Trésors de la bande dessinée et art contemporain (La Maison rouge, 2009) ; Archi & BD – La ville dessinée (Cité de l’architecture et du patrimoine) ou Crumb (Musée d’art moderne de la ville de Paris 2012). 2 Ceux-ci constituaient l’essentiel des collections d’art graphique du Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration. 3 Jérôme Ruillier, Les Mohamed
Accueil > Médias > Lectures estivales, une plongée en BD et quelques titres en plus A quelques jours de la pause estivale, nous avons demandé, comme il est de coutume désormais, à nos chroniqueurs et chroniqueuses de partager leurs lectures de l’année et leurs envies estivales. Petit tour d’horizon des goûts et des couleurs à Chronique d’architecture. Remarque chroniqueurs et chroniqueuses marquent cette année un petit goût prononcé pour la bande dessinée. Les essais d’architecture ou sur l’urbanisme n’ont quasiment pas pointé leur nez. Les monographies d’architecte avec un dessin très prononcé pour l’architecture semblent plébiscitées. Des BD d’archi La dernière parue, et d’ores et déjà dévorée par une partie de la rédaction, est le roman graphique d’Augustin Ferrer dédié à Mies, titre de l’ouvrage. Augustin Ferrer, architecte lui-même, revient sur l’histoire intime et architecturale du maître allemand, sans rien cacher des compromissions et des engagements de Mies où la politique importe parfois moins que ses liaisons amoureuses. Imaginée autour d’un échange aérien entre Mies et son petit-fils, cette riche BD permet d’appréhender le rapport entre l’intime et la création. Un dessin extrêmement riche et expressif qui rend à l’architecture toute sa splendeur et aux personnages des traits forts de caractère. Ce bel ouvrage dédié à Mies fait presque partie d’un genre nouveau et plein de promesses, la monographie en BD. Charlotte Perriand, une architecte française au Japon, de Charles Berberian ou encore Eileen Gray, Une maison sous le ciel, de Charlotte Malterre-Barthes et Zosia Dzierzawska, reviennent sur des moments clés dans la vie de ces femmes architectes. Des ouvrages forts et dont le dessin rend un hommage à la liberté de ces deux femmes. Autre hommage, celui à Peter Zumthor de Lucas Harari avec L’aimant mi-thriller, mi-quête d’un étudiant en architecture lors de son pèlerinage aux Thermes de Vals. Rafraîchissant pour les temps de canicule. Le dessin d’Harari rappelle aussi par touche, celui du maître de la BD qu’est Chris Ware, et où l’architecture accompagne le déploiement d’une narration ample et complexe. Chris Ware, une narration d’architecte Que cela soit Rusty Brown, Jimmy Corrigan ou Unbuilding Stories, Chris Ware construit la narration autour d’un dessin très structuré où l’architecture est partie prenante de l’histoire. Le sublime coffret Unbuilding Stories raconte à travers ses 14 formats la vie quotidienne des habitants d’un immeuble de Chicago. L’immeuble et ses vies sont décortiqués, rappelant dans une très belle double page qu’ un has-been de 105 ans, totalise déjà … 301 locataires, 106 323 petits-déjeuners, 29 mariages, 178 rendez-vous galants, 2 décès, 3 naissances, 32 655 497 fuites d’eau », etc.. L’une des planches les plus extraordinaires de l’auteur américain. Pour découvrir l’univers de Chris Ware et les vies de ces loosers magnifiques qui ponctuent son œuvre, l’auteur est à l’honneur de l’exposition de la BPI du Centre Pompidou en partenariat avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, jusqu’en octobre prochain*. L’art de la narration de Chris Ware ressemble à un immeuble en construction, une narration qui comble les trous et se structure au fur et à mesure de la lecture pour devenir une œuvre complète et foisonnante. La ville du futur sera féministe De ces trous perdus des US dessinés par Chris Ware, et côté essais de la rédaction, le récit de Cleveland écrit par deux chercheurs en voyage au centre du déclin. L’ouvrage de Max Rousseau et Vincent Béal, Plus vite que le cœur d’un mortel paru en début d’année, revient sur l’histoire des villes en déclin des Etats-Unis, dont Cleveland est un des exemples. Des solutions locales esquissent une sortie