IldĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d’un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 ans. La Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la
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Àpropos ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau DRAME Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. 92 %
RĂ©alisation Olivier Ducastel DurĂ©e 1 heure 37 minutes Genre Drame Langue Français 27 April 2016 108 membres Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Acteurs 16 Films similaires
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SiThĂ©o et Hugo sont dans le mĂȘme bateau amoureux, celui-ci ne vogue pas pour autant dans des eaux perdues, loin de toute humanitĂ©. Toujours, dans les films ­d’Olivier Ducastel et Jacques ­Martineau, le monde est prĂ©sent, mĂȘme si leurs hĂ©ros plongent indĂ©finiment leur regard dans celui de l’autre. ThĂ©o et Hugo se parlent de leur

ï»żCinĂ©ma La sensuelle sĂ©quence d’ouverture du film de Ducastel et Martineau ne tient pas toutes ses promesses. Reste une promenade entre Strasbourg-Saint-Denis et Stalingrad. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L’avis du Monde » – pourquoi pas Il est beau, le lancement du bateau de ThĂ©o et Hugo. C’est un de ces vaisseaux nocturnes et parisiens, illuminĂ© de rouge, dans la cale duquel des hommes se retrouvent pour faire l’amour. ThĂ©o Geoffrey CouĂ«t semble un peu intimidĂ©, comme s’il venait lĂ  pour la premiĂšre fois ; Hugo François Nambot se meut avec grĂące et assurance. Dans cet intĂ©rieur, entre lupanar et abri antiatomique, quelque part vers Strasbourg-Saint-Denis, ils se caressent, se pĂ©nĂštrent. Olivier Ducastel, Jacques Martineau et le chef opĂ©rateur filment cette sĂ©quence qui paraĂźt trĂšs longue mais dure moins d’une demi-heure, sans simulacre apparent, avec une attention soutenue et complice. Les gestes sont chorĂ©graphiĂ©s, juste assez pour Ă©lever le moment au-dessus de la trivialitĂ©, sans remettre en cause la spontanĂ©itĂ© du geste. Et le moment lui-mĂȘme apparaĂźt ainsi riche de toutes les possibilitĂ©s, qu’il reste un instant de grĂące sans suite ou le dĂ©but d’une histoire. Documentaire prophylactique Ce qui vient aprĂšs n’est pas un naufrage, mais c’est comme si le paquebot se transformait en canot de sauvetage. Le parti pris est celui du temps rĂ©el », une illusion qu’il faut manier avec prudence, tant elle oblige Ă  comprimer dans le temps si rapide du cinĂ©ma toute la lenteur du quotidien, fĂ»t-il nocturne. Ducastel et Martineau suivent ThĂ©o et Hugo Ă  la sortie de la boĂźte, saisissent les galanteries qu’ils Ă©changent avant que ne se noue un conflit le premier ne s’est pas protĂ©gĂ©, le second est sĂ©ropositif. Ils suivent un itinĂ©raire flĂ©chĂ© dans l’Est parisien entre canal Saint-Martin et Stalingrad, passant par l’hĂŽpital Saint-Louis oĂč ils mettent en place le palliatif Ă  la nĂ©gligence de ThĂ©o. MalgrĂ© l’engagement des deux comĂ©diens, malgrĂ© la complaisance du dĂ©cor, la libertĂ© de la sĂ©quence d’ouverture s’est Ă©vaporĂ©e. La visite Ă  l’hĂŽpital se voit comme un documentaire prophylactique, les tentatives d’humour tombent Ă  plat. Ce n’est que par instants que ThĂ©o et Hugo retrouvent le sens du danger et l’intensitĂ© qui prĂ©sidĂšrent Ă  leur rencontre charnelle. Film français d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec Geoffrey CouĂ«t et François Nambot 1 h 37. Sur le Web Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau (France 2015), film de Olivier Ducastel, Jacques Martineau avec Geoffrey CouĂ«t, Mario Fanfani, François Nambot, Bastien Gabriel - THĂ©O & HUGO DANS LE MĂȘME BATEAU (Drame) - Cinema, film Ă  l'affiche

