Il était une fois dans l’Ouest – Sergio Leone Il était une fois dans l’Ouest se dévoilait dans les salles obscures italiennes il y a cinquante ans. Mémoires du Cinéma’ retrace l’histoire de la conception de ce classique et chef-d’œuvre du cinéma signé Sergio Leone via les notes de production, la presse de l’époque, le regard de quelques grands réalisateurs, et plus encore… Il était une fois dans l’Ouest – affiche française Après les succès commerciaux de Pour une poignée de dollars suivi de Et pour quelques dollars, Sergio Leone tourne Le Bon, la Brute et le Truand, un troisième western et le dernier volet de ce qui va devenir la trilogie du dollar ». Trois films qui vont lancer la carrière de Clint Eastwood et donner une stature internationale à son réalisateur. Pourtant, ce dernier souhaite passer à autre chose. Il envisage d’adapter à l’écran The Hoods, le roman d’Harry Grey, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition. Compte tenu de sa notoriété, il espère convaincre les studios hollywoodiens… Un western pour une poignée de dollars Au début des années 1960, Sergio Leone a déjà acquis une solide expérience en tant qu’assistant-réalisateur. Il a ainsi travaillé sous la direction de Vittorio De Sica, Carmine Gallone, Mario Camerini, Mario Bonnard, mais aussi Robert Wise, William Wyler, Fred Zinnemann ou Robert Aldrich, bien qu’il se soit querellé avec le cinéaste lors du tournage de Sodome et Gomorrhe 1962. Malgré son péplum, genre à la mode à l’époque, Le Colosse de Rhodes, le premier film qu’il réalise en solo, Leone est au creux de la vague, comme beaucoup de réalisateurs italiens. Avec Pour une poignée de dollars et un budget dérisoire 200 000$, il s’attaque, sous le pseudonyme de Bob Robertson allusion au pseudonyme de son père Roberto Roberti, à un remake de Yojimbo, d’Akira Kurosawa, qu’il transpose dans le monde du western. L’initiative de tourner des westerns en Europe n’est pas nouvelle. Les Espagnols exploitent déjà le filon et les Allemands, avec la série des Winnetou, une adaptation des romans de Karl May, ont trouvé en Croatie leur nouveau Far West. Sergio Leone aurait souhaité une vedette hollywoodienne pour interpréter le rôle principal. Les noms de Charles Bronson, Henry Fonda et James Coburn ont été avancés. Pour des raisons budgétaires ou autres l’agent d’Henry Fonda ne lui aurait pas remis le script, la production renonce. Elle songe alors à Richard Harrison, un acteur américain de série B installé en Italie. L’accord ne se fait pas, mais celui-ci recommande cependant un certain Clint Eastwood, qui a entre autres l’avantage de monter à cheval. Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Il était une fois l’Amérique… Peu optimiste sur le potentiel commercial de Pour une poignée de dollars, le distributeur opte pour une diffusion limitée en Italie, en septembre 1964. Le bouche à oreille va faire son effet et le film remporter un succès public inattendu, la critique étant partagée. Pour des problèmes de droits, il ne sortira aux États-Unis que dix-huit mois plus tard. Entre temps, Sergio Leone réalise Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand. Cette trilogie du dollar » ou de l’Homme sans nom » va donner ses lettres de noblesse au western spaghetti », lancer la carrière de Clint Eastwood et donner à son réalisateur une stature internationale. Cependant, Leone entend passer à autre chose. L’idée a germé dans son esprit pendant le tournage du Bon, la Brute et le Truand. Il veut adapter à l’écran The Hoods roman d’Harry Grey, le pseudonyme de Herschel Goldberg, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition… Il pense que sa notoriété va lui faciliter la tâche. Il aurait ainsi rencontré Warren Beatty, acteur et aussi producteur, alors dans une mauvaise passe, mais qui ne donne pas suite. Néanmoins, quelques mois plus tard, celui-ci interprétera et coproduira Bonnie and Clyde sous la direction d’Arthur Penn. Partenaire sur la Trilogie », United Artists refuse de se lancer dans l’aventure, tout comme Paramount. Le projet serait trop coûteux et peu rentable. Sergio Leone renonce à ce qui deviendra plus tard Il Etait une fois en Amérique mais finit par accepter les moyens que Paramount met à sa disposition pour réaliser un nouveau western… à la condition de garder le contrôle sur le film. Ce qu’il obtient. Développement de l’histoire Peu avant Noël 1966, dans une salle de cinéma qui vient de projeter Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone rencontre Bernardo Bertolucci et lui demande ce qu’il pense du film. Bertolucci a aimé et s’en explique. À la fin de la conversation, Leone lui propose de travailler sur le scénario de son nouveau film. Comme Bertolucci n’a rien en chantier depuis Prima della rivoluzione 1964, il accepte l’offre. Dario Argento, qui n’est encore que critique de cinéma, rejoint l’équipe. Entre janvier et mars 1967, ils revoient plusieurs westerns… américains. En février 1982, lors d’un entretien avec Christopher Frayling, l’un de ses biographes, Sergio Leone déclarera … l’idée de départ était d’utiliser certaines conventions du western