fragile de la spirale infernale. Ce sont aussi les limites de celles-ci dans un système capitaliste à bout de souffle, ici exploré et presque le seul au pouvoir. Un essai revigorant et servi par une cartographie riche et des témoignages, qui loin d’un ouvrage scientifique abscons, rendent tangibles les ambiguïtés du système et les jeux d’acteurs à l’œuvre. L’intersectionnalité ceci n’est pas un gros mot à l’œuvre chez Rousseau et Béal l’est aussi dans l’approche de Lesli Kern dans La Ville Féministe, notes de terrain où elle partage sa propre expérience de la ville pour élaborer une possibilité de la ville à l’heure de l’inclusion de tous et toutes. De la ville contre les femmes, qu’elle soit adolescence, jeune femme, mère, en lutte, où chacune a élaboré des stratégies pour s’échapper à l’insécurité et aux agressions quotidiennes mettre ses clés aux creux de nos doigts tout en empruntant un chemin si possible éclairé au cœur de la nuit pour rentrer, se déplacer à l’heure où les transports en commun restent difficilement accessible à cause d’une poussette, mettre ou enlever ses écouteurs pour ne pas se sentir en danger, ne pas courir tôt le matin, etc., elle en appelle à une ville féministe, un projet ambitieux et inspirant, sans plan directeur ni contremaitre aux commandes. La ville féministe est une expérience perpétuelle pour vivre différemment, vivre mieux, vivre de façon toujours plus juste ». De la mémoire romanesque Si nos semblent avoir laissé de côté les essais cette année, les romans sont une riche invitation à travailler nos mémoires. Maison-mère, dAnaïd Demir plonge dans son histoire d’une famille française d’origine arménienne sur fond de questions d’intégration, de transmission sur le choc culturel entre Orient et Occident, construite autour des pièces de la maison. Cette évocation de la mémoire est aussi présente chez Anaïs Llobet, dans Au café de la ville perdue, où Ariana, ancienne étudiante en architecture, revient sur l’histoire de sa famille chypriote à travers la maison familiale au 14, rue Ilios, à Varhosas, ancien lieu haut lieu de villégiature figé depuis 1974 lors de l’annexion du nord de Chypre par la Turquie. Alors qu’Ariana ne rêve que de reconstruire la maison familiale, celle-ci est promise à la destruction des buldozers. Une quête intime dans une île oubliée où les guerres entre Turcs et Grecs ont laissé des barbelés en guise de séparation mais aussi des traces dans les familles divisées. Le Goncourt 2021 attribué à Mohamed Mbougar Sarr pour La plus secrète mémoire des hommes est aussi une puissante évocation de la disparition et de la littérature. En partant à la recherche de l’énigmatique auteur sénégalais Elimane, dont le livre le labyrinthe de l’inhumain » est introuvable et l’auteur disparu, Mohamed Mbougar Sarr déploie un labyrinthe de récits de la France au Sénégal en passant par les Pays-Bas, une plume en quête et en réflexion sur la littérature, le rapport entre la France et le Sénégal, un chef d’œuvre qui se dévore. Si la littérature contemporaine ne vous attire pas, les plus vieux » de nos chroniqueurs se replongent à rythme régulier, notamment notre cher rédacteur en chef, dans les classiques ». Parmi lesquels, Céline, dont Guerre qui vient d’être édité, mais aussi Buckowski pour ses Contes de la folie ordinaire et notamment la nouvelle La plus jolie fille de la ville ». Sur les ravages du politiquement correct que Philip Roth s’évertue à combattre avec La tâche. Des classiques et des nouvelles têtes, les sont plus pour parler littérature qu’architecture mais c’est sans doute de saison. L’envie de crème solaire et de farniente est plus à même de nous plonger dans des mondes fictifs loin, très loin de la réalité. Bel été et belles lectures à toutes et à tous. Julie Arnault * L’affiche de l’exposition, hommage à l’architecture de Piano et Rogers du Centre Pompidou, rassemble l’univers de Chris Ware. Liste exhaustive des lectures recommandées pour cet été par les BD Charles Altorffer, Traité d’urbanisme enchanteur, Libel, Paris, 2022Charles Berberian, Charlotte Perriand, une architecte française au