Poureffaroucher les étourneaux, les cris du faucon, son principal prédateur, sont diffusés par haut-parleur dans des zones ciblées. Comment faire fuir les oiseaux des fraisiers ? De l'huile de cade pour éloigner les oiseaux des fruitiers Pour éviter que les oiseaux ne dévorent vos fruits, mettez de l'huile de cade sur un chiffon que vous pourrez accrocher dans vos arbres.

Accueil. Écoutez les rapaces nocturnes sur Champ lexical avec cri. L'oiseau prĂ©sent sur tout le continent amĂ©ricain, reconnaissable par son cri strident et la couleur de son plumage, fait partie des espĂšces protĂ©gĂ©es par la loi canadienne sur les oiseaux . Plusieurs fois dans la vidĂ©o, un cri strident se fait entendre. Un oiseau de nuit qui porte bien son nom Vous avez sĂ»rement . Voici l'oiseau le plus bruyant du monde et son cri va vous dĂ©chirer les oreilles Son chant strident, enregistrĂ© en Amazonie, est aussi fort qu'un concert de rock bruyant, un niveau . Il n'hiberne pas et montre la mĂȘme vivacitĂ© d'un bout Ă  l'autre de l'annĂ©e. L'oiseau poussa alors un cri strident et s'envola Ă  travers la voliĂšre en dĂ©crivant; des cercles silencieux. Le cri strident est rĂ©servĂ© Ă  l'alerte en cas de danger . Alors que nous approchions de la route, nous vimes un, puis deux sangliers. PrĂ©sentation des principaux critĂšres d'identification des espĂšces d'oiseaux visibles dans les parcs et les jardins d'Europe de l'Ouest entre le printemps et la fin de l'Ă©tĂ©. ‱ paon Papillons qui ont sur leurs ailes des yeux chatoyants, Ă  peu prĂšs semblables Ă  ceux de la queue du paon. VĂ©rifiez les traductions 'strident' en grec. Quel oiseau pousse un cri strident ? 3 Quel animal fait hou la nuit ? Grand-duc d'Europe. Sacha2004 cet oiseau m Ă  rĂ©veillĂ© Ă  plusieurs reprises avec un cri assez strident Je n'entends pas de cri strident. F2 Cri strident accĂ©lĂ©rant ConfĂšre RapiditĂ© aux alliĂ©s Ă  proximitĂ©. Le ricanement trĂšs sonore du pivert estsouvent entendu avant mĂȘme d'apercevoir l'oiseau. Le 10 juin 2021 Ă  124720 Gg khey. L'esprit de Fiona semblait voltiger autour d'elle. WorldSwiftDay. 9. Des centaines de manifestations . Les intrĂ©pides La maison hantĂ©e. Dans la nature, il pousse de petits cris qui ressemblent Ă  un gazouillement d'oiseau. Il semble y avoir de plus en plus de sangliers dans les parcs . Bonjour, Depuis 2 semaines, toutes les nuits, j'entends des cris d'oiseaux nocturnes deux individus. Merle noir. The collection is also available in a number of themed mini-sets of between 5 and 13 volumes, or as a complete collection. Cependant, il y a un but plus Ă©levĂ© pour cela. Niveau moyen 74% de rĂ©ussite 20 questions - 5 882 joueurs. -Retrouvez toutes nos mĂ©thodes et plus sur photos . blatant rock music Tells the story of Jean de . A - Z. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants S'sup3r_s3da, Lyssandre_tout_courtlyssandre_lkp, I am goat YQLF71yqlf71, ‱Ugo_Aml‱ Oiseau qui crie loloiseau_qui_crie_lol, mangermangerrrrrr, Oiseau qui crie loloiseau_qui_crie_lol, Oiseau Du Cringe . Gobemouche noir Ficedula hypoleuca en halte migratoire dans un jardin de La Chapelle Saint-Martin Loir-et-Cher le 30 aoĂ»t 2018. Ses pleurs lui permettent d'attirer les femmes lors des rapports sexuels. L'oiseau poussa alors un cri strident et s'envola Ă  travers la voliĂšre en dĂ©crivant; des cercles silencieux. cri d'un oiseau . Le sizerin est un oiseau assez proche du tarin des aulnes qu'il accompagne parfois en hiver, il a une calotte rouge, une bavette noire et la poitrine du mĂąle est rosĂ©e Ă  rouge. La plus grande collections d'enregistrements de chants d'oiseaux gratuits de qualitĂ© professionelle du web tĂ©lĂ©chargeables gratuitement, triĂ©s