Naissance de lÂŽamour en temps rĂ©el, par Ducastel et sĂ©quence d’ouverture, une vingtaine de minutes dans un sex-club de la capitale française, est impressionnante rien ne nous avait vraiment prĂ©parĂ©s, dans la filmographie d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Ă  une observation aussi crue et juste du sexe entre mecs dans ce qu’on appelle familiĂšrement une “boĂźte Ă  cul”. DĂ©coupage Ă©nergique, rapports non simulĂ©s, musique tapageuse de Karell & Kuntur et lumiĂšre stroboscopique – tout concourt Ă  une exploration rĂ©ussie de ce qui fait, “souvent” selon le duo de rĂ©alisateurs ainsi qu’ils l’expliquent en dossier de presse, la premiĂšre rencontre de deux hommes homosexuels. C’est donc lĂ , dans une caverne de dĂ©bauche et d’épanouissement des corps, qu’Hugo et ThĂ©o se rencontrent, Ă©treintes passionnĂ©es et coĂŻt fiĂ©vreux aprĂšs qu’un regard ardent un eye contact prolongĂ© les a plongĂ©s dans les bras l’un de l’autre. Il est quatre heures du matin, ils n’ont “pas bu tant que ça” ; le club les rejette vingt minutes plus tard sur les trottoirs du 2e arrondissement, il est 4h20 et peut-ĂȘtre l’heure d’apprendre Ă  mieux se connaĂźtre, ailleurs. Sauf qu’Hugo est sĂ©ropositif, et que dans le feu de l’action, ThĂ©o a oubliĂ© de mettre une capote ; d’oĂč panique – mĂȘme en 2016, le VIH est toujours une rĂ©alitĂ©. S’ensuit une bonne demi-heure de course aux urgences de l’hĂŽpital Saint-Louis, qui fait curieusement ressembler le film Ă  un tract Sida Info Services tout y passe, de l’appel au NumĂ©ro Vert dĂ©diĂ© Ă  l’explication minute par minute de l’infirmiĂšre de garde. Ce n’est pas la partie la plus rĂ©ussie de ThĂ©o & Hugo vont en bateau dont le titre emprunte au CĂ©line et Julie vont en bateau 1974 de Rivette et qui lorgne, pour le cĂŽtĂ© temps rĂ©el, vers le ClĂ©o de 5 Ă  7 1962 de Varda, mĂȘme si la tension est palpable et rappelle l’engagement louable des rĂ©alisateurs pour la lutte contre la maladie on se souvient du joli Jeanne et le garçon formidable en 1998. Ce qui vient ensuite interpelle plus, juste dĂ©ambulation dans les rues de l’Est de Paris qui dresse, l’air de rien, la topographie de la ville dans ce qu’elle est aujourd’hui, et telle que les jeunes gens modernes la parcourent du canal Saint-Martin jusqu’à la place Stalingrad, oĂč l’on s’arrĂȘte prendre un kebab servi par un immigrĂ© syrien qui a un avis sur le conflit en cours dans son pays ; en attendant le premier mĂ©tro, oĂč l’on croise la plus toute jeune femme qui part faire le mĂ©nage dans les hĂŽtels de luxe. C’est le goĂ»t de Ducastel et Martineau pour “le vrai Paris” et “les vrais Parisiens”, tels que le sont eux-mĂȘme ThĂ©o et Hugo, bien conscients du fait que, plus tard, ils se sĂ©pareront sans doute mais qui, audacieux, se disent qu’une histoire d’amour, pour l’heure, pourrait valoir la peine.

ThĂ©oet Hugo dans le mĂȘme bateau. Un Long-mĂ©trage de Olivier Ducastel, Jacques Martineau. Produit par Ecce Films. Sortie en France : 27/04/2016. Synopsis. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux

Accueil > Théo et Hugo dans le mÃÂȘme bateau Retour à la selection Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mÃÂȘlent en une étreinte passionnée. Passé lñ€ℱemportement du désir et lñ€ℱexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour Olivier Ducastel, avec Geoffrey CouÃt, 1h37, FranceHoraires du 24 au 30 Août La vidéo

Interviewwith Olivier Ducastel, Jacques Martineau, Geoffrey Couet and François Nambot about their film "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau":ThĂ©o and Hugo enco Du cul en premier, du cul et plein de cul ; pour un temps, on se croirait revenu au Rectum d’IrrĂ©versible