Japon, Éditions du Chêne, Paris, 2019Agustin Ferrer, Mies, Nouveau Monde éditions, Paris, 2022Lucas Harrari, L’aimant, Sarbacane, Paris, 2017Chris Ware, Rusty Brown, Delcourt, Paris, 2002Charlotte Malterre-Barthes, Zosia Dzierzawska, Eileen Gray, Une maison sous le ciel, Dargaud, Paris, 2020Chris Ware, Unbuilding Stories, Delcourt, Paris 2014 EssaisVincent Béal, Max Rousseau, Plus vite que le cœur d’un mortel, Grevis, Caen, 2021Lesli Kern, La Ville Féministe, Editions du Remue-Menages, Montréal, 2022August E. Komendan, Dix-huit années avec Louis I. Kahn, Edition du linteau, Paris, 2022Roger Pouivet, Du mode d’existence de Notre-Dame, Editions du Cerf, Paris, 2022 LivresCharles Bukowski, Contes de la folie ordinaire, Le livre de poche, Paris, 1983Mircea Crtrescu, Solénoïde, Points, Paris, 2021Céline, Guerre, Gallimard, Paris, 2022Anaïs Demir, Maison-mère, Plon, Paris, 2022Anaïs Llobet, Au café de la ville perdue, Edition de l’observatoire, Paris, 2022Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes, éditions Philippe Rey et Jimsaan, Paris, 2021Tom Wolfe, Le bûcher des vanités, le livre de poche, Paris, 1990Claude Mc Kay, Romance in Marseille, Héliotropismes, Marseille, 2021
Archiet BD, la ville dessinée réunit dans un aller et retour entre architecture et bande dessinée, les oeuvres les plus inattendues, les plus marquantes et parfois même oubliées d'architectes et
A PROPOS DU PROJET Réalisation, montage et fx Stéphane Soulié Costumes et scénario Frédéric Felder Son Marc Pichelin Avec par ordre d’apparition Frédéric Felder, Didier Lebrun, Frédéric Lathérade, David Chiesa. Une production Cité de l’Architecture & du Patrimoine Dans le cadre de l’exposition ARCHI&BD, la ville dessinée Producteur exécutif FERRAILLE Avec le soutien du FMCAV Fond Municipal à la Création Audiovisuelle de Villemolle.
CatalogueArchi & BD. La ville dessinée - coédition Cité de l’architecture & du patrimoine / éditions monografik - 256 p., 250 illustrations, 39 € Actions pour le jeune public Paris-Tokyo, villes en
Culture A la Cité de l'architecture, à Paris, une exposition explore la relation féconde entre BD et architecture. La BD est le neuvième art, si l'on suit le classement établi par le journal Spirou, en 1964. Il était temps qu'elle se confronte au premier, l'architecture. C'est chose faite, et en grand, avec l'exposition "Archi et BD, la ville dessinée", présentée jusqu'au 28 novembre à la Cité de l'architecture, à Paris. Disons-le, les albums de Tintin ou de Tardi sont bien plus populaires que les plans et maquettes de Jean Nouvel ou Frank Gehry. Et ce lieu compte sur cette exposition pour attirer un plus large public. Quelques experts vont chercher les origines de la BD dans les grottes de Lascaux, d'autres citeront quelques peintres qui ont tutoyé le genre, comme l'Italien Piranèse ou le Japonais Hokusai. L'exposition se limite à remonter au XXe siècle, dans une vision moderne ou futuriste de la ville. Le point commun est là "Architectes et auteurs de BD sont d'abord des visionnaires", expliquent les commissaires, Jean-Marc Thévenet et Francis Rambert, le premier spécialiste de BD, le second d'architecture. Mais en ne plongeant pas plus loin dans le temps, l'exposition se coupe d'une démonstration plus forte. 350 pièces sont réunies. Des planches de BD, des photos, couvertures de magazines, vidéos, plans de masse ou en coupes de bâtiments. Les planches sont retenues quand elles montrent une construction, au premier plan, ou qui sert de décor aux personnages. 