américain, ainsi que toute une série de références à des westerns spécifiques pour raconter ma version de la naissance d’une nation. » et de poursuivre, … je voulais faire un film qui serait … un ballet des morts. Je voulais prendre les personnages les plus stéréotypés du western américain … pour rendre hommage au western et montrer les changements en cours à l’époque dans la société américaine. » Argento et Bertolucci élaborent une histoire. Leone confie ensuite ce premier jet, qui représente 80 pages, à Sergio Donati, script doctor » sur Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, et scénariste sur trois westerns de Sergio Sollima, afin qu’il planche sur le scénario définitif, et donne un sens à l’histoire et de la substance »… Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le scénario Sur le quai d’une gare, dans les environs de Flagstone, une ville de l’Ouest américain, trois hommes vêtus de cache-poussière attendent un voyageur pour l’abattre. Mais ce mystérieux joueur d’harmonica, sans nom, est plus rapide et les tue. L’inconnu est à la recherche de Frank, un dangereux tueur à gages, pour se venger. Pour l’heure, Frank s’est mis au service de Morton, le patron d’une compagnie de chemin de fer dont le chantier progresse vers la côte Pacifique. Il est chargé d’intimider Brett McBain, le propriétaire d’un immense terrain pourtant désertique, Sweewater ». Expéditif, avec ses hommes il exécute froidement McBain et ses trois enfants. C’est par la voie ferroviaire que Jill arrive à Flagstone. Ancienne prostituée, elle a épousé en secret McBain à La Nouvelle-Orléans. Elle découvre la famille assassinée. Héritière de la propriété, elle décide de rester avant de se raviser. Harmonica », aidé de Cheyenne » un bandit en cavale, tentent de l’en dissuader et l’empêcher de vendre le domaine pour une bouchée de pain… Sergio Donati juge déterminante la contribution de Bertolucci à l’histoire. Son scénario demeure fidèle aux citations cinématographiques suggérées par le futur réalisateur de 1900, et développe également les personnages de Cheyenne » et de Morton. Cette mosaïque de grands moments de l’histoire du western fait notamment référence à Johnny Guitare Nicholas Ray, Le train sifflera trois fois Fred Zinemann ou L’homme des Vallées perdues George Stevens, La Prisonnière du désert John Ford, Le cheval de fer John Ford ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance John Ford. Il était une fois dans l’Ouest – Henry Fonda, Claudia Cardinale, Sergio Leone, Charles Bronson et Jason Robards – Copyright Paramount Le casting Jusqu’à présent, les femmes n’avaient joué qu’un rôle secondaire dans les films de Sergio Leone. Pour le cinéaste, … c’est parce que mes personnages n’ont pas le temps de tomber amoureux ou de courtiser quelqu’un. Ils sont trop occupés à essayer de survivre ou à poursuivre leur objectif ». Pourtant, cette fois, exceptionnellement, il s’est laissé convaincre par Bertolucci. Comme le budget n’est pas un obstacle estimé entre 3 et 5 millions de $, Sergio Leone peut envisager un casting haut de gamme ». Un temps, Carlo Ponti a été intéressé pour produire le film, aussi, le nom de Sophia Loren, son épouse, a été avancé pour être Jill McBain, mais le réalisateur lui préfère Claudia Cardinale. Il aimerait pouvoir compter à nouveau sur Clint Eastwood. Mais ce dernier dit non. On parle aussi de Rock Hudson et de Warren Beatty, cependant, il a d’autres acteurs en vue. Il revient à la charge pour deux comédiens qu’il avait espéré engager précédemment. Si Charles Bronson accepte de jouer Harmonica », Henry Fonda refuse. Leone se rend aux États-Unis pour tenter de le convaincre. Le comédien finit par demander l’avis d’Eli Wallach qui l’encourage à saisir l’occasion. Kirk Douglas était intéressé par se glisser dans la peau de Cheyenne », mais c’est Jason Robards qui est retenu. En guise de clin d’œil au Bon, la Brute et le Truand, le cinéaste a songé à réunir de nouveau Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef dans la scène d’ouverture. Devant le refus d’Eastwood, le réalisateur renonce à cette idée. Ce sont donc Jack Elam le dur d’une trentaine de westerns, Woodie Strode trois westerns sous la direction de John Ford et Al Mullock déjà au générique du Bon, la Brute… qui devinrent les trois tueurs. Charles Bronson et Henry Fonda – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le tournage, la production Tandis que le scénario commence à prendre forme, Sergio Leone part en repérages aux États-Unis. Il se rend dans le désert du Colorado, d’Arizona et du Nouveau-Mexique. Un moment particulier de ce séjour avec la visite guidée du site de Monument Valley », haut lieu du cinéma de John Ford, en compagnie du chef opérateur Tonino Delli Colli et du responsable des décors Carlo Simi. Le réalisateur n’en délaisse pas pour autant les studios de Cinecittà à Rome, pour une bonne partie des intérieurs, et bien sûr le sud de l’Espagne, berceau de westerns méditerranéens et cadre de sa trilogie. C’est à La Calahorra, non loin de Guadix, province de Grenade, que sera filmée la séquence d’ouverture et construite la