WatchLa Vie d'Adèle Film Entier Complet en français - dm_51a20b37030af on Dailymotion. Search. Library. Log in. Sign up. Watch fullscreen. 9 years ago. La Vie d'Adèle Film Entier Complet en français.
Réalisateur Abdellatif Kechiche Durée 2 heures 59 minutes Genres Romance, Drame Langue Français 7 November 2013 6K membres L'amant connaît juste l’amour ! À 15 ans, Adèle ne se pose pas de questions une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve… Acteurs 24 Films similaires 12
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Aperçu des critiques de la presse Internet sortie vod, dvd et blu-ray La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2"Palme d'Or au Festival de Cannes, La Vie d'Adèle est un véritable chef d'oeuvre qui marque par la puissance des émotions qu'il délivre et les prestations exceptionnelles de ses actrices. Bouleversant." Avoir Alire "La Vie d'Adèle démontre de la plus magnifique des manières que l'Amour n'a pas de genre, de couleur, ni de frontière. Sublime." Abus de Ciné "Cette étude vertigineuse de la jeunesse et d'une passion entre deux femmes pourrait se définir comme un vortex où fusent, dans une sorte de collision cosmique suprême, l'énergie, la vitesse, la masse et la lumière. On en sort essoré, frissonnant, hébété, ébloui, confondu." Liberation "Ce que raconte La Vie d'Adèle, un apprentissage amoureux et un chemin vers la vie d'adulte, n'est pas d'une stupéfiante nouveauté. Mais la façon dont le cinéaste travaille la durée est unique trois heures le film aurait pu en durer six et on en redemanderait, dont une bonne partie à ce point fixée sur le minois de son héroïne que cela nous fait découvrir son état d'esprit. La durée permet cette précision dans les détails, qui enrichit follement l'empathie avec le personnage, voire l'impression de connaître la personne." Telerama "Avec ses plans très serrés aux plus près de ses actrices, Kechiche prouve qu'une expression faciale révèle infiniment plus d'intensité que de filmer des évènements .... Le tempo de ces plans collés aux visages est parfait. À l'issue de saisissantes disputes, ils prolongent la tension, à l'issue de scènes d'amour brûlantes d'authenticité, ils prolongent la tendresse." Abus de Ciné "Léa Seydoux nous offre une interprétation très inégale. Dans les scènes plutôt naturelles, où les deux jeunes femmes discutent calmement, elle ne fait pas de chichis, elle est nature. Mais lorsque la scène devient plus forte, elle ne pousse pas assez loin son jeu, on sent l'actrice qui tente d'être en colère, d'être triste etc. Elle est dépassée par sa compagne de jeu." Nouvel Obs Synopsis usuel À 15 ans, Adèle ne se pose pas de questions une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres, Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
mp4(640x360) [6 MB] A 15 ans, Adèle ne se pose pas de question: une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd
Culture Après la Palme d'or et les polémiques qui l'ont entourée, place au film, et quel film ! Abdellatif Kechiche, au sommet de son art. La voici donc enfin cette Palme d'or décernée le 26 mai à l'unanimité du jury présidé par Steven Spielberg après cinq minutes à peine de délibération. Que l'attente fut longue, émaillée d'interviews, de polémiques et autres déclarations fracassantes! La voici donc, cette Vie d'Adèle, chapitres 1 et 2. Qu'on se rassure ce joyau cinématographique n'a rien perdu de son éclat cannois. Lire l'éditorial "La Vie d'Adèle", la beauté au-delà de la polémique Par où commencer ? Peut-être, tout simplement, par Adèle Adèle Exarchopoulos, ou plus exactement par son regard, son sourire lumineux. Sa bouche, ses lèvres, ses incisives. Chez Kechiche – on oubliait, ce film magnifique, adapté de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh Glénat, 2010, est signé Abdellatif Kechiche –, tout procède du visage. Ici, la bouche de l'héroïne renvoie immanquablement à celle de sa partenaire, Emma Léa Seydoux. Plus dure, moins adolescente. Champ contre champ, bouche contre bouche. LES CORPS, LES PEAUX, TEL UN TABLEAU Impossible ensuite de ne pas évoquer la science du cadre et de