60 % des oeuvres sont des originaux. Le reste est constitué de copies ou d'agrandissement. D'abord pour une meilleure compréhension du sujet, ce qu'assument les commissaires qui n'ont "pas voulu faire du muséal." Ce choix est parfois subi, lié au refus de prêter des fondations Hergé Tintin ou Jacobs Blake et Mortimer, aux batailles entre ayants droit ceux de Franquin, l'auteur le plus connu de la série Spirou, ou d'Hugo Pratt pour Corto Maltese. Ou à la charge de travail de certains auteurs, comme Art Spiegelman Maus. Mais nombre de maîtres sont présents, grâce à des collectionneurs qui ont offert des trésors ignorés. Certains montages surprennent par leur audace, de même que la scénographie de l'exposition, conçue par l'atelier Projectiles une sorte de boa assoupi, translucide et lumineux. Plus que l'architecture, c'est la ville que l'on voit dans cette exploration. New York, Chicago, Paris ou encore les cités fictives des super-héros comme Gotham City surnom de New York et berceau de Batman nourrissent ce mariage de deux arts. Mariage déséquilibré - l'exposition avantage la BD en tant qu'invitée du lieu. On peut voir toutefois des maquettes et dessins d'architecture le gratte-ciel rêvé de Mies Van der Rohe ou ceux de Rem Koolhaas, les utopies d'Archigram de Yona Friedman ou de Claude Parent, les projets en l'air de Jean Nouvel pour Paris... Finalement, le seul exemple de croisement achevé d'architecture et de BD est le Musée Hergé, construit par Christian de Portzamparc à Louvain, en Belgique. L'exposition suit la chronologie, avec juste ce qu'il faut de commentaires pour ne pas gaver le spectateur. Le parcours débute en 1905, apparition dans les suppléments dominicaux des quotidiens américains de la BD "moderne", avec cases et bulles. Il débute aussi à New York, avec Little Nemo, le héros imaginé par Winsor McCay, qu'il fait se balader au fronton et sur les toits des immeubles. Suit l'esprit moderne et l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles. L'Atomium atteste de la puissance de la BD franco-belge classique, de son intérêt pour le design ou pour ses contemporains architectes. Elle fait par ailleurs des incursions dans la banlieue avec Margerin puis Chauzy. La "ligne claire" du Néerlandais Joost Swarte éblouit. Il y a aussi des Italiens Vittorio Giardino, des Espagnols Mariscal, les Français sont en bonne place, Ted Benoit, Yves Chaland ou le surdoué Philippe Bertrand, mort le 16 mai, à qui l'exposition est dédiée. Les années 1990 ont bouleversé les codes. Les villes ont changé. Bombay, Shanghaï, Pékin ou Moscou remplacent New York, Paris et Tokyo. L'errance architecturale et existentielle est profonde. Ce sont d'autres sensations, d'autres visions de la ville. A l'arrivée, qu'en ressort-il ? Que tous les auteurs "modernes" ont dû se colleter avec l'architecture et la ville. Les grands anciens, comme Will Eisner, comme les auteurs actuels Riad Sattouf, Philippe Dupuy, Marc-Antoine Mathieu, Goossens, Pinelli et Berberian.... Les auteurs grand public Willy Vandersteen, Jean Van Hamme ou Dan Franck et les avant-gardistes Ilan Manouach, Michaël Matthys. Le spectre est large. Le dessin est réaliste ou utopiste. Des univers urbains surgissent des espaces sidéraux, campés sur des terres guerrières ou issus de rêves fantastiques et médiévaux Schuiten et Peeters, Jean-Claude Mézières, Enki Bilal, Philippe Druillet. "Nous avons voulu montrer qu'il s'agit vraiment de BD contemporaine, et qu'elle ne se résume pas aux petits Mickeys", dit Jean-Marc Thévenet. Pari réussi. "Archi et BD, la ville dessinée". Cité de l'architecture et du patrimoine, 1, place du Trocadéro, Paris 16e . Jusqu'au 28 novembre. De 5 € à 8 €. Tél. 01-58-51-52-85. Frédéric Edelmann et Yves-Marie Labé Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Archi& BD: la ville dessinée; Thévenet et Rambert 2010). Il est vrai que, ainsi que le souligne l’article de Catherine Labio (2015, 312), Architecture has long been a prominent fixture on the comics page. In the early decades of the twentieth century Winsor McCay offered a veritable compendium of contemporary American styles to the readers of the weekly Little Nemo in