et optimisĂ©s en MP3, pour sonoriser documentaires, Ă©missions, films, videos, jeux, se relaxer ou s'instruire avec la banque d'image. Afin de permettre Ă  tous de mieux connaitre ce roi des cieux et comment le protĂ©ger, le COR organise 2 jours de stand d'information Ă  la Place du Molard, Ă  GenĂšve de 9h Ă  18h. Reproduced here in facsimile, this volume was originally published in 1958 and is available individually. Її ĐŒĐ°Ń‚Đž ĐżĐŸĐŽĐžĐČĐžĐ»Đ°ŃŃ ĐœĐ° Đ”ĐșŃ€Đ°Đœ і Đ· ĐżĐŸŃĐŒŃ–ŃˆĐșĐŸŃŽ ĐČŃ–ĐŽĐżĐŸĐČіла "Люба, цД паĐČоч ". Re Cris nocturnes. Favoris. L'oiseau poussa alors un cri strident et s'envola Ă  travers la voliĂšre en dĂ©crivant des cercles silencieux. - en ville, dans un quartier de jardins et de parcs, avec des grands arbres. la cĂŽte Est de Baden. fr Grand oiseau de l'ordre des gallinacĂ©s. Que ce soit dans la nature avec ses congĂ©nĂšres ou avec nous dans nos maisons, un perroquet qui crie lire hurle essaye toujours de communiquer, d'exprimer quelque chose. 2 Quel oiseau a un cri strident la nuit ? ‱ pĂ©no France Argot sportif PĂ©nalty. 59 talking about this. CelĂ  faisait longtemps qu'on n'en avait pas vu dans le jardin. Cette grive rouge-brun est l'une des plus belles chanteuses d'AmĂ©rique du Nord et sa distribution s'Ă©tend du Mexique au Canada selon la saison et le moment de la migration . Les lĂ©gendes populaires dĂ©peignent leur charme et leur belle voix suave . Voir l'article Comment se dĂ©barrasser des Ă©tourneaux ? les marais de LasnĂ© Saint-Armel, du Duer et de Suscinio Sarzeau C'est une migratrice partielle en Europe. App. Effraie des clochers. - çà ressemble au cri du geai ou d'une pie, mais en plus aigu, et avec juste deux cris " pouic pouic" la transcription phonĂ©tique n'est pas mon fort et en pleine nuit minuit. Schrei. Cherchez des exemples de traductions strident dans des phrases, Ă©coutez Ă  la prononciation et apprenez la grammaire. un cri strident particulier" auquel les brebis obĂ©issaient en les suivant docilement. Le guide le plus complet fiches, photos, chants disponible actuellement. Cela peut arriver aprĂšs le changement d'un accessoire de distribution, d'une courroie neuve ou d'un tendeur automatique. Un cri strident. Comme le tarin c'est un visiteur de passage, d'octobre Ă  mars, en Hesbaye; il est surtout repĂ©rable par son cri en vol "djĂš djĂš djĂš. . 6 Quel animal siffle le soir ? 64 - Il est toujours Ă  l'est Et ne passera jamais Ă  l'ouest. Maxime est passionnĂ© par les corbeaux, ces oiseaux noirs au cri strident. 4 Pourquoi les mouettes crient la nuit ? C'est un cri rauque khraikh strident et rĂ©pĂ©titif qu'on compare souvent au ronflement d'un dormeur. Quel est l'oiseau qui ricane ? Quel oiseau au cri strident la nuit ? A - Z. Pic vert vu dans la soirĂ©e, il ne criait pas et j'ai ajoutĂ© quelques cris d'un autre pic que j'avais filmĂ©. Shop. créé par philoute le 30 Nov. 2011. Poids 80 Ă  120 g Distribution Description de la famille Les ApodidĂ©s sont des oiseaux de taille petite Ă  moyenne 9 Ă  25 cm de longueur prĂ©sent sur tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique. Plusieurs familles chantent et/ou pleurent rĂ©guliĂšrement la nuit, comme les Strigidae hiboux et chouettes effraies ou les Caprimulgidae ruches cependant, plusieurs Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es sur l'activitĂ© vocale nocturne des oiseaux. Il s'agit d'un signal d'alarme permettant d'indiquer un danger. Le rossignol est considĂ©rĂ© comme l'un des oiseaux qui chantent le mieux. Alimentation mode et rĂ©gime adulte plum. Rapaces nocturnes. L'araponga blanc, qui peut ĂȘtre vu dans les profondeurs de l'Amazonie, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, lundi 