la lumière de Kechiche et de son directeur de la photographie, Sofian El Fani. Une virtuosité incomparable pour filmer les visages, et donc les émotions ; mais aussi les corps, les peaux, à la manière d'un tableau ou d'une sculpture – on y reviendra. Multiplicité des axes, deux caméras parfois pour une même séquence, gros plans saisissants, toute la palette de ce que le cinéma peut offrir comme manières de cerner l'âme humaine est ici utilisée. Et comme si cela ne suffisait pas, comme s'il fallait approfondir encore ce que l'image suggère, un montage sublime de fluidité parfait la démonstration. La Vie d'Adèle est un merveilleux moment de cinéma. Il faut maintenant aller plus loin et revenir aux personnages. Adèle, une jeune et jolie lycéenne lilloise ; apparemment bien dans sa peau ; dont la vie bascule le jour où, dans la rue, elle croise le regard d'Emma, une jeune femme aux cheveux bleus. L'amour et le hasard. "C'EST TROP BIEN, MARIVAUX" Comme souvent dans les films de Kechiche, tout commence avec la littérature. En classe, Adèle étudie La Vie de Marianne – "Il faut que la terre soit un séjour bien étranger pour la vertu, car elle ne fait qu'y souffrir." Rapprochant un passage de ce roman inachevé de Marivaux d'un extrait de La Princesse de Clèves, le professeur interroge les élèves sur la notion de coup de foudre et sur l'impression de prédestination que l'on ressent parfois lorsque l'on rencontre quelqu'un. Lire aussi le récit "La Vie d'Adèle", recette d'une salade de Palme à l'aigre-doux "C'est trop bien, Marivaux", dit Adèle. De la littérature à la vie, il n'y a qu'un pas. Un peu plus tard, après une expérience ratée avec un garçon de son lycée, voici Adèle à nouveau en classe. Antigone, cette fois. Le jour où elle va dire non, le jour où elle va mourir. Une tragédie, explique la professeure, une tragédie qui touche à l'intemporel, à l'essence même de l'être humain. Premiers baisers à une copine de classe dont les ongles des mains sont vernis en bleu. Premières larmes – il y en aura beaucoup, souvent mélangées à de la morve. NAISSANCE DU DÉSIR Et puis enfin, un soir, voilà Adèle qui pénètre dans un bar gay ; cherche Emma ; croise Emma ; finit par lui parler. Adèle troublée. Coup de foudre. Naissance de l'amour ; naissance du désir. Le lendemain, Emma viendra la chercher à la sortie du lycée sous le regard ébahi des copines. Pas facile à 15 ans de faire accepter son homosexualité. Alors on nie. Contre toute évidence, au risque de l'incompréhension et de la violence. Adèle et Emma iront ensuite s'asseoir sur un banc, sous un bel arbre. Emma en 4e année aux Beaux-arts ; elle peint, elle va exposer. Visiblement très cultivée. Au programme de cette première discussion, Sartre et l'existentialisme, Sartre et Bob Marley… Premier baiser. Retour à la petite maison de brique rouge des parents d'Adèle. Elle, habillée de bleu, dans sa chambre. Magnifique plan à la Vermeer. Visite du Musée d'art et d'industrie. Déjeuner sur l'herbe. La peinture, toujours. L'art et la vie. SEUL OSHIMA A OSÉ QUELQUE CHOSE DE SEMBLABLE Entre-temps, il y aura eu cette première fois où Adèle et Emma firent l'amour. Immense scène de sexe ensevelie sous les râles et les soupirs. Plaisir charnel, plaisirs des sens; chorégraphie des corps, jouissances. Peinture toujours, on pense à Manet. Seul Oshima, dans L'Empire des sens, a osé quelque chose de semblable. Petit à petit se dessine le projet de Kechiche. Filmer, peindre, sculpter, comme on voudra, le portrait d'une jeune fille. La regarder grandir, se débattre avec la vie, se perdre, se retrouver. Lire aussi l'analyse Abdellatif Kechiche, de la chair de l'Empire à l'empire de la chair Emma est artiste, tout entière absorbée par son travail ; Adèle, elle, souhaite devenir institutrice. Transmettre. Une artiste intello, une apprentie instit deux vocations, deux origines sociales différentes. C'est leur différence sociale qui génère une différence d'aspiration personnelle. SEPTICÉMIE D'UN COUPLE Subrepticement, une forme de lutte des classes s'insinue à l'intérieur même de cette histoire d'amour. Empoisonnement du sentiment amoureux, septicémie