ville de Flagstone ». Quant à Sweetwater », la propriété des McBain, elle trouvera place près de Tabernas, dans la province d’Almeria. Ainsi, la carriole conduite par Sam Paolo Stoppa et qui transporte Jill depuis la gare aura effectué l’une des plus longues randonnées de l’histoire du cinéma. De l’Espagne, elle est passée par Monument Valley avant de regagner l’Andalousie pour arriver à la ferme des McBain. À l’approche du tournage, la production frôle la catastrophe. Henry Fonda a cru bon de porter des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux bleus, ainsi qu’une moustache. Agacé, Sergio Leone lui a fait tout enlever. Quant à Jason Robards, c’est ivre qu’il se présente au réalisateur, risquant d’être mis à la porte sur le champ. Par chance, il n’y eut rien à lui reprocher par la suite. Les premières images sont tournées le 8 avril 1968 à Cinecittà, avec la scène d’amour entre Jill et Frank. Le clap de fin sera donné en juillet. Claudia Cardinal – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount L’accueil Coproduction italo-américaine, C’era una volta il West sort en décembre 1968 en Italie. Malgré le très bon accueil du public italien, le film ne connaîtra pas le même engouement que les trois précédents westerns de Leone. Aux États-Unis, il est présenté à New York en avant première dans deux salles le 25 mai 1969, avant sa sortie dans 24 salles, le 16 juillet. Afin de gagner une séance de plus par jour, Paramount invoque l’accueil mitigé lors de la première pour procéder à des coupures 20 minutes d’après certaines sources, 30 selon d’autres qui dénaturent l’œuvre. Cette version dite internationale » connaîtra l’échec sur le marché anglo-saxon. Sur le territoire étasunien il ne fera que 1/6ème des recettes du Bon, La Brute et Le Truand, plus rapide et moins bavard ». L’assassinat d’un enfant et le rôle à contre-emploi d’Henry Fonda peuvent expliquer cet échec commercial. Il Etait une fois dans l’Ouest, dans sa copie intégrale, sera pourtant un succès au box-office international, notamment en France et en Allemagne, dès sa sortie en 1969. Pour la critique, tant aux États-Unis que dans les pays où le film est distribué, en dehors de quelques exceptions, les avis sont mitigés voire hostiles. Parmi les réactions négatives, il a été reproché à Sergio Leone d’avoir usurpé et dénaturé l’histoire de l’Ouest américain, alors qu’en fait il détournait les conventions du western. Cependant, au fil du temps, à l’image de 2001 L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, le film va être apprécié à sa juste valeur. Plusieurs critiques vont même revenir sur leur jugement initial et reconnaître leur erreur cf Jean A. Gili ci-dessous. Il était une fois la Révolution sortira en 1971 et Il était une fois en Amérique en 1984. Le dernier volet de sa seconde trilogie et son dernier film. Victime d’une crise cardiaque, Sergio Leone meurt à Rome le 30 avril 1989 sans avoir pu mener à bien son projet sur le siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était une fois dans l’Ouest – Charles Bronson, Claudia Cardinale, Sergio Leone – Copyright Paramount Le cinéma de Sergio Leone Le cinéaste déclara un jour Ennio Morricone n’est pas mon musicien. Il est mon scénariste. J’ai toujours remplacé les mauvais dialogues par de la musique, soulignant un regard. » À l’instar de ses autres autres longs métrages, la musique du compositeur est indissociable du film. Composés en amont, les morceaux musicaux de Il Etait une fois dans l’Ouest étaient joués sur le plateau avant ou pendant le tournage afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, de créer des rythmes ». À chaque personnage correspondait un thème. Ainsi l’homme à l’harmonica » est-il personnifié par les quelques notes stridentes de son instrument. Mais Leone jongle aussi avec des moments quasi silencieux, comme dans la scène d’ouverture, la longue attente des trois tueurs sur le quai de la gare, où l’on n’entend qu’une mouche bourdonner, des gouttes d’eau tomber sur un chapeau ou des articulations de doigts craquer. Le souci poussé des détails réalistes, qui ne doivent pas être confondus avec l’exactitude historique » précisait Leone, le rythme lent, le temps dilaté, à un tel point qu’il en devient presque irréel ou l’alternance de plans larges le trajet de la carriole à Monument Valley » et de très gros plans, notamment sur le regard des personnages, sont quelques-unes des autres caractéristiques du cinéma de Sergio Leone.
Troishors-la-loi attaquent un mystérieux inconnu, surnommé «Hombre», dans une gare perdue de l'Ouest américain. Mais l'homme réussit à les éliminer. Il se met ensuite à jouer un air lancinant sur son harmonica. Pendant ce temps, le fermier McBain prépare une grande fête en l'honneur de Jill, la ravissante fille de saloon qu'il vient d'épouser. C'est alors que, sur ordre de
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UnFilm > Il était une fois dans l'Ouest. Mots Clés. Sergio Leone, western italien, Ennio Morricone. Année d'édition. 2010 (épuisé ou diffusion restreinte) Editeur. Éditions de la Transparence. Collection. Cinéphilie.