21 octobre, l'oiseau le plus bruyant du monde. L'araponga blanc est l'oiseau le plus bruyant du monde. DĂ©couvre des vidĂ©os courtes en rapport avec oiseaux qui crie avec son ami sur TikTok. cri strident. Ils Ă©mettaient des cris de mendicitĂ© sifflĂ©s pouvant ĂȘtre transcrits par cicada-like. Le Geai n'est pas qu'un oiseau du printemps au cri strident, c'est Ă©galement le Groupe d'Ă©tude de l'auto-immunitĂ©. Don Juan, il peut sĂ©duire . Les ailes du grand aigle frĂŽlĂšrent sa chevelure, soulevĂšrent ses mĂšches comme pour insuffler au corps immobile l'Ă©nergie du vol nocturne LĂ  aussi, pas de doute, vous entendez le bruit d'une courroie d'accessoire trop tendue. About Press Copyright Contact us Creators Advertise Developers Terms Privacy Policy & Safety How YouTube works Test new features Press Copyright Contact us Creators . Il y a un seul mot de quatre lettres contenant A, N, O et P. ‱ paon, paonne n. ‱ paon Grand oiseau domesticable, de l'ordre des gallinacĂ©s, dont le cri est strident, qui a un beau plumage
. Je l'ai filmĂ© assez longtemps mais l'ayant effacĂ©. Le cri strident est rĂ©servĂ© Ă  l'alerte en cas de danger . Schrei. Le moyen-duc, d'une envergure de 80 cm, se confond avec les arbres grĂące Ă  son plumage brun. App. Quel oiseau mange la nuit ? En hiver, elle frĂ©quente les jardins, Ă©mettant un cri strident quand d'autres oiseaux viennent Ă  la mangeoire. plus. Le hibou est considĂ©rĂ© comme Ă©tant l'oiseau le plus intelligent du monde et l'un des oiseaux qui peut vivre le plus longtemps 60 ans. Ses cris, enregistrĂ©s par l'Institut national de recherche. Un javelot aigu. REPLAY - Des chercheurs britanniques ont mis au point une application pour identifier les sifflements selon les espĂšces d'oiseaux quand vous vous promenez en forĂȘt ou dans votre jardin. . La chouette hulotte C'est peut ĂȘtre la plus connue parce que c'est son chantque l'on met souvent dans les films pour illustrer la nuitet le suspens. Canard siffleur. En intervention dans une raffinerie, il y avait un etourneau bles - page 14 - Topic [Photo] Qu'est devenu l'oiseau que j'ai sauvĂ© ? Il s'annonce par un gros cri strident puis vient prendre quelques graines. Avec une chanson mĂ©lodieuse remplie de sifflements musicaux et de bourdonnements, cet oiseau est facile Ă  entendre, et il chante souvent trĂšs tard le soir ou tĂŽt le matin. 9 Pourquoi les goĂ©lands crient la nuit ? 7 Quel animal fait ce bruit ? Puffin de Scopoli. Ce ne sont pas des passereaux, malgrĂ© leur ressemblance avec les hirondelles. plus. Voici un autre oiseau assez courant au QuĂ©bec et sur l'Ile-Bizard le geai bleu. Il y a aussi un deuxiĂšme cri, plus long qui fait un "chhhhhh" trĂšs impressionnant. L'oiseau peut chanter pour vous, auquel cas relaxez-vous et laissez le message pĂ©nĂ©trer dans votre cƓur. Rousserolle Verderolle Dans son biotope naturel sur terrain sec contrairement Ă  l'effarvatte c'est une excellente chanteuse. Cet oiseau minuscule et fragile compense ses pertes par une reproduction importante. Qui rend un son aigu, perçant. Les ami es de Loriei +. BondrĂ©e apivore. Faites-vous plaisir ou offrez-le ! Hibou moyen-duc. Le vol du martin-pĂȘcheur est rapide, direct Ă  40-45 km/h, il survole souvent les cours d'eau au ras de l'eau, le vol planĂ© n'est utilisĂ© que sur de courtes distances, surtout dans . o Il s'apparente plus Ă  un cri strident prolongĂ© lancĂ© dans ses incessantes Ă©volutions dans le ciel en compagnie de ses congĂ©nĂšres. blatant rock music Tells the story of Jean de . Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  entendu le merle noir lancer son cri au crĂ©puscule ou la grive musicienne chanter Ă  l'aube. Dans la nature, il pousse de petits cris qui ressemblent Ă  un gazouillement d'oiseau. Many translated example sentences containing "strident approach" - French-English dictionary and search engine for French translations. Nature, Ă©cologie Hiver Jardins Oiseaux Printemps. VidĂ©o. Le Martin-pĂȘcheur d'Europe est un oiseau solitaire qui n'accepte pas la prĂ©sence d'un congĂ©nĂšre sur son territoire. cri d'un oiseau. par neuville » Jeu Avr 09, 2009 602 pm . Le cri du martin-pĂȘcheur est un cri trĂšs strident 'tchiii'. pousser [ou lancer] son cri oiseau rufen. C'est aussi l'oiseau consacrĂ© aux forgerons et aux solstices. -. L' un courait et nous entendimes un cri strident d'oiseau, je crois que le sanglier avait mange l'oiseau. Les intrĂ©pides Hit parade. Hibou des marais. Quel oiseau a un cri strident la nuit ? ChevĂȘche d'AthĂ©na. . La Ligue de protection des oiseaux LPO et la FĂ©dĂ©ration des parcs naturels rĂ©gionaux de France organisent la 10e Ă©dition de la Nuit de la chouette. OĂč trouve-t-on ce hibou ? ACCUEIL. Aidons-les Ă  passer l'hiver, et ils nous rĂ©compenseront au printemps avec . Plusieurs fois dans la vidĂ©o, un cri strident se fait entendre. Autour des palombes. MalgrĂ© sa petite taille, elle est batailleuse et sait se montrer agressive pour chasser les intrus de mĂȘme taille qui veulent lui faire concurrence. Bien souvent, la prĂ©sence de l'homme suffit Ă  dĂ©clencher l'alarme, mais elle peut aussi indiquer la prĂ©sence de l'Ă©ternel prĂ©dateur, l'aigle royal. Vous pourrez la voir survoler le littoral de Locmariaquer et Arradon. Ils confondent ces crĂ©atures avec les succubes et les croient lascives et enclines Ă  sĂ©duire les jeunes gens. DĂ©couvrir les oiseaux de France avec les sons et les images - tout est gratuit. ‱ paon Grand oiseau domesticable, de l'ordre des gallinacĂ©s, dont le cri est strident, qui a un beau plumage
 ‱ paon Papillons qui ont sur leurs ailes des yeux chatoyants, Ă  peu prĂšs semblables Ă  ceux de la queue du paon. Cependant, la plupart d'entre eux sont des oiseaux de nuit, tels que les hiboux, les oiseaux de nuit et les dragons de nuit, Ă©galement appelĂ©s oiseaux de proie. Une des formes acquises de la communication est l'apprentissage des appels de liaison. Mais le rossignol PhilomĂšle, de philomela "qui aime chanter" en grec, est le seul qui chante non seulement le jour, mais aussi toute la nuit presque sans s'interrompre. Aucun monstre n'inspire autant de mythes et de controverses que l'alpyre. Les miaulements peuvent varier entre les petits gazouillis » que maman chatte . CompĂ©tence spĂ©ciale F2 Entaille aveuglante Entaille vos ennemis et les rend aveugles. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants Lyssandre_tout_courtlyssandre_lkp, FTshark568ftshark568_, Oiseau qui crie loloiseau_qui_crie_lol, I am goat fail drĂŽlefail_funny_video, S'sup3r_s3da, JE REND aaron_karting, ꧁FRANKY꧂franky_le_goat . Il a entendu des bergers "lancer . Dans ce cas, la butĂ©e d'embrayage est un des problĂšmes les plus courants. les marais de la rĂ©serve naturelle de SĂ©nĂ©. Le cri de la mouette est strident, il peut ĂȘtre rapprochĂ© du cri de la mĂšre lors de la naissance de l'enfant, ou d'un cri primitif comme celui peint par Edward Munch, un cri de douleur dans tous les cas. Asio otus Chant du mĂąle et cris de la femelle Avant mĂȘme de voir l'oiseau, c'est souvent Ă  son cri habituel que l'on repĂšre le Martin-pĂȘcheur. Nyctale de Tengmalm. seinen Schrei ausstoßen. Cas n° 3 un lĂ©ger bruit de roulement ou sifflement. Quel oiseau a un cri strident la nuit ? cri aigu et strident "Tsiiit", suivi de "Tit tit" rĂ©pĂ©tĂ©s en cas de . L'alp est un type de Vampire. Oiseau grand et