 LumiĂšres bleues et soleils rouges, backrooms et beats hardcore musique ad hoc de Karelle et Kuntur, hommes partout qui rĂŽdent, qui s’empoignent et qui s’imbriquent. Il y a ThĂ©o et Hugo qui baisent parmi eux, et un peu plus en fait. En train de tomber amoureux, mais sans le savoir encore car oui, un coup de foudre est possible mĂȘme au fond d’une cave Ă  partouze. ThĂ©o est lĂ , adossĂ© contre un mur en pierres voĂ»tĂ©, il contemple Hugo et il semble Ă©bahi. FragmentĂ©s d’abord, les voilĂ  ensemble l’un contre l’autre, puis l’un dans l’autre au milieu des rĂąles, des Ă©treintes et des saillies, avec seulement leurs baskets aux pieds
 La scĂšne, longue, sensuelle et magnifique, sublime la valse brutale des corps et des dĂ©sirs, et plus tard celle, intime, des regards qui se croisent, de ceux qui se sont trouvĂ©s
 Et puis crispation soudain, crispation dĂšs les premiers mots Ă©changĂ©s, dĂšs que ThĂ©o et Hugo se retrouvent dehors et revĂȘtus, la nuit dans Paris solitaire, Paris j’ai pas sommeil, Paris tout chaud, et puis se parlent. Tristesse alors, ĂŽ tristesse que d’ouvrir le film par une incroyable sĂ©quence de vingt minutes, affolante et coite et moite, pour venir ensuite compromettre le film par des dialogues empreints, le plus souvent, d’une banalitĂ© dĂ©sarmante et que les deux comĂ©diens, Geoffrey CouĂ«t et François Nambot, ont bien du mal Ă  soutenir malgrĂ© leur absolu dĂ©vouement. Beaucoup ont louĂ© le cĂŽtĂ© volontairement naĂŻf de la chose on cite volontiers Jacques Demy pour justifier ça, quel malheur
, sauf que cette supposĂ©e naĂŻvetĂ©, lourde dans les Ă©changes et pour l’ensemble du film, rĂ©siste mal Ă  la magie insouciante et enchanteresse du rĂ©alisateur nantais en tout cas jusqu’à Une chambre en ville. Ici tout paraĂźt plus affectĂ©, plus signifiant. Et plus didactique aussi dans cette rĂ©alitĂ© du Sida lĂ  et toujours lĂ , et mĂȘme si on n’en parle moins, et mĂȘme si on n’en parle plus entravant la relation de ThĂ©o et Hugo, ramenĂ©e pourtant Ă  une quinzaine de minutes aux allures de campagne de prĂ©vention sur le traitement d’urgence en cas de rapport Ă  risques, ou un court-mĂ©trage dĂ©modĂ©, ressorti des vieux cartons de 3 000 scĂ©narios contre un virus ou L’amour est Ă  rĂ©inventer. Ou mĂȘme une espĂšce de mode d’emploi exhaustif on a le droit aux effets secondaires et Ă  chaque pilule avalĂ©e, du dĂ©lire
 rajoutĂ© lĂ  pour faire acte de charitĂ©, d’on ne sait quelle bonne volontĂ©. D’ailleurs on n’en parlera plus vraiment aprĂšs, affaire quasi rĂ©glĂ©e, une pĂ©ripĂ©tie en moins dans le parcours amoureux des deux amants qui se promettent de vivre ensemble pour les vingt prochaines annĂ©es
 Et le film de vouloir traiter certains sujets d’actualitĂ© dits "socio-sensibles" de cette mĂȘme façon, bĂ©ate et gauche les femmes qui travaillent la nuit, ThĂ©o qui rumine son possible engagement humanitaire, un Syrien qui parle de son pays d’avant la scĂšne est d’un amateurisme presque gĂȘnant, une parisienne des gens et de sa retraite
 Olivier Ducastel et Jacques Martineau veulent dire des choses de notre sociĂ©tĂ© et de notre quotidien, mais trop vite, grossiĂšrement, maladroitement, et confronter ces choses Ă  la nouveautĂ©, Ă  la fĂ©brilitĂ© de la rencontre. Il fallait, au contraire, faire fi des jolis discours et inscrire les deux amants dans un autre espace-temps, celui du sentiment amoureux qui vous laisse dans votre bulle, sur votre petit nuage, loin du monde et des autres Paris n’est pas dĂ©sert pour rien, et qui Ă©chapperait Ă  la platitude de belles paroles, exacerbant davantage le romantisme de n’importe quelle situation, l’affranchissant de tout sermon. Du romantisme crachĂ© jurĂ© comme une balade en VĂ©lib’, comme un sprint le long du canal Saint-Martin, comme des yeux dans les yeux qui s’éternisent dans un premier mĂ©tro, et cette fin Ă  la OrphĂ©e oĂč tout peut recommencer
 LĂ  tout Ă  coup, Ducastel et Martineau visent droit au cƓur, balardent le superflu, Ă©voquent simplement ces petits riens qui font le tout d’un amour naissant qui vous tombe dessus. Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur SEUIL CRITIQUES Haut perchĂ©s.