Il était une fois dans lʹOuest, C'era una volta il West, est film italo-américain de Sergio Leone sorti en 1968, emblématique du réalisateur italien. Ses codes artistiques révolutionnent littéralement le beauté des images, ses personnages hiératiques et surtout la musique dʹEnnio Morricone en font un film incontournable, quasiment Leone traverse le western avec lʹélégance dʹun prélat italien, y ajoute la bouffonnerie de la Comedia del Arte et lʹœil de détourne les codes du bon, de la brute, du bandit, du fermier, de lʹéleveur, du promoteur, de la femme qui veut se refaire une pose sur lʹAmérique et la conquête de lʹOuest le regard dʹun européen qui adore les histoires de cowboys et dʹindiens. Au centre de ce film, il met la rivalité des intérêts pour lʹappropriation des chemin de fer, le progrès va bientôt passer par là. Et ça défouraille à tout va sous un soleil de Cardinale tient dans le film le seul rôle féminin du à elle Jason Robards, Henry Fonda et Charles Bronson. En Europe, le film fait un pas aux Etats-Unis où il est amputé de nombreuses scènes. Peut-être quʹil est trop européen comme western Allez dans Travelling, nous galopons vers lʹOuest en tentant de piocher quelques éléments de réponses. Laissons-nous emporter par lʹunivers de Sergio Leone, par lʹharmonica, par la beauté des paysages, par le regard de Charles Bronson et la méchanceté dʹHenri Morricone en 1988 sur la RTSHommage à l'immense compositeur italien Ennio Morricone décédé à 91 ans. En 1988, il était de passage dans l'émission Bonsoir pour une longue interview remplie d'anecdotes personnelles et professionnelles. Il y raconte par exemple sa collaboration avec son ami Sergio Leone pour les films "il était une fois dans l'ouest" et "il était une fois en Amérique".Le réalisateur Sergio LEONE parle du rôle de la musique dans ses films. Puis Ennio MORRICONE en italien expose sa théorie de la musique de film et parle de sa collaboration avec Sergio Sergio Leone sur "Il était une fois dans l'Ouest"TéléMidi du Sergio Leone et sa trilogieInterview de Sergio LEONE par François CHATEL. Il parle du film "Il était une fois la révolution" qui fera partie d'une trilogie. Le 3ème volet sera "Il était une fois en Amérique" se déroulant au Mexique. Culture IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'era una volta il West, Sergio Leone, 1968 Sur le même sujet Tags: dans film fois leone frank ouest sergio . Il était une fois un chef d'oeuvre Six ans après Pour une poignée de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichés, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que réalisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie.Réservé aux abonnés Publié le 07/08/2020 à 0743, Mis à jour le 07/08/2020 à 0743 Charles Bronson, l’homme à l’harmonica», qui succède à Clint Eastwood, est magnétique on dirait un Apache aux yeux bleus qui transpercent des paupières quasiment closes. ©Rue des Archives/Collection CSF LES FILMS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LE SEPTIÈME ART 4/7 -Chaque week-end, gros plan sur un long-métrage qui a, d’un point de vue formel, bouleversé l’histoire du cinéma. Cette semaine, le classique de Sergio Leone… Années 1960, années pop… Le western - considéré par beaucoup comme le seul art inventé par les Américains avec le jazz - a fait son temps après avoir connu son âge d’or durant la décennie précédente. Ses ténors s’appelaient Raoul Walsh, Howard Hawks, Anthony Mann, Henry Hathaway et, le maître absolu, John Ford. Les stars étaient John Wayne, Robert Mitchum, James Stewart, Richard Widmark, Randolph Scott, Kirk Douglas et même le crooner Dean Martin. Autres temps, autres mœurs, les sixties ont ringardisé ce genre très formaté. Et c’est un Italien qui a tout réinventé. Il tournait ses films en Espagne et dirigeait un obscur acteur américain à qui il ne pouvait dire un mot en anglais. Par conséquent, il n’existe pas de versions originales de ces premiers westerns spaghetti», doublés en post-synchronisation en fonction des pays où ils devaient lire aussiLe compositeur Ennio Morricone, fidèle collaborateur de Sergio Leone, est mortSergio Leone s’est fait la main avec deux films fauchés, Pour une poignée de dollars inspiré d’un film de Kurosawa et Pour quelques dollars de… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous4 Versions multiples En raison de sa durée exceptionnelle, le film durant plus de 3 heures 30 à l'origine, Il était une fois dans l'Ouest est sorti en Italie, en Europe et aux Etats-Unis dans différentes versions, les principales scènes coupées concernant Gabriele Ferzetti, qui joue le personnage de Morton, le riche industriel qui commande Frank, qui est quant à lui r Très Bien Disponible sur SFR Play Regarder le film Publié le 30/07/2016 