gracieux, le Paon rĂ©alise qu'il vit dans un corps au plan terrestre, et il a besoin de jouir de ses capacitĂ©s pour manifester des plaisirs hĂ©donistes. Mode bestial; F1 Plongeon Vous plongez sur votre adversaire, lui infligeant VulnĂ©rabilitĂ©. Besoin d'aide pour identifier ces cris. A quel oiseau nocturne appartiennent ces cris ? Plusieurs familles chantent et/ou pleurent rĂ©guliĂšrement la nuit, comme les Strigidae hiboux et chouettes effraies ou les Caprimulgidae ruches cependant, plusieurs Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es sur l'activitĂ© vocale nocturne des oiseaux. Quels oiseaux chantent en hiver ? ChevĂȘche d'AthĂ©na. ΘέλΔΔ Μα ÎŒÎ”Î±Ï†ÏÎŹÎ”Î” ÎŒÎčα πραη; ΧρηÎčÎŒÎżÏ€ÎżÎčΟΔ η . Ecouter tĂ©lĂ©charger, mĂ©lodies, le merle, la mĂ©sange, le pinson, enrigistrement wav MP3 . Les ailes du grand aigle frĂŽlĂšrent sa chevelure, soulevĂšrent ses mĂšches comme pour insuffler au corps immobile l'Ă©nergie du vol nocturne neuville Perruche . Cris des jeunes Le carrosse de Également connu sous le nom de "chanteur de nuit", le rossignol commun habite l'Asie, l'Europe et l'Afrique, notamment dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne. Il est connu pour son cri strident qu'on peut entendre Ă  plusieurs km, pour ses petits yeux et ses dents acĂ©rĂ©es qui ont poussĂ© les premiers colons Ă  l'appeler "Diable". Chouette hulotte Il est peut-ĂȘtre le plus connu car c'est sa chanson que l'on met souvent dans les films pour illustrer la nuit et le suspense. La Sterne pierregarin n'est pas des plus discrĂštes ! Sur vous trouvez 305 chants d'oiseaux. Cet oiseau trĂšs actif, d'aspect vert se dĂ©place sans cesse avec des mouvements trĂšs rapides dans le houppier des arbres, Ă©met des cris de contact et un chant suraigus, difficiles Ă  capter. Shop. The collection is also available in a number of themed mini-sets of between 5 and 13 volumes, or as a complete collection. Comme les humains, la plupart des oiseaux de jour, c'est-Ă -dire qu'ils travaillent le jour et dorment la nuit. L'octodon est un animal diurne il vit le jour, mais dont le pic d'activitĂ© se situe au crĂ©puscule. C'est un gros zoizo, bien plus grand que les petites mĂ©sanges comparer avec cet ancien post. Les chants,, les cris des oiseaux des jardins et de france. Son chant mĂ©lodique anime les paysages Ă  la tombĂ©e de la nuit et Ă  l'aube. Jackie. cri d'un oiseau. Quel oiseau a un cri strident la nuit ? Son cri est fort, strident et rĂ©clame de l'attention. Levez les yeux, le roi des aigles est peut-ĂȘtre au-dessus de votre . 8 Quel prĂ©sage quand on entend une chouette ? Quel oiseau fait du bruit la nuit ? Grive musicienne. PENO ‱ pĂ©no Fam. que puis je faire elvis fait son cri strident de que lon seloigne delui je devien fou. Gros-bec casse-noyaux. Plusieurs bruits suspects peuvent se manifester lorsque votre voiture est arrĂȘtĂ©e. 63 - Il est hier, Simple ou composĂ© Et peut remonter Ă  l'AntiquitĂ© Car, sans lui, demain ne signifie rien. Cri strident accĂ©lĂ©rant ConfĂšre RapiditĂ© aux alliĂ©s proches. Tom et Julie, 12 ans, vivent six mois Ă  MontrĂ©al et six mois Ă  Paris. Canard colvert. Ils Ă©mettaient des cris de mendicitĂ© sifflĂ©s pouvant ĂȘtre transcrits par cicada-like. Hibou hurleur ou hibou criard, il vit au cƓur des forĂȘts amazoniennes. PEON Trouvez des champs lexicaux pour l'Ă©criture de vos textes. J'entends ce qui pourrait ĂȘtre un chant de Petit-duc scop, mais peu audible et avec beaucoup de bruit parasite. cri d'animal . Le cri strident de la marmotte retentit dans tout l'alpage. La famille compte une centaine d'espĂšces. - Le chant ICI Il comprend beaucoup d'imitations d'autres oiseaux, par ex. . Avec son cri strident, il