Dansce club parisien rĂ©servĂ© aux garçons oĂč tout le monde Ă©volue dans une Ă©galitaire nuditĂ©, le blond ThĂ©o (Geoffrey CouĂ«t) est hypnotisĂ© par Hugo (François Nambot), le brun, en train de faire
Synopsis Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour 11Production et distribution 4Box Office cumulĂ©Box Office chronologieSorties Ă  l'international 6PaysDistributeurAcheteurDate de sortieTitre localDĂ©solĂ©, aucun rĂ©sultat ne correspond Ă  votre 11GĂ©nĂ©rique dĂ©taillĂ© 15Mentions techniquesLong-mĂ©trageSous-genres Drame, RomanceLangue de tournage FrançaisAutre pays coproducteur FranceNationalitĂ© 100% français FranceAnnĂ©e de production 2016Sortie en France 27/04/2016Etat d'avancement SortiType de couleurs Couleur
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ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau AllocinĂ© Presse AllocinĂ© Spectateur TĂ©lĂ©rama Film ComĂ©die sentimentale, France, 2016, 1h37 Voir la bande annonce DĂšs qu'il voit Hugo un soir trĂšs tard dans un sex-club, ThĂ©o est subjugĂ©. Leurs deux corps finissent par se
RĂ©compensĂ© par le Teddy Award du public Ă  la derniĂšre Berlinale, "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau", en salles mercredi, met en scĂšne de façon inĂ©dite et sensible une romance homosexuelle confrontĂ©e Ă  la menace du sida. Ce film, huitiĂšme long mĂ©trage des cinĂ©astes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, donne l'illusion d'avoir Ă©tĂ© tournĂ© en temps rĂ©el, rappelant l'esprit et le souffle de la Nouvelle vague. Il dĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d'un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 ans. La Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la Culture. Fin fĂ©vrier, Audrey Azoulay a annoncĂ© son intention de modifier les critĂšres sur lesquels repose l'interdiction des films aux moins de 18 ans, afin de "conforter" les avis de la commission de classification et de limiter les recours en justice. Une dĂ©cision qui fait suite aux victoires judiciaires d'une association proche des milieux catholiques traditionalistes contre plusieurs films dont "La Vie d'AdĂšle" d'Abdellatif Kechiche ou "Love" de Gaspar NoĂ©. La ministre s'appuie sur les propositions contenues dans un rapport du Centre national du cinĂ©ma CNC qui prĂ©conise d'abandonner l'interdiction "automatique" d'un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scĂšnes de sexe non simulĂ©es ou de trĂšs grande violence". L'Ă©motion indicible du coup de foudre Couple Ă  la ville comme Ă  la scĂšne, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, duo de cinĂ©astes rĂ©vĂ©lĂ© par "Jeanne et le garçon formidable" 1998 et "DrĂŽle de FĂ©lix" 2000, cĂ©lĂšbrent dans ce nouveau film la naissance d'un amour entre deux garçons, insistant pour la premiĂšre fois sur l'Ă©motion indicible du coup de foudre et du dĂ©sir sexuel qui peut faire oublier la prĂ©vention du sida. Abordant leur sujet de façon presque documentaire Ă  certains moments, les rĂ©alisateurs signent une rĂ©elle et Ă©mouvante histoire d'amour, oĂč les sentiments plus forts que tout rĂ©sistent Ă  l'adversitĂ©. AprĂšs une rencontre dans l'anonymat des corps et une Ă©treinte passionnĂ©e, ThĂ©o et Hugo, magistralement interprĂ©tĂ©s par Geoffrey CouĂ«t, vu dans le Saint-Laurent de Bertrand Bonello, et la rĂ©vĂ©lation François Nambot, se dĂ©grisent en pleine nuit dans les rues de Paris. A l'aune de leur amour naissant mais aussi de la menace qui pĂšsent sur eux, du fait de leur imprudence. "Nous savions dĂšs que nous avons lancĂ© l'Ă©criture, qu'il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catĂ©gorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinĂ©ma français. Cela nous a offert une grande libertĂ©", explique Olivier Ducastel. "Cela ne valait pas la peine de se mettre en marge si c'Ă©tait pour produire Ă  la fin des images Ă©dulcorĂ©es. Nous voulions vĂ©rifier qu'il Ă©tait possible de filmer la sexualitĂ© en s'Ă©cartant Ă  la fois des interdits moraux et de la grammaire classique des films pornographiques", ajoute-t-il. Pour la premiĂšre fois, la prophylaxie prĂ©-exposition PrEP, nouvelle stratĂ©gie de prĂ©vention du VIH Ă  mettre en place 48 heures aprĂšs un rapport sexuel Ă  risque, est Ă©galement abordĂ©e au cinĂ©ma de façon explicite et pĂ©dagogique.