Genre western reboosté. Ouin, ouin, ouin, ouiiiin... » Si tout le monde n'a pas vu Il était une fois dans l'Ouest, tout le monde connaît son air d'harmonica lancinant, composé par Ennio Morricone. Quand Bronson, plus asiatique que jamais, souffle dans l'instrument pleureur, la tension monte. Cette tension, artificielle, ne cesse de monter, c'est le moteur du film. Dans cet opéra-bouffe décadent, Sergio Leone dégaine ses armes fétiches séquences dilatées jusqu'à plus soif, gros plans pétrifiants, visions crues. Il orchestre un ballet de morts en sursis en magnifiant la poussière, les costumes, le ciel et la terre. De gueules patibulaires en corps désirable Claudia Cardinale, éclatante, de massacres en duels, le cinéaste se livre à une démythification de l'Ouest. Le monde décrit est âpre et sans pitié, dominé par le sadisme et la vengeance. On peut trouver ça surchargé, trop baroque, formaliste. Malgré tout, on reste scotché, fasciné par le réalisme des situations. Plus qu'un exercice de style, ce drame élégiaque, comme bon nombre d'autres westerns de Leone, a profondément renouvelé un genre moribond. — Jacques Morice Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis Trois hors-la-loi attaquent un mystérieux inconnu, surnommé "Hombre", dans une gare de l'Ouest américain. Mais l'homme réussit à les éliminer. Il se met ensuite à jouer un air lancinant sur son harmonica. Pendant ce temps, le fermier McBain prépare une grande fête en l'honneur de Jill, la ravissante fille de saloon qu'il vient d'épouser. C'est alors que, sur ordre de l'ignoble Frank, d'autres tueurs surgissent pour abattre McBain et ses trois enfants. Frank décide de garder la jeune femme pour lui. Cheyenne, un aventurier accusé du quadruple meurtre, vient de s'enfuir de prison. Nul ne sait que le crime a été en réalité commandité par Morton, un magnat du rail, qui veut s'approprier les terres des McBain afin de mener à bien des projets très lucratifs... Les films du même genre r Très Bien L'homme des hautes plaines Clint Eastwood q Bien Maverick Donner Richard s Bravo Impitoyable Clint Eastwood r Très Bien Le bon, la brute et le truand Sergio Leone q Bien Et pour quelques dollars de plus Sergio Leone Voir les films Résumé du casting Réalisateur Sergio Leone Acteurs Henry Fonda Claudia Cardinale Charles Bronson Jason Robards Ferzetti Gabriele Frank Wolff Keenan Wynn Paolo Stoppa Marco Zuanelli Lionel Stander Jack Elam Woody Strode Frank Jill McBain l'homme à l'harmonica Cheyenne Morton Brett McBain le shérif de Flagstone Sam Wobbles le barman Snaky, un membre du gang de Frank Stony Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. 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10cordes - Il était une fois dans l'ouest (Once upon a time in the west) E.Morricone - guit/violon. C'est en 1968, que sort ce film de Sergio Leone. La musique est signée par MONSIEUR Ennio Morricone. Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se déclarer satisfait.
Culture Western. De Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Henry Fonda et Charles Bronson © DR Un quai de gare, planté en plein désert. Le silence assourdissant est à peine troublé par des insectes inopportuns et le grincement de moulins abandonnés. Trois hommes, habillés de longs manteaux, attendent l'arrivée d'un train et d'un mystérieux joueur d'harmonica... La longue séquence d'ouverture d'Il était une fois dans l'Ouest fait partie des scènes 100 % cultes de l'histoire du cinéma. Des générations successives de spectateurs ont succombé à son charme inquiétant et certains metteurs en scène majeurs d'aujourd'hui en premier lieu Quentin Tarantino y ont puisé l'essentiel de leur inspiration. Dans Il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone déploie son art inimitable de la dilatation du temps, du suspense, de l'atmosphère poisseuse. Objectif ? Déconstruire les figures usuelles du western classique, notamment avec le personnage incarné par Henry Fonda, ex-héros mythique transformé ici en salaud de la pire espèce... À la fois histoire d'une vengeance et portrait au vitriol de l'Amérique moderne à l'heure de sa naissance, Il était une fois dans l'Ouest est l'un des nombreux sommets de la carrière de Leone. Le film ressort en copie neuve et il n'a pas pris une seule ride. Vous avez dit indispensable ? REGARDEZ la bande-annonce du film envoyé par . - Les dernières bandes-annonces en ligne. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Il était une fois dans l'Ouest, le western culte 1 Commentaire
Synopsis- Il était une fois dans l'Ouest. Dans une petite gare perdue de l'Ouest américain, un inconnu, joueur d'harmonica et fine gâchette, est attendu à sa descente du train par trois hors-la-loi à la solde du tueur qu'il cherche à abattre.