est impossible de la rater. Courage !!! Les gens pensent que ce vampire est capable de se transformer en chien noir ou en crapaud venimeux. Il n'hiberne pas et montre la mĂȘme vivacitĂ© d'un bout Ă  l'autre de l'annĂ©e. cri d'un oiseau. puis il revint vers son copain qui mangeait quelquechose par terre et je pris des photos d'eux. noun masculine. L'esprit de Fiona semblait voltiger autour d'elle. . bercĂ©es par le cri strident des cigales sur les arbres brĂ»lĂ©s du Cours. Favoris. Penalty, au football. Cartomancier/ Medium/ RadiesthĂ©siste/ Passeur d'Âme Les oiseaux de nos jardins. Chouette hulotte. 1 Cri Des Oiseaux Qui Vivent La Nuit? Ruf m. spol. . Un cri strident. cri hydrencĂ©phalique translation in French - English Reverso dictionary, see also 'hydroĂ©lectrique',hydrocĂ©phalie',hydrocĂ©phale',hydrographique', examples . 5 Pourquoi une chouette crie la nuit ? 1200 PM. Petit-duc scops. - dans le sud de la France, Montpellier . Vous entendrez un bruit de grelot . le Passage du cĂŽtĂ© du HĂ©zo. Sa mĂšre a regardĂ© l'Ă©cran et a rĂ©pondu en souriant Ma chĂ©rie, c'est un paon ». Un javelot aigu. Quel oiseau a un cri strident la nuit ? 1230 PM. AprĂšs une recherche sur le net pour comparer les cris, il me semble qu'il s'agisse de deux jeunes hiboux moyens duc si mon analyse est . pousser [ou lancer] son cri. F3 Fouet de prĂ©lude Le hibou des marais vit dans les endroits . Les miaulements chez le chat sont des sons de haute intensitĂ© exprimant une demande pour rĂ©clamer de la nourriture, des pleurs aprĂšs s'ĂȘtre perdu, une lamentation, un appel Ă  l'accouplement plus doux, ou encore un cri de colĂšre. Il assiste Ă  un lever Et jamais Ă  un coucher. Les ailes du grand aigle frĂŽlĂšrent sa chevelure, soulevĂšrent ses mĂšches comme pour insuffler au corps immobile l'Ă©nergie du vol nocturne Son cri strident s'entend de trĂšs loin. Quizz Biz et ses applications 'L'amitiĂ© c'est la chaleur
. la buse des trilles, des gazouillis, et des phrases grinçantes constituent son rĂ©pertoire assez riche. Vous devez alors dĂ©tendre la courroie Ă  l'aide du rĂ©glage des . Miaulement du chat. Hibou moyen-duc. +1 dĂ©finitions. L'esprit de Fiona semblait voltiger autour d'elle. nuptial L'octodon est un animal diurne il vit le jour, mais dont le pic d'activitĂ© se situe au crĂ©puscule. ChevĂȘchette d'Europe. Le martinet noir, c'est ce petit oiseau rapide et au cri strident que l'on voit virevolter dĂšs le printemps Ă  toute vitesse dans les rues de GenĂšve. du 06-09-2018 155700 . Pendant que tout le monde regarde le mĂąle, la femelle, plus petite . MĂȘme aux heures de soleil, les rues, l'esplanade s'animent et se peuplent de gens affairĂ©s, en chapeaux de visite, vĂȘtements de drap noir, tout crus dans la vive lumiĂšre, dĂ©coupant sur les murs blancs l'ombre Ă©pileptique de leurs gestes. Reproduced here in facsimile, this volume was originally published in 1958 and is available individually. L'homme aima les oiseaux et inventa les cages." ptitemaman77 InsĂ©parable Messages 208 Inscription Ven Avr 04, 2008 911 pm Localisation PARIS FRANCE Ville Crier est la premiĂšre forme de communication innĂ©e pour le perroquet. DĂ©couvre des vidĂ©os courtes en rapport avec oiseau qui crie sa mere sur TikTok. Accueil. Les mouvements sont gracieux et aisĂ©s, comme s'il flottait dans l'air, soit en ligne droite, soit en courbes irrĂ©guliĂšres, quand soudain contrĂŽlant sa vitesse, il ferme partiellement ses ailes et descend rapidement en spirale pour se nourrir sur l'eau. Un oiseau de nuit bien nommĂ©. Qui rend un son aigu, perçant. 62 - Oiseau des champs Au cri strident, Il est auteur anonyme de lettres pousse-au-crime. Pourquoi Fait On La Liaison Les Hommes, Piscine Flixecourt Cours, Programme Course Ă  Pied DĂ©butant 30 Minutes, Seven Deadly Sins Saison 2, 4 Bis Chemin De La ForĂȘt, 65100 Lourdes, Service Enfance Creil, Quand Faire Petite Ablution, Guppy Endler Blue Japan, RĂ©fĂ©rentiel Suap Sdis 68, oiseau cri strident