-C'est à nouveau un honneur que d'avoir eu l'occasion de participer à un numéro du magazine Beaux Arts. Dans ce hors-série consacré aux liens qui unissent architecture et bande dessinée à l'occasion de l'exposition Archi et BD, la Ville dessinée à la Cité Chaillot, je signe le premier chapitre intitulé 1900-1958 Il était une fois en Amérique. Ceux qui connaissent ma passion pour les comics et comix américains se doutent que j'ai pris énormément de plaisir à parler de Winsor McCay et de George Herriman mais aussi de l'auteur australien Shaun Tan dans l'article Les Pionniers US à l'assaut des buildings. Même plaisir au moment d'évoquer Daredevil un personnage qui me fascine depuis mes rencontres avec Frank Miller, David Mazzucchelli et Brian Michael Bendis dans l'article Les Superhéros au coeur de Manhattan. Du coup, je n'ai pu m'empêcher de reparler de Daredevil et de Frank Miller et David Mazzucchelli dans l'article La Grosse Pomme croquée où j'évoque aussi Jacques Tardi, André Juillard et bien entendu Art Spiegelman et Will Eisner... Le plaisir est d'autant plus grand que je participe à l'ouvrage en compagnie de Vincent Bernière, Stéphane Beaujean, Bob Stone et Sophie Trelcat. Sans parler de la superbe iconographie qui enlumine ce numéro... Mon seul regret, comme toujours, est de n'avoir pu évoquer plus longuement certains aspects du rapport à la ville comme de parler du travail de Greg Shaw sur Travelling Square District... Mais il en va ainsi du travail d'écriture dans un magazine qui est un exercice sous contrainte qu'il faut aborder comme un véritable défi. J'ai appris tant de choses sur l'histoire des gratte-ciels, de l'architecture de New York et de Chicago en écrivant ces articles que j'espère sincèrement être parvenu à partager tout cela avec les lecteurs et les lectrices. Soit. L'ouvrage est disponible en librairie au prix de 9,00€. Avis aux curieux! Nicolas.
Laville dessinée" L'exposition à la Cité de l'architecture & du patrimoine du 9 juin 75016 Paris, France . Meta Business Suite. Home. About. Photos. Reviews. Posts. Community. See more of ARCHI & BD. LA VILLE DESSINEE. l'exposition et le blog on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of ARCHI & BD. LA VILLE DESSINEE. l'exposition et le blog on Facebook.
La Cité de l’architecture et du patrimoine a réussi le pari de nous raconter l’histoire de la ville au XXe siècle à partir de 350 planches à dessin et plans d’architecte qui la mettent en scène. La rencontre improbable de ces deux disciplines donne lieu à une vision de la ville tantôt simple toile de fond, tantôt élément de critique sociale ou historique, ou voire même de personnage à part entière. Ville réelle ou fantasmée mais toujours lieu d’utopies, elle reste indissociable de l’homme qui la créé ou la subi. Héros ou pas trop. L’exposition débute en 1900 avec le fameux Little Nemo de Windsor Mc Cay et les cités modernes de l’après guerre pour s’achever en 2008 avec les non moins fameux chantiers olympiques de Pékin. Tout au long de l’exposition, nous découvrons les utopistes et Peeters, les villes imaginées et non moins réelles d’Enki Bilal, ou encore les villes apocalyptiques et villes parfaites de Joost Swarte. Mais nous parcourons encore tous les pays du monde, l’école Belge de Spirou et Tintin, la BD de la Movida, la Babylone des Mangas jusqu’au Paris de Jacques Tardi. Un va et vient entre dessinateurs et architectes, qui comme Herzog et de Meuron utilisent la bande dessinée pour présenter le développement de Bâle. Une stratégie aussi adoptée par Rem Koolhaas qui se servira des qualités narratives et graphiques de la BD pour présenter ces projets. La ville dessinée par ces architectes et dessinateurs aux vocabulaires différents nous engage à réfléchir sur l’impact que l’environnement a sur l’homme. Comment cela le construit, le détruit, le révèle ou le détermine dans sa dimension humaine, économique, sociale et historique. Une exposition, à ne rater sous aucun prétexte. Informations pratiques Palais de Chaillot 1 place du Trocadéro 75016 Paris Plein tarif 8€ / tarif réduit 5€ Ouverture tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi. Nocturne le jeudi jusqu'à 21h. Site internet
ÉCOLENATIONALE SUPÉRIEURE D'ARCHITECTURE DE NANCY ETUDES D ARCHITECTURE → Deuxième cycle (M) → S7-M72 (2019-2020) Pratique critique des représentations (E. Touvenot) Année 4 Heures CM 0 Caractère option Code M72-PC2 Semestre 7 Heures TD 28 Compensable oui Mode- E.C.T.S. 2 Coefficient 1 Session de rattrapage oui Responsable : M. Touvenot