Après avoir célébré un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la Cinémathèque française présente une vaste rétrospective consacrée à Sergio Leone Il était une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le réalisateur italien n'a pourtant tourné que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le péplum Les Derniers Jours de Pompéi, coréalisé avec Mario Bonnard en 1959. À cette occasion, on pourra redécouvrir tous ses longs-métrages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivités commencent ce mercredi avec la projection à 20 heures de Il était une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'œuvre ressort également en salle dans une version numérique restaurée, supervisée par Martin Scorsese. Enfin, il sera projeté à quatre reprises au Festival Lumière de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fêter comme il se doit le cinquantième anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en décembre 1968 et de saluer la mémoire du cinéaste, fauché par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait à peine 60 ans. Il faut revenir sur la genèse et la conception de Il était une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle étape dans la carrière de Leone. En effet, le réalisateur a révolutionné un genre en transformant les règles et en détournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignée de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le révélant dans le rôle de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc à la fin d'un cycle. Et se refuse à signer un autre western, considérant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire à grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument à ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio américain finance son projet. C'est donc à contrecœur que le barbu reprend une dernière fois la route de l'Ouest. À l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il décide de s'entourer de deux jeunes cinéphiles passionnés il demande à Dario Argento, qui était alors critique de cinéma au quotidien Paese Sera, et à Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontré par hasard à la toute première projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 décembre 1966, de participer à l'élaboration du scénario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'écriture d'un premier traitement. Pour Il était une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggère à Leone de relever un nouveau défi en créant pour la première fois dans son œuvre un vrai personnage féminin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cœur qui arrive de la Nouvelle-Orléans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rôle déterminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage à tous les westerns américains qu'il vénère. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondée sur des mythes mensongers et un révisionnisme alimenté par le cinéma. En effet, son approche se veut plus réaliste et fidèle à la réalité historique. Après avoir défriché le scénario et trouvé la trame, l'équipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillée et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au départ Clint Eastwood dans le rôle principal. Mais ce dernier est déjà reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatrième western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme à l'harmonica, un personnage solitaire, énigmatique et silencieux, animé par un désir de vengeance. Aux côtés du métis, le grand acteur de théâtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va créer la plus grande surprise de la distribution dans un rôle à contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dès sa première apparition à l'écran ! Pour interpréter un tel méchant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifié la bonté et l'innocence », a déclaré Leone à propos de l'acteur, qui avait incarné toute sa vie des défenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur héros fordien représente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rôle de ce tueur à gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussière qui lui confère une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de Cinecittà, à l'extérieur de Rome, puis dans la province d'Almería, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mêmes où l'idole de Leone, John Ford, a tourné des classiques comme La Chevauchée fantastique 1939 et La Prisonnière du désert. Ce qui fait de Il était une fois dans l'Ouest le premier western européen filmé hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le réalisateur diffusait la partition lyrique de son fidèle compositeur Ennio Morricone, qui avait écrit à l'avance la musique du film ! Les comédiens se déplaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui résonnait comme un écho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donné en juillet 1968. Un grand opéra baroque et funèbre Il était une fois… eut beaucoup de succès en Europe et au Japon, mais fut un désastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scénario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marché américain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 août 1969. Avec près de 15 millions d'entrées en salle, il reste aujourd'hui le septième plus grand succès de l'histoire du box-office français, derrière Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opéra de la violence où le temps s'étire à l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncée du vieil Ouest, dont le film décrit la lente agonie et la mutation vers le XXe siècle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumière l'avidité du capitalisme américain, qui emploie des méthodes criminelles pour favoriser ses intérêts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargés de se débarrasser des colons récalcitrants, qui gênent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la côte atlantique à la côte pacifique, représente ici la nouvelle ère du boom économique et la fin de la frontière. Avec ce chant funèbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles séquences d'ouverture de l'histoire du cinéma le premier quart d'heure muet du film où trois tueurs attendent l'arrivée d'un train sur un quai de gare désert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du télégraphe. La roue d'une éolienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspérant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, à la manière du cinéma japonais, le cinéaste a surtout entamé le premier volet d'une nouvelle trilogie léonienne, qui se poursuivra avec Il était une fois la révolution, en 1971, et Il était une fois en Amérique, en 1984. Cinq ans après Il était une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel à Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans après sa mort, Clint Eastwood va dédier Impitoyable 1992 à la mémoire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du réalisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film… Il était une fois à Hollywood. À lire Sergio Leone – Quelque chose à voir avec la mort de Christopher Frayling Institut Lumière-Actes Sud.
Parolesde Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème)Ennio Morricone. Paroles de Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème) Ennio Morricone. Qand le soleil va ce perdre a l'horizon. Tout mes souvenir me font grandir encore. Et pret de ma toute petite maison. Je pleurerée toujour de plus en plus fort. Un jour tu comprendra. Que malgrer ton absence.