Pourfaire fuir les pigeons, n’hĂ©sitez pas Ă  placer dans votre jardin des effaroucheurs, des objets qui rĂ©flĂ©chissent la lumiĂšre (comme de vieux CDs, de l’aluminium, etc.), des objets qui bougent (moulin, etc.) ou encore des rapaces en plastique, dont les pigeons ont trĂšs peur. Changez rĂ©guliĂšrement les objets de place, car les oiseaux les repĂšrent et AprĂšs un bruit de pĂ©tard, des cris de prĂ©dateurs ont Ă©tĂ© diffusĂ©s par le service des espaces verts, hier soir avenue Federico- Garcia-Lorca. Nicolas Sabathier Par B. M., publiĂ© le 9 novembre 2012 Ă  0h00, modifiĂ© Ă 11h58. C'est une premiĂšre sur Pau, la mairie a diffusĂ© hier l'enregistrement de cris de prĂ©dateurs pour effrayer les milliers d'Ă©tourneaux qui nichent dans le quartier Saragosse. Un grand boum suivi du cri d'un geai. Et aussitĂŽt, l'envol massif et bruyant de milliers d'Ă©tourneaux, qui aprĂšs quelques minutes se sont reposĂ©s dans d'autres arbres, quelques dizaines de mĂštres plus loin... L'opĂ©ration d'effarouchement des Ă©tourneaux a commencĂ© hier soir Ă  19 heures. Suite Ă  la plainte de riverains du quartier Saragosse, la Ville a en effet choisi de procĂ©der Ă  la diffusion de bandes sonores Ă©mettant des cris de prĂ©dateurs prĂšs de leur nichoir, avenue Federico-Garcia-Lorca, devant les rĂ©sidences Les Bleuets I et mĂ©thode mise au point par l'Institut national de la recherche agronomique INRA "respectueuse de l'environnement" qui n'aura coĂ»tĂ© Ă  la Ville que 64 € pour la commande de deux CD. Le protocole suivi dĂšs 6 heures ce matinLes quatre agents des espaces verts formĂ©s pour cette intervention ont suivi hier soir scrupuleusement le protocole Ă©tabli par l'INRA rĂ©veiller brutalement les oiseaux posĂ©s dans les arbres par l'explosion d'un pĂ©tard, puis diffuser le cri du geai Ă  partir d'un vĂ©hicule Ă©quipĂ© d'une sono. Cette opĂ©ration a ensuite Ă©tĂ© renouvelĂ©e toutes les 10 Ă  15 minutes avec pour objectif d'effrayer les Ă©tourneaux puis de provoquer un stress suffisant pour Ă©viter qu'ils ne reviennent. "Nous allons nous dĂ©placer sur tout le quartier, de l'Ă©cole Ă  l'Ă©glise Saint-Vincent- de-Paul jusqu'Ă  22 heures", a prĂ©cisĂ© Jean-Marc Musset, chef du service espaces verts. Objectif Ă©viter les nuisances sonores, les risques sanitaires et les problĂšmes de fientes, trĂšs corrosives. Ce dispositif devait reprendre ce matin Ă  6 heures pour rĂ©veiller en sursaut les oiseaux, puis ĂȘtre renouvelĂ© samedi soir, de 18 heures Ă  22 fauconnier disponible dĂšs lundiSi cette opĂ©ration n'Ă©tait pas efficace, la Ville a prĂ©vu de faire venir un fauconnier du Donjon des aigles. "Si besoin, nous le ferons intervenir dĂšs lundi", a assurĂ© Marc Jubault-Bregler, conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'environnement et au dĂ©veloppement durable. Une mĂ©thode qui a des avantages puisque le faucon se dĂ©place rapidement dans toute la ville, mais qui commence Ă  ĂȘtre connue des Ă©tourneaux. Le coĂ»t est Ă©galement plus important de 400 Ă  600 euros la journĂ©e.>> Vous avez vu des Ă©tourneaux ? La Ville invite les Palois qui constateraient le dĂ©placement et le regroupement d'Ă©tourneaux dans d'autres quartiers de la ville de le signaler en appelant Ă  la mairie de Pau au 05 59 27 85 80.==> VidĂ©o la Ville de Pau diffuse des cris de geais pour stresser les Ă©tourneaux jefait fuir les Ă©tourneaux a l'aide d'un pointeur laser 445 nm .