Pour La Cité de l'Architecture et du Patrimoine de Paris présente l'exposition Archi & BD, la ville dessinée jusqu'au 28 novembre 2010. Elle s'inscrit dans la thématique du dessin, après celles sur les 2 architectes dessinateurs Androuet du Cerceau et Claude Parent . C'est une exposition "fleuve", qui peut donner le tournis par son dispositif 150 auteurs de BD et 350 oeuvres. En quoi l'Architecture et la Bande Dessinée peuvent-elles se rejoindre dans leur intérêt porté à la ville, à l'urbanisme ? La ville dans la Bande Dessinée est utilisée d'abord comme source de divertissement, jeu dès 1905 avec le personnage "Little Nemo" dans le dédale d'une ville titanesque par Winsor MC CAY..., puis comme cadre, décor pour super héros Spiderman,..., puis elle devient fantasmée, utopique, irréelle... François OLISLAEGER, La ville dessinée Une nouveauté ! De nos jours, la BD devient une influence revendiquée dans le travail d'architectes Rem KOOLHAAS pour Euralille, HERZOG & DE MEURON pour Metrobasel, BIG à Copenhague, ANDRES JAQUE à Madrid.... La BD urbaine s'émancipe d'une forme "classique", après Hergé trait épuré, simplicité du dessin et à travers des carnets de voyages parfois très réussis comme La ville rouge de Michaël MATTHYS, sur la ville de Charleroi composition avec du fusain, de la mine de plomb et du sang de boeuf ; Tokyo Sampo par Florent CHAVOUER... Un parcours à suivre pour néophytes en BD et en architecture, ou non ... afin de redécouvrir l'entité ville... François OLISLAEGER, La ville dessinée Exposition Archi & BD, la ville dessinée jusqu'au 28 novembre 2010 Cité de l'architecture et du patrimoine Commissariat J-Marc Thévenet et Francis Rambert Scénographie Atelier Projectiles Graphisme Panni Demeter et Frédéric de Brugada Catalogue Archi & BD, la ville dessinée, 39 Euros Accès Palais de Chaillot, Pavillon de Tête, 1 place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75116 Paris Partager cet article Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous Commenter cet article Articles récents Culture CULTURE ET ÉDUCATION sous la COVID-19 en France 14 Janvier 2021 CULTURE ET ÉDUCATION sous la COVID-19 en France En décembre 2020, le gouvernement français suite aux conséquences de la crise sanitaire a dû rendre à nouveau un arbritrage entre les activités considérées comme essentielles et non-essentielles.... Littérature Société ÉGOLOGIE, écologie, individualisme et course au bonheur 18 Août 2019 Livre "ÉGOLOGIE, écologie, individualisme et course au bonheur" d'Aude Vidal, Édition Le monde à l'envers, 4 € Dessins de Nardo, 4€ Culture mirifique vous recommande la lecture de l’excellent livre d’Aude Vidal EGOLOGIE, Ecologie,...
Découvrez ,Archi et BD - La ville dessiné,e,, à , dé,couvrir à , la Cité, de l'Architecture et du Patrimoine sur Culturebox ! A l'occasion de l'exposition 'Archi & BD, la ville dessinée', la Cité de l'architecture et du patrimoine fait parler plusieurs dessinateurs de bande dessinée. Archi & BD. Benoît Peeters, L'histoire de la bande
Modifier mon compte Mes commandes S'identifier Nous contacter CGV Mes favoris Déconnexion Accueil Musées, Expositions Architecture / Design L'exposition Plan d'accès Avis Lieu Cité de l'Architecture et du Patrimoine, Paris 16e Date de début 9 juin 2010 Date de fin 2 janvier 2011 Programmation Dates et horaires cet évènement est désormais terminé Fermetures Lieu fermé le mardi, le 1 janvier, le 1 mai, le 25 décembre Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Présentation La Cité de l'Architecture propose de découvrir l'interaction mutuelle de deux disciplines sur plus d'un siècle de création. New-York, sorte d'icône fantasmée, appraît comme le point de départ de cette fascination réciproque dans la presse américaine. Puis vient le temps des superhéros, sauveteurs des métropoles en péril, avant que la bande-dessinée ne devienne le vecteur d'une contre-culture politisée et critique dans les années 60. En parallèle de cette évolution, les architectes réflechissent à la cité idéale, et alimentent leurs imaginaires d'utopies, notamment par le biais de la publication Archigram, dès 1961. Futuriste ou anxyogène, la ville devient ici le point de convergences de créateurs visionnaires. L'événement Archi & BD, la ville dessinée est référencé dans notre rubrique Architecture / Design. Derniers avis Il n'y a pas encore d'avis sur Archi & BD, la ville dessinée ! À voir également... Adresse du lieu Plan d'accès Cité de l'Architecture et du Patrimoine - Paris 16e1 place du Trocadéro Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris. Réseaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou Twitter MUSÉES ET CENTRES CULTURELS