296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierBonjour!Créer un compteSélectionsNous contacterSélectionsPartagez des images Alamy avec votre équipe et vos clientsCréer une sélection ›EntrepriseTrouvez le contenu adapté pour votre marché. Découvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMuséesLivres spécialisésVoyagesTélévision et cinémaRéservez une démonstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosFiltresIl était une fois dans l'ouest 1968 Photos Stock & Des Images0
EnnioMorricone - Il était une fois dans l'Ouest . Le Thérémine* joué par Katica Illenyi. Le Thérémine est un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen. Composé d'un boîtier électronique équipé de deux antennes, l'instrument a la particularité de produire de la
Accueil Cinémas Western Le film Voir les séances 4 avis Cinémas Western 2h55 Réédition Avant-première Réalisation Sergio Leone Principaux artistes Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards Genre Western Titre original C'era una volta il west Nationalité Etats-Unis, Italie Durée 2h55 Année de réalisation 1968 Date de sortie 10 octobre 2018 Date de première mise en salle 27/08/1969 Distributeur Carlotta Films Présentation Venue de la Nouvelle-Orléans, Jill rejoint son mari Brett McBain au cœur de l’Ouest américain. Mais celui-ci vient d’être assassiné par Frank, un tueur à la solde d’un magnat des chemins de fer, Morton. Le criminel fait en sorte de faire accuser du meurtre un chef de bande, Cheyenne. D'autre part, un inconnu jouant de l’harmonica se débarrasse de trois malfrats envoyés par Frank pour le supprimer, une haine réciproque opposant les deux hommes. Jill a hérité du territoire acquis par son défunt époux, point d’eau nécessaire à l’acheminement des convois ferroviaires. Frank serait sur le point de l’en déposséder sans l’intervention d’Harmonica qui réussit à l’arracher aux était une fois dans l’Ouest constitue le premier volet d’une trilogie complétée par Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique. Le film, qui fêtera ses 50 ans l'année prochaine, est proposé en écho à la rétrospective et l'exposition consacrées à Sergio Leone par La Cinémathèque Française à partir du 10 octobre 2018. Cette restauration fut réalisée en 2011 par The Film Foundation et supervisée par Martin Scorsese. Casting Réalisation Sergio Leone Distribution Henry Fonda Frank, Claudia Cardinale Jill McBain, Charles Bronson l'homme à l'harmonica, Jason Robards Cheyenne, Gabriele Ferzetti Morton, Keenan Wynn le shérif de Flagstone, Woody Strode Stony, Franck Wolff Brett McBain, Paolo Stoppa Sam, Lionel Stander le barman, Jack Elam Snaky, John Frederick Jim Casting technique Sergio Donati Scénario, Ennio Morricone Musique, Tonino Delli Colli Direction artistique, Dario Argento Scénario original, Sergio Leone Scénario, Bernardo Bertolucci Scénario original, Sergio Leone Scénario original Derniers avis Avis publié par tibboH le 28 août 2019 Ce film est sorti en France il y a exactement 50 ans et un jour. C'est LA pépite des extraordinaires autres westerns de Sergio Leone Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Mon nom est Personne Avec cet avant dernier opus, Sergio Leone a enterré les autres westerns spaghetti, lesquels ont enterré tous les westerns US avant eux. Les enchainements entre les scènes, les décors, costumes, les cadrages font encore date dans les écoles de cinéma du monde entier. Pour moi, les seules critiques compréhensibles de ce film peuvent venir des gens qui n'ont pas eu la chance de le voir au cinéma. Tout comme "Le Grand Bleu" par exemple, "Il était une fois dans l'Ouest" est un film d'ambiance, dans lequel il faut se plonger. C'est très clair dès le début avec ces 14 minutes de générique sans aucune parole ou presque. Et voilà mon problème Je suis arrivé sur cette page par un moteur de recherche qui me promettait les prochaines séances de de film en salle. Je me suis dit qu'avec cet anniversaire, une telle anachronie aurait été possible! Hélas non! Cette page n'est qu'une coquille vide, qui ne me donne qu'une fiche très synthétique sur ce diamant, et qui me laisse sur ma faim comme toi aussi peut-être, qui me lit et orphelin de la séance racoleusement promise.... Avis publié par josée Corbiere le 28 juillet 2019 Un chef d'oeuvre...Un MUST! Avis publié par Christophe le 10 octobre 2018 Un de mes films préférés... Il repasse en salle, format idéal pour le voir, courez-y! Attention pour les jeunes nourris aux vidéos de 2 minutes de youtube c'est un film lent, pour lequel il faut prendre son temps... ; à savourer sans portable en main pendant 3 heures ; Avis publié par Jerome lupi le 25 septembre 2016 Juste un chef d'œuvre. À voir également... 4 avis sur Il était une fois dans l'Ouest Avis publié par tibboH le 28 août 2019 Ce film est sorti en France il y a exactement 50 ans et un jour. C'est LA pépite des extraordinaires autres westerns de Sergio Leone Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Mon nom est Personne Avec cet avant dernier opus, Sergio Leone a enterré les autres westerns spaghetti, lesquels ont enterré tous les westerns US avant eux. Les enchainements entre les scènes, les décors, costumes, les cadrages font encore date dans les écoles de cinéma du monde entier. Pour moi, les seules critiques compréhensibles de ce film peuvent venir des gens qui n'ont pas eu la chance de le voir au cinéma. Tout comme "Le Grand Bleu" par exemple, "Il était une fois dans l'Ouest" est un film d'ambiance, dans lequel il faut se plonger. C'est très clair dès le début avec ces 14 minutes de générique sans aucune parole ou presque. Et voilà mon problème Je suis arrivé sur cette