d'un couple, d'autant plus violente qu'Adèle hésite entre homo et hétérosexualité. Rupture, vide, deuil, solitude. Adèle est héroïque, explique Kechiche, en ce qu'elle encaisse tout ce qui lui arrive et continue à accomplir ce à quoi elle était destinée. On pourrait, il faudra des heures pour parler de ce film une fois qu'il aura été vu. Le replacer dans l'œuvre de Kechiche, pas loin en définitive de L'Esquive. Convoquer Pialat, Bonnaire et A nos amours. Evoquer Bresson. Mais pour l'heure, terminons par un immense bravo à tous les acteurs, premiers et seconds rôles réunis, tous ahurissants de vérité et d'humanité. Avec, bien sûr, une mention spéciale à Adèle Exarchopoulos qui, au côté d'une Léa Seydoux impériale, réussit la prouesse à la fois d'être l'héroïne de Kechiche et d'incarner ce que disait Marivaux dans La Vie de Marianne "A ceux qui n'ont ni rang ni richesse qui en imposent, il leur reste une âme, et c'est beaucoup." L'AVIS DES CRITIQUES DU "MONDE" Voir aussi Faut-il aller voir "La Vie d'Adèle" ? LA BANDE-ANNONCE Film français d'Abdellatif Kechiche avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos 2 h 55. Franck NouchiMédiateur du Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. 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Unfilm intense, polémique, qui a raflé la Palme d'or à Cannes, et un double prix d'interprétation pour Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. “La Vie
Film d'Abdellatif Kechiche, adapté du roman graphique de Julie Maroh "Le bleu est une couleur chaude". Palme d'or au Festival de Cannes 2013. Critique du film de Madame Nicole Dufresne, Senior Lecturer Emeritus professeure émérite, Département de français et des études francophones, à l'Université de Californie, Los Angeles qui a bien voulu rédiger l'analyse suivante à notre intention. Les repas sont très révélateurs dans La vie d'Adèle ». Adèle est une fille simple. Elle aime manger, surtout les spaghettis de sa maman, c'est trop bon », dit-elle. À table, avec ses parents, elle se régale et lèche son couteau. Ses manières de table, les gros plans sur sa bouche pleine de sauce tomate dévoilent son milieu fait, ces spaghettis accompagnent Adèle tout au long du film ; elle aspire ses spaghettis, mais n'aspire guère à s'élever socialement. Au lycée, ses notes de français varient selon les explications du professeur. Adèle suit, mais ne peut pas trouver les idées elle-même. Plus tard, elle sera institutrice des petites classes - une profession stable, traditionnellement féminine et soumise à des règles bien établies. La passion d'Adèle et d'Emma, la fille aux cheveux bleus, naît d'un regard au hasard d'un croisement dans la rue. Adèle n'est pas sûre de sa sexualité, mais elle est déjà gourmande d'expériences. C'est Emma, une lesbienne affirmée, qui prend les devants. Adèle devient son élève sexuellement, intellectuellement, mais surtout Emma se sert d'elle artistiquement. En faisant un croquis d'Adèle, elle s'approprie la jeune fille qui devient son modèle. C'est à un dîner chez les parents d'Emma, puis un autre chez ceux d'Adèle que se précisent les différences de classe sociale. D'abord, chez Emma, on propose un menu raffiné - des huîtres et autres crustacés, un vin délicieux. Les parents d'Emma acceptent son homosexualité et l'encouragent dans ses études à l'école des beaux-arts. Il s'agit de s'enrichir, de s'épanouir, de créer sa vie. La décision d'Adèle de devenir institutrice les surprend ils y voient un métier conformiste, sans créativité. Chez les parents d'Adèle, Emma doit cacher son homosexualité et s'invente un copain qui fait des études de commerce. Les parents peuvent alors accepter les aspirations artistiques d'Emma puisqu'elle a un copain qui gagnera bien sa vie. Deux milieux s'opposent l'un, aisé, élitiste et libéral, privilégie ce qui est intellectuel et créatif ; l'autre, petit-bourgeois, est ancré dans une stabilité pragmatique et rassurante. Curieusement les parents d'Adèle disparaissent du film après le dîner. Pourtant, une scène montrant leur dégoût à la découverte de la liaison de leur fille a bien été tournée puis