Filmannonce de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau - sortie le 27 avril

ThĂ©o et Hugo se rencontrent dans un sexclub parisien, une cave oĂč l’on partouze en chaussettes –basket. LĂ , des hommes se reluquent, se touchent, se sucent et se pĂ©nĂštrent. Mais eux, ThĂ©o et Hugo vont fabriquer de l’amour, ici Ă  4h57, un samedi soir dans un sexclub parisien. Jacques Martineau et Olivier Ducastel, 20 ans aprĂšs Jeanne et le garçon formidable, nous livrent un film d’amour, un film social et un film militant. Rien que ça. ThĂ©o et Hugo vont tomber amoureux en une nuit, en une baise, un en regard. En ouverture, l’une des plus belles scĂšnes de sexe du cinĂ©ma français Ă  mon humble avis. Vingt-cinq minutes de sensualitĂ©, de transpiration, de fougue et d’émotion. Oui parce que le plaisir sexuel est une Ă©motion et qu’elle est bien communicative, que l’on soit homo, hĂ©tĂ©ro, fille ou garçon. De leur dĂ©sir fou va naĂźtre de l’amour pur. Un coĂŻt subjuguant, un moment prĂ©sent oĂč l’on oublie tout. MĂȘme la capote. Quand le rĂȘve prend le dessus sur le rĂ©el, quand on oublie qu’il existe en ce bas monde des putains de maladies qui nous tuent, exactement Ă  ce moment prĂ©cis, quand on vogue dans les cieux extatiques, la chute peut ĂȘtre violente. La beautĂ© de ce film se joue sur ce moment-lĂ . Qu’est-ce qui fait que l’on ne se protĂšge pas toujours alors mĂȘme que l’on connait pertinemment les risques ? Pas de jugement. Pas de moral. Ça arrive. A tout le monde. A qui la faute ? A celui qui pĂ©nĂštre ? A celui qui n’a rien dit ? Chacun ronge son frein et voudrait bien revenir en arriĂšre, juste Ă  cet instant oĂč l’on a dĂ©connectĂ©. Cet abyme, ThĂ©o et Hugo vont le traverser dans le mĂȘme bateau, comme une premiĂšre Ă©preuve Ă  leur amour. Le film suit, en temps rĂ©el, leurs pĂ©rĂ©grinations dans un Paris nocturne et dĂ©sert, de l’hĂŽpital Saint-Louis au quai de la villette. Les histoires d’amour commencent mal, parfois. Les deux rĂ©alisateurs nous offrent aussi un film militant et informatif. On pourrait croire Ă  une communication pour Sida Info Service, mais la cause est si importante, qu’on ne peut que le saluer. Que faire si cela nous arrive ? Appeler le 0800 840 800, aller Ă  l’hĂŽpital, prendre le traitement prĂ©ventif, etc. Mais la fiction n’est pas pour autant un prĂ©texte, juste l’occasion de donner quelques informations. Puisque l’art peut Ă©veiller les consciences, il peut bien conseiller nos Ăąmes Ă©garĂ©es. Ducastel et Martineau nous parle aussi des oubliĂ©s de la nuit, de ceux que l’on ne voit pas et qui triment dans l’ombre. La femme de mĂ©nage que l’on croise dans le premier mĂ©tro, le Syrien vendeur de Kebab, ces femmes et ces immigrĂ©s Ă  qui on laisse le sale boulot, comme ils disent
 Paris la nuit n’ai pas que festive. Elle est aussi travailleuse, des petites mains qui ont tant de chose Ă  dire. Elles racontent les petites retraites ou la guerre au pays, mais il y a aussi de la fiertĂ© dans les regards, celle d’ĂȘtre debout avant tout le monde et de gagner son pain. ThĂ©o et Hugo les Ă©coutent en voguant Ă  leur amour naissant. Si la mort doit les rattraper, il faut courir vite. Comment est-ce possible que cette fougueuse rage de vie soit anĂ©antie par un si beau moment de sexe. La vie serait-elle Ă  ce point perfide ? Oui. En 2016, le Sida est encore lĂ  et il se transmet mĂȘme quand le sexe est amour.