page par un moteur de recherche qui me promettait les prochaines séances de de film en salle. Je me suis dit qu'avec cet anniversaire, une telle anachronie aurait été possible! Hélas non! Cette page n'est qu'une coquille vide, qui ne me donne qu'une fiche très synthétique sur ce diamant, et qui me laisse sur ma faim comme toi aussi peut-être, qui me lit et orphelin de la séance racoleusement promise.... Avis publié par josée Corbiere le 28 juillet 2019 Un chef d'oeuvre...Un MUST! Avis publié par Christophe le 10 octobre 2018 Un de mes films préférés... Il repasse en salle, format idéal pour le voir, courez-y! Attention pour les jeunes nourris aux vidéos de 2 minutes de youtube c'est un film lent, pour lequel il faut prendre son temps... ; à savourer sans portable en main pendant 3 heures ; Avis publié par Jerome lupi le 25 septembre 2016 Juste un chef d'œuvre. Nota Bene pour être publié, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions générales d'utilisation. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris. Réseaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou TwitterIlétait une fois dans l’Ouest. , la révolution du western. Charles Bronson, «l’homme à l’harmonica», qui succède à Clint Eastwood, est Mentions légales Éditeur La forme de la société Ciné Sorbonne édite le site Ciné Sorbonne est une SARL au capital de 76 224,50 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 392 396 339, APE 921 G, N° de TVA intracommunautaire FR 36 392 396 339, joignable à infos Le siège social se situe au 9 rue Champollion 75005 PARIS Directeur de la publication François Causse Conception & Réalisation HYBRID – Hébergement du site OVH 2 rue Kellermann 59100 Roubaix – France Ce site est une création intellectuelle originale qui, par conséquent entre dans le champ de protection du droit d’auteur. Son contenu est également protégé par des droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle. 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[La site nom de la société contient des liens hypertextes permettant d’accéder à des sites internet non édités par nom de la société n’exerce aucun contrôle sur les contenus des dits sites et décline toute responsabilité notamment s’agissant de leur contenu.] Voussouhaitez acheter la photographie d'art "Les acteurs du film Il était une fois dans l Ouest", réalisée par l'artiste Collection Christophel. Cette photo d'art est disponible à la vente numérotée avec un cadre ou en tableau sur aluminium. ArtPhotoLimited est la galerie photo en ligne de référence sur l'achat et la vente de photographies d’art en edition limitée. Abonnez-vous Le cinéma est à l'honneur, ce mardi soir sur W9, qui diffuse "Il était une fois dans l’Ouest". Retour sur le tournage de ce film mythique, réalisé par Sergio Leone. © paramount pictures Le Far West reconstitué L’intrigue se déroule en pleine conquête de l’Ouest, lors de l’édification d’une ligne ferroviaire traversant les États-Unis. Maniaque du détail, Sergio Leone fit reconstituer une ville de pionniers, avec ses saloons, ses hôtels… en Andalousie. Une gageure qui coûtera 250 000 dollars, sur un budget total de 5 millions. Pour une scène tournée dans les studios romains de Cinecittà, le réalisateur exigea que la poussière rouge qui entre dans le bar soit ramassée à Monument Valley, aux États-Unis, et acheminée par avion sur le plateau ! Sa folie des grandeurs ne s’arrête pas là Leone poursuivit le tournage dans les décors naturels d’Arizona et d’Utah, emblématiques des westerns de John Ford pour rendre hommage au metteur en scène. Cet été 1968, sous les chapeaux des acteurs en sueur, il fait près de 50 °C… Le choix douloureux des acteurs Sergio Leone est habité par son scénario qu’il raconte, plan par plan, à Claudia Cardinale, pendant huit heures d’affilée ! L’actrice, éblouie, accepte avec joie d’incarner Jill McBain, prostituée de La Nouvelle-Orléans partie se faire oublier dans le désert. Pour les rôles des deux ennemis qui s’affronteront lors du duel final, le réalisateur envisage Charles Bronson et Henry Fonda. Bronson est séduit par le mystérieux personnage de l’Homme à l’harmonica. Fonda, lui, hésite à 63 ans, il se voit mal dans la peau de Frank, un tueur qui massacre toute une famille. "Je ne peux pas jouer un si sale type", avoue-t-il à son ami Eli Wallach, qui, deux ans plus tôt, interpréta Tuco dans Le Bon, La Brute et le Truand. Wallach lui rétorque "Si, tu vas le faire, et ce sera ton plus grand rôle…" L’acteur cède. Il débarque sur le tournage les cheveux teints en noir, une épaisse moustache et des lentilles marron, "pour faire plus méchant". Leone lui ordonne de se raser et de retrouver ce regard bleu acier qu’il compte filmer en plan panoramique. Fonda s’exécute, mais son calvaire n’est pas fini sa cinquième femme, Shirlee Mae Adams, lassée de ses infidélités, le suit à la trace sur le plateau. Et lors des scènes d’amour avec Claudia Cardinale, madame Fonda exige d’être présente à côté de son mari…Le casse-tête de la musique Sergio Leone confie la bande originale au compositeur italien Ennio Morricone. Leur quatrième collaboration est aussi la plus complexe à chacun des personnages principaux Jill, Frank, l’Homme à l’harmonica est associé un thème musical, et la partition doit être livrée avant le tournage. Morricone voit ses propositions refusées à vingt reprises, la vingt et unième est la bonne il est prié de venir jouer les thèmes sur le plateau, afin que les acteurs s’en imprègnent. Après la sortie du film, en 1969, l’album de la se vendra à plusieurs millions d’exemplaires…Il était une fois dans l’Ouest, est à voir dimanche 16 janvier à 21h05 sur W9Jean-Baptiste Drouet