En2019, Angoulême a été reconnue Ville créative de l’UNESCO pour son rôle pionnier dans le domaine de la bande dessinée. Elle intègre ainsi le cercle prestigieux des 42 villes littéraires désignées par l’UNESCO à travers le monde. Première ville littéraire de France, il s’agit d’une reconnaissance à double titre : pour
L'exposition Archi & BD - La Ville Dessinée vient d'ouvrir ses portes hier 9 juin. Bénéficiant d'une impressionnante scénographie, elle expose plusieurs dessins originaux de Ted Benoit Dans la section L'esprit Moderne avec une zone consacrée à la ligne claire - Cité Lumière Planche 11- La Villa Arpel dessin original pour Télérama HS Spécial Tati sorti en Mai 2002 et repris pour une sérigraphie par Champaka en L'infidélité, dessin pour le Nouvel Observateur en 1988 voir ci dessousEt dans la section consacrée à la Maison de Verre de Charreau - Cité Lumière planche 15, qui se passe dans une maison pour laquelle Ted Benoit s'est inspiré de la fameuse architecture de un cahier contenant un crayonné de l'album Cité LumièreL'hebdomadaire Les Inrockuptibles a réalisé un supplément de 16 pages dans lequel trois dessinateurs et trois architectes expliquent en quoi la représentation de la ville dans leurs dessins et dans leurs plans procède d'un imaginaire commun. L'architecte Louis Paillard y cite Ted Benoit, avec le dessin L'Infidélité en illustration
Archi& BD - La ville dessinée. A la cité de l'architecture, expo sur l'architecture et la BD Intéressante expo sur la place de l'architecture dans la BD et en particulier celle des villes telles New York, Paris, Tokyo l'évolution de la vision de la cité et de l'architecture dans le temps. Expo très longue, ayez du temps devant vous et ne soyez pas fatigué en y allant!
L’exposition Archi & BD - la ville dessinée », présentée à la Cité de l'Architecture jusqu'au 28 novembre, explore les relations qu’entretiennent la bande dessinée et l’architecture. En tout, 150 auteurs internationaux et 350 oeuvres sont exposées. On ne compte plus les dessinateurs de bande-dessinée qui ont été influencés par l'architecture, des premières projections de New-York au début du siècle aux dernières folies de Zaha Hadid ou Rem Koolhaas on pense à la CCTV à Pékin, notamment. Réciproquement, on sait que les architectes sont à leur tour influencés par ce genre devenu art, et certains n'hésitent pas à utiliser la narration en cases pour présenter leurs projets. La BD explore la ville, fascinée par le monde naissant qu’elle symbolise, dès le début du XXe siècle avec des auteurs comme Winsor McCay Little Nemo, George McManus La famille Illico, Frank O. King Gasoline Alley ou Alain Saint-Ogan Zig et Puce. Un thème que l'on retrouve dans les réflexions d'auteurs contemporains tels le duo Schuiten & Peeters, Enki Bilal ou Moebius… Ville imaginaire De façon chronologique, l'exposition met en avant quelques représentations de la ville dans la bande dessinée, des années 1900 à nos jours avec une présentation, en fin d’exposition, de projets particuliers la ville imaginaire de Villemolle des Requins Marteaux, le musée Hergé à Louvain-la-Neuve signé Christian de Portzamparc, la Maison de Verre, et une commande de Jean Nouvel à des auteurs de BD. Au total 150 auteurs internationaux et 350 oeuvres contribuent à cette exposition qui veut également proposer un éclairage sur la BD actuelle. Laurent Perrin
Enécho à l'exposition « Archi &BD, la ville dessinée », l'exposition-atelier dédiée au jeune public « Paris-Tokyo, villes en morceaux », met en regard l'oeuvre de deux jeunes artistes : Armelle Caron et Florent Chavouet en évoquant les villes de Paris et de Tokyo. Armelle Caron range et ordonne les plans de villes : d'un côté, un plan fidèle à la réalité avec ses rues, ses