Dansle Nordeste brĂ©silien, berceau de cette danse traditionnelle, la pluie est particuliĂšrement attendue, et c’est la fĂȘte quand elle finit par arriver. EspĂ©rons tout de mĂȘme qu’elle se fasse discrĂšte pendant les Samedis de l’Ethno ForrĂł na chuva fera de vous de petites tornades sur pattes et viendra vous rincer les oreilles. + stage de forrĂł avant le concert. - Jean Luc
Film Comédie sentimentale, France, 2016, 1h37Moins de 16 ansVFHDDÚs qu'il voit Hugo un soir trÚs tard dans un sex-club, Théo est subjugé. Leurs deux corps finissent par se rencontrer dans une étreinte passionnée. Les deux jeunes hommes partent ensemble et se mettent à déambuler dans la nuit. Hugo, séropositif en traitement depuis longtemps, réalise que Théo n'a pas utilisé de préservatif...Critiques presseEntre 5 et 7 heures du matin, ils se rencontrent, s'aiment. Un superbe exercice de mise en scÚne, un regard franc et généreux sur l'amour gay. Continuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorieContinuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorie ThĂ©ohugo dans le mĂȘme bateau & ECCE FILMS prĂ©sente Distribution France Ă©PICENTRE FILMS / Daniel CHAbANNES 55, rue de la Mare 75020 Paris 01 43 49 03 03 / info@epicentreïŹ France karine DURANCE 06 10 75 73 74 durancekarine@yahoo.fr MatĂ©riel presse disponible sur WWW.EPICENTREFILMS.COM. SYNOPSIS Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o Dwyane Wade et sa femme Gabrielle Union ont pour habitude de partager certaines photos assez osĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, pour le plus grand plaisir de leurs nombreux abonnĂ©s. Mais pendant leurs derniĂšres vacances, ils viennent peut-ĂȘtre de franchir la ligne rouge
 Dwyane Wade n’est plus en NBA depuis un certain temps, mais il continue de faire les gros titres rĂ©guliĂšrement, c’est aussi ça ĂȘtre une lĂ©gende. S’il ne fait pas parler pour ses exploits sur le terrain, c’est dĂ©sormais sa vie qui passionne les fans, lui qui est dĂ©sormais dirigeant au Jazz d’Utah et influenceur Ă  ses heures perdues. Il retrouve clairement une seconde jeunesse sur Instagram, aux cĂŽtĂ©s de sa femme Gabrielle Union. Le couple vedette partage ses vacances aux quatre coins du monde, des moments de vie en famille avec Zaire, Zaya, ou la petite derniĂšre Kaavia, et surtout quelques moments intimes, comme lors de leur rĂ©cent voyage en Espagne. À 40 et 49 ans, Flash et sa compagne s’aiment comme au premier jour, et ils ne devraient pas se quitter avant un bon moment. Dwyane Wade croque » sa femme en vidĂ©o ! Et alors qu’ils sont plongĂ©s dans un terrible scandale Ă©cologique, puisqu’ils ne respectent pas du tout les mesures mises en place par le gouverneur de Californie pour lutter contre la terrible sĂ©cheresse qui ravage l’état, les tourtereaux ont dĂ©cidĂ© de partager une vidĂ©o particuliĂšrement osĂ©e sur les rĂ©seaux. On y voit clairement Dwyane Wade croquer le postĂ©rieur de sa femme
 Dwyane Wade??? 😳😳😳 Camisa 23 NBA camisa_23 August 23, 2022 Pour une raison que tout le monde ignore, et mĂȘme lui sans doute, Dwyane Wade a dĂ©cidĂ© de mordre les fesses de Gabrielle Union alors qu’elle enregistrait une vidĂ©o pour ses rĂ©seaux. L’incomprĂ©hension est totale chez les internautes, mĂȘme s’ils n’ont pas vraiment Ă©tĂ© choquĂ©s par la sĂ©quence. Pour certains, c’est simplement reprĂ©sentatif des anciens joueurs NBA. Retired players are always wild— đ—Ÿđ—źđ—»đ—°đ—Č 𝗛𝘂𝗿𝘀𝘁 dhiiist August 24, 2022 Les joueurs retraitĂ©s sont fous Dwyane Wade et Gabrielle Union aiment partager avec leurs fans, mais ils commencent peut-ĂȘtre Ă  partager un peu trop
 Les internautes se seraient sans doute bien passĂ©s de cette sĂ©quence pour le moins intime entre les deux amoureux.