éliminée. De même, plus tard, Emma chassera violemment Adèle de chez elle quand elle apprendra que, se sentant délaissée, celle-ci a trouvé un réconfort masculin. Adèle est une construction d'un milieu petit-bourgeois où la femme maintient un rôle subordonné. Ainsi, elle fait la cuisine lorsqu'Emma reçoit ses amis – des spaghettis, bien sûr – mais ne participe pas à la conversation. Emma essaie de l'élever intellectuellement, de l'encourager à écrire par exemple, mais Adèle ne tient pas à changer. Si Emma est cérébrale, Adèle palpite d'émotions. Sa bouche sert à manger, à embrasser. Difficile pour elle de comprendre l'abstrait lorsque Emma essaie de lui expliquer la philosophie de Sartre, Adèle dit c'est comme Bob Marley ». Elle sent » l'idée, mais ne peut l'expliquer logiquement. Dans plusieurs scènes, Kechiche insiste assez lourdement sur le côté émotionnel d'Adèle avec de nombreux gros plans sur ses larmes, son nez qui coule, son visage rouge et défait. Des plans pénibles à regarder pour le spectateur et qui ont dû être insoutenables pour les deux actrices –exceptionnelles dans leurs rôles - qui se sont plaintes amèrement des conditions de tournage. Ce sont d'ailleurs ces séquences d'une émotion excessive ainsi que les scènes de sexe répétitives qui diluent l'efficacité du film. Les yeux d'Adèle contrastent avec sa bouche goulue. Son regard toujours un peu perdu exprime sa vulnérabilité et cherche un repère sans le trouver. À la fin du film, au vernissage des œuvres d'Emma, Adèle essaie en vain de trouver quelqu'un à qui s'accrocher. Emma, l'artiste reconnue, est entourée d'amis qui apprécient son art ; Emma, la femme, est aussi comblée car elle s'est créé une famille. Ce n'est pas Emma qui est exclue à cause de son homosexualité, mais Adèle qui se retrouve seule. Ironiquement, cette dernière voit son corps nu dans les peintures d'Emma où elle a servi de modèle un rappel de leur intimité, mais aussi de l'objectification de son rôle dans la liaison. Elle n'y a rien apporté que son corps et des spaghettis. Cette solitude contraste avec le début du film où Adèle était bien insérée dans sa famille et son groupe d'amis au lycée. Institutrice maintenant, Adèle fait faire une dictée à sa classe – l'exercice d'apprentissage des règles par excellence. Elle rabâche aux élèves ce que tant d'autres enseignants ont dit avant elle si on est en retard, c'est de votre faute ». Elle continue donc les conventions d'un enseignement sans créativité, sans y prendre sa part de responsabilité. La vie d'Adèle » fait référence à La vie de Marianne » de Marivaux qu'Adèle lisait dans sa classe de français au début du film. Ce récit, écrit à la première personne, narre quelques années dans la vie d'une jeune femme naïve et sensible – telle Adèle. À ce propos, un extrait de ce texte est souvent donné à l'épreuve de commentaire composé au baccalauréat. Dans le film, l'histoire d'un amour lesbien, cet experiment durassien, ne pouvait pas durer à cause du fossé social et culturel entre les deux femmes. On y retrouve aussi l'histoire tellement racontée de l'artiste et de son modèle. On s'attendait peut-être à ce que ne se reproduisent pas ici les stéréotypes du couple hétérosexuel où l'homme réussit mieux que la femme. Dans ses autres films, Kechiche développe des thèmes sociaux l'immigration, les banlieues, la classe ouvrière et l'exclusion. La vie d'Adèle » analyse la fracture sociale et l'exclusion d'une manière inattendue. Le désarroi d'Adèle est poignant. Son isolement reflète la situation de bien des jeunes qui se trouvent sans repères dans une existence sans possibilité d'épanouissement. Note du blog Une lectrice fidèle a attiré notre attention sur un autre film. Guillaume et les garçons, à table!, de et avec G. Galienne, qui traite aussi des conventions sociales. A la une La vie d'Adèle vient de remporter le Prix Louis Delluc.
mHxq0M. 5buyz45i23.pages.dev/1065buyz45i23.pages.dev/3655buyz45i23.pages.dev/2535buyz45i23.pages.dev/3125buyz45i23.pages.dev/1985buyz45i23.pages.dev/1305buyz45i23.pages.dev/4955buyz45i23.pages.dev/299
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