Qu’elle fasse office de décor post-apocalyptique ou de cadre utopique à la gloire du progrès technologique, la ville a toujours excité l’imagination des dessinateurs de bande dessinée. Présentation des villes futuristes les plus spectaculaires du 9e art. Winsor McCay la ville moderne et vertigineuse Le lit de Nemo part en balade dans la ville. Dessin extrait d’un épisode de Little Nemo in Slumberland paru en 1908. Avec sa série Little Nemo in Slumberland, dont la publication démarre en 1905 dans les colonnes du New York Herald, Winsor McCay va influencer plusieurs grands noms de la bande dessinée, au premier rang desquels Moëbius ou François Schuiten. L’artiste américain y met en scène les aventures imaginaires d’un petit héros rêveur dans un paysage urbain onirique. Ce pays des merveilles regorge ainsi de gratte-ciels vertigineux, d’arches finement ciselées et de pièces de mobilier urbain aux lignes résolument inspirées par l’Art Nouveau. McCay se fait ainsi le témoin d’une époque – le XXIe siècle naissant – où la ville moderne, à la fois verticale et gigantesque, apparaît comme l’espace de tous les possibles. Son New York ville futuriste s’inspire directement des palais de stuc et des fausses statues antiques de la Columbian Exposition, une installation fameuse de l’Exposition Universelle de 1893 à Chicago. Hugh Ferriss le père de Gotham City Bâtiment futuriste The City of Tomorrow 1929 S’il n’a jamais réalisé » le moindre bâtiment, cet architecte américain a influencé la plupart des confrères de sa génération avec ses dessins de ville datant des années 1920-1930. Il est d’ailleurs considéré comme un perspectiviste » plus que comme un architecte à proprement parler. Ses gratte-ciel, dont la silhouette rappelle parfois celle des temples mayas, ont contribué à définir l’architecture Art Déco, en particulier sa série de dessins de 1929 baptisée The City of Tomorrow La métropole du futur, qui met en scène un univers urbain minéral, glacé, nocturne et dépeuplé, presque toujours traité avec de subtils clairs-obscurs et librement inspiré du Manhattan où vit et travaille Ferriss. C’est aussi au célèbre perspectiviste américain qu’on doit les premiers dessins de Gotham City, la fameuse cité sombre, décadente et malfamée où évoluera bientôt le superhéros Batman. Alain de Saint-Ogan trottoirs roulants et voitures volantes Case extraite de l’album Zig et Puce au XXe siècle d’Alain de Saint-Ogan. Dans Zig et Puce au XXIe siècle, peut-être l’album le plus célèbre de cette série démarrée en 1925, le dessinateur français détourne avec un mélange d’humour et d’admiration les images futuristes d’Albert Robida réalisés dans les années 1880, qui mettaient en scène des mégapoles transformées par le progrès technique. Dans sa ville du XXIe siècle », on retrouve donc des trottoirs roulants, des voitures volantes et même des ballons individuels pour se déplacer. Saint-Ogan imagine aussi une île flottante installée au milieu de l’océan Atlantique. Archigram la contre-utopie urbaine d’inspiration comics Ville du futur en bande dessinée Du début des années 1960 jusqu’au milieu des années 1970, six architectes anglais bouleversent l’histoire de l’architecture avec la publication du magazine Archigram. S’inspirant des codes graphiques de la bande dessinée de science-fiction – et en particulier des couvertures souvent criardes des comics – ils mettent en scène leurs utopies urbaines, mêlant l’innovation technique à la culture populaire. Si Archigram est surtout connu pour le projet Plug-in City porté par Peter Cook une ville en perpétuelle expansion où chaque immeuble et chaque commerce a sa propre durée de vie, d’autres projets de villes futuristes ont été dessinés sous forme de BD par les architectes anglais. C’est le cas notamment de la Walking City de Ron Herron, cette ville robotisée ressemblant à une machine de guerre », comme la décrit le catalogue de l’exposition Archi & BD, La Ville dessinée. Lire la suite de l’article Quand la BD imagine la ville du futur 2/2
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