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Ballet des corpsDerriĂšre un titre affichant des faux airs de comptine, le nouveau film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau s’exhibe pourtant d’entrĂ©e de jeu dans une cruditĂ© la plus totale, par une sĂ©quence d’ouverture Ă  la fois dĂ©stabilisante et envoĂ»tante. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et Hugo se remarquent, se dĂ©sirent, se tournent autour et finissent par cĂ©der Ă  une pulsion de l’instant, fiĂ©vreuse et intense. Cette longue scĂšne de sexe, d’une durĂ©e de vingt minutes, introduit le spectateur au cƓur d’une ambivalence qui exprime d’emblĂ©e certains enjeux du film, Ă  la fois esthĂ©tiques et narratifs. Dans la cruditĂ© de ce qu’elle livre Ă  la perception du spectateur – la pĂ©nombre rougeĂątre des backrooms permettant ici de ne pas tout montrer – cette sĂ©quence de sexe non simulĂ©e parvient Ă  recrĂ©er un espace et une atmosphĂšre d’intimitĂ©, dans un champ filmique baignĂ© pourtant par la nuditĂ© des partenaires. Sur fond d’une musique Ă©lectro entraĂźnante, les corps de ThĂ©o et Hugo inscrivent leur rencontre dans une temporalitĂ© en quelque sorte dĂ©rĂ©glĂ©e, qui s’exprimera pleinement dans un fragment fantasmĂ©, aux allures presque kitsch, digne d’une toile de Pierre et Gilles. Un simple Ă©change de regards entre les deux hommes suffit alors pour suspendre pendant quelques minutes le temps de la narration, et mieux isoler et extirper leurs corps de cette chorĂ©graphie nocturneL’habilitĂ© du film consiste alors Ă  faire de cet apparent dĂ©rĂšglement de la rencontre une vĂ©ritable richesse narrative. Que reste-t-il Ă  dĂ©couvrir de l’autre lorsque l’on vient de cĂ©der au dĂ©sir de l’instant ? Le dĂ©sir amoureux garde-t-il des conditions de possibilitĂ© d’émergence ? Une perspective que semble tout de suite menacer la crainte de la transmission du VIH, car si Hugo fait rapidement l’aveu Ă  ThĂ©o – de maniĂšre dĂ©tournĂ©e – de sa sĂ©ropositivitĂ©, l’immĂ©diatetĂ© du dĂ©sir a dĂ©jĂ  fait baisser la garde des deux hommes. La temporalitĂ© du film semble alors subir elle aussi de plein fouet et par ricochet cet aveu d’Hugo, et fait coĂŻncider le temps rĂ©el avec le temps du rĂ©cit. Alors que la rencontre entre les deux hommes a lieu vers 4h30 du matin, nous les quitterons vers 6h, dans un Paris qui s’éveille au moment du premier utilisation du temps rĂ©el Ă©vite la revendication de l’exercice de style a contrario, par exemple, de Victoria de Sebastian Schipper, autre film noctambule pour mieux Ă©pouser la temporalitĂ© propre aux personnages et leur permettre de jongler entre l’urgence de trouver un traitement de post-exposition au virus, et l’irrĂ©sistible envie de dĂ©couvrir l’autre. Impossible Ă©galement, pendant ces 90 minutes, de ne pas penser Ă  l’angoisse que vit ClĂ©o de 5 Ă  7, dans le film d’AgnĂšs Varda, dans lequel le temps rĂ©el se confondait avec l’attente de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Le temps rĂ©el devient ici celui de la dĂ©ambulation de ThĂ©o et Hugo, du quartier de SĂ©bastopol jusqu’à Stalingrad et Anvers, et permet aux rĂ©alisateurs d’explorer un Paris presque vide, marginal, qui laisse un champ filmique aussi vaste que du cadreLa dĂ©ambulation nocturne des personnages se transforme ainsi en une ballade improvisĂ©e, modelĂ©e par les alĂ©as des discussions auxquelles se livrent les deux hommes, entre le dĂ©voilement de soi et des instants, imprĂ©visibles, de rupture et de fermeture Ă  l’autre. Un brin littĂ©raires, les rĂ©pliques du film deviennent les symptĂŽmes de ce jeu de sĂ©duction, et portent en elles les cheminements intĂ©rieurs et spontanĂ©s des deux hommes. C’est comme si nous avions fabriquĂ© de l’amour » fait par exemple remarquer Hugo Ă  la sortie du club. C’est peut-ĂȘtre ce mĂȘme jeu de langage qui impose au film, comme malgrĂ© lui, une filiation avec certains archĂ©types cinĂ©matographiques de la Nouvelle Vague » le cadre filmique devient un espace de crĂ©ation, un cadre mouvant, comme s’il obĂ©issait entiĂšrement Ă  la trajectoire improvisĂ©e des deux hommes. À ce titre, cette nouvelle rĂ©alisation rappelle Ă©galement quelques instants de marche nocturne de Jean et Lara dans Les Nuits fauves, non tant dans le croisement thĂ©matique de la maladie que dans la mise en situation de personnages rĂ©els comme dans le film de Cyril Collard, le mĂ©decin interprĂšte ici son propre rĂŽle. Ou encore lors de cette sĂ©quence matinale de mĂ©tro parisien, durant laquelle les passagers rĂ©els deviennent les figurants d’un cadre filmique qui laisse peut-ĂȘtre esquisser les prĂ©misses d’un rapprochement amoureux. C’est d’ailleurs dans cette ambition que se dessine peut-ĂȘtre la plus belle gĂ©nĂ©rositĂ© du film inscrire les personnages dans un cadre filmique en perpĂ©tuel mouvement, grĂące Ă  des travellings nocturnes, qui deviennent peut-ĂȘtre les tentatives de ThĂ©o et Hugo pour repousser ensemble les limites psychologiques du cadre dans lequel pourrait les enfermer la maladie. Pouvezvous regarder ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau sur un service de streaming ? Nous comparons Disney+, Netflix et Amazon Prime Video pour vous montrer le meilleur endroit oĂč regarder ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau. Trouvez oĂč regarder votre film prĂ©fĂ©rĂ© ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau aujourd’hui en streaming avec un essai gratuit. Accueil CinĂ©ma ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau, une romance gay dans Paris... ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau, Copyright Ecce Films PassĂ©es les 20 minutes trĂšs explicites et presque brutales, ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau navigue sur les eaux du film d’auteur. Discussions, passion, circonvolutions, les deux hĂ©ros tournent autour de la peur du Sida et de leur quotidien somme toute banal. Si le dĂ©marrage met tout de suite dans le bain, le film se concentre surtout sur une romance gay qui ouvre au monde. Un film touchant et intimiste. ThĂ©o et Hugo frĂ©quentent les back rooms parisiennes sordides, aux Ă©changes immĂ©diats et sans pincettes. C’est pourtant au coeur de cet amas de chair en fusion qu’ils se rencontrent, dans une fulgurance magnifiĂ©e par le sexe, mais au-delĂ  du simple plaisir charnel. Les rĂ©alisateurs insistent sur les regards. Geoffroy CouĂ«t et François Nambot se dĂ©vorent du regard, le crush est palpable. Le reste de l’univers n’existe plus, les autres protagonistes de l’orgie sont relĂ©guĂ©s au second plan. La chair ne fait relayer que l’information de l’épiderme au coeur, du coeur au cerveau, le reste n’est que philosophie. C’est pourtant dans ce moment hors du temps que le drame survient. Un des deux partenaires est sĂ©ropositif, exposant l’autre aux affres de la maladie, de la trithĂ©rapie, de la diffĂ©rence. C’est sur ces bases bancales que dĂ©bute une histoire d’amour toute en retenue et en confidences. Les deux amants traversent Paris, se frĂŽlant, se fuyant mais se retrouvant toujours, comme deux amants irrĂ©sistiblement attirĂ©s l’un par l’autre. MalgrĂ© la peur de la contamination, malgrĂ© les diffĂ©rences, les deux hommes dĂ©ambulent dans les rues et Ă©changent leurs confidences Ă  coeur ouvert, rĂ©vĂ©lant leur soif de l’autre et leur solitude. Ne pas se laisser heurter par un dĂ©but trĂšs cru et frontal. Les hĂ©ros cherchent le contact et l’extase comme des portes de sortie. En se trouvant, ils rentrent dans une nouvelle phase de leur vie, Ă©perdument. Le film est avant tout le rĂ©cit d’une rencontre, d’un coup de foudre entre deux hommes. La nuit est leur tĂ©moin et leur irrĂ©sistible attraction ne pose aucune question, comme une Ă©vidence. Et si le bateau doit voguer sur des eaux troublĂ©es, ils l’acceptent de bon coeur. Olivier Ducastel et Jacques Martineau livrent un opus tour Ă  tour brutalement explicite puis magiquement onirique. ThĂ©o et Hugo font partie de cette jeunesse avide d’amour et d’avenir, tout simplement. [vc_text_separator title= »SYNOPSIS ET INFOS » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »]Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Sortie le 27 avril 2016 DurĂ©e 1h37 RĂ©alisateur Olivier Ducastel, Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani Genre Drame [vc_text_separator title= »BANDE ANNONCE » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »] nkudf.
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  • theo et hugo dans le meme bateau