Pratique ConseilsChaque annĂ©e au printemps et en Ă©tĂ©, de nombreux visiteurs nous demandent que faire avec l'oisillon qu'ils ont recueilli que lui donner Ă  manger ? Comment le nourrir, Ă  quel rythme et jusqu'Ă  quand ?22/08/2021 Non soumis au comitĂ© de lectureOisillon de Roselin familier Haemorhous mexicanus recueilli et nourri Ă  la main des restes de son repas sont visibles sur sa poitrine. Photographie Audrey/ Wikimedia CommonsIntroductionLorsque l’on trouve dans la nature un oisillon tombĂ© du nid il faut Ă©viter au maximum d’intervenir et essayer de le replacer dans son nid, ou au moins le placer en sĂ©curitĂ© Ă  proximitĂ©, afin que les parents puissent continuer Ă  s’en occuper. Toutefois, en cas de danger imminent ou si le nid a Ă©tĂ© dĂ©truit et que ses parents sont visiblement partis, il sera nĂ©cessaire de l’aider. Si vous n’arrivez pas Ă  joindre un centre de soins, qu’il est conseillĂ© de contacter au prĂ©alable, il faudra le nourrir vous-mĂȘme. Dans cet article, aprĂšs quelques rappels importants sur le nourrissage et l’hydratation des oisillons, nous vous indiquons comment reconnaĂźtre ceux de certaines espĂšces. Nous dĂ©crivons aussi un rĂ©gime de base valable pour les oisillons d’espĂšces insectivores et de granivores, ainsi que quelques exemples de recettes. Enfin, nous apportons des prĂ©cisions sur le rythme de nourrissage et sa one finds a baby bird that has fallen from the nest in the wild, it is necessary to avoid as much as possible to intervene and to try to replace it in its nest, or at least to place it in safety nearby, so that the parents can continue to feed it. However, in the event of imminent danger or if the nest has been destroyed and its parents are visibly gone, it will be necessary to help it. If you cannot reach a care center, which it is advisable to contact first, you will have to feed it yourself. In this article, after some important reminders on the feeding and hydration of cbaby birds, we show you how to recognize those of certain species. We also describe a basic diet valid for chicks of insectivorous and seed-eating species, as well as some sample recipes. Finally, we provide details on the feeding rate and its devez vous connecter pour consulter cet article Se connecterPoursuivez la lecture de cet article, en vous abonnant dĂšs maintenant !DĂ©couvrez les Archives d’ seulement 10,00 €TTC/an ou 6,00 € les 6 moisProfitez de plusieurs centaines d’articles en accĂšs illimitĂ© et sans aucun cookies gĂ©nĂ©rĂ©s par ne servent qu'Ă  amĂ©liorer votre navigation et l'utilisation de nos services, Ă  partager des articles sur vos rĂ©seaux sociaux si vous le dĂ©sirez, ainsi qu'Ă  mesurer notre audience. Ils ne sont pas utilisĂ©s pour alimenter de la publicitĂ© ciblĂ©e. Pour les supprimer, il suffit d'aller dans le menu de votre navigateur et de cliquer sur "Effacer les donnĂ©es de navigation". J'accepteJe
Lesvols d’oiseaux ne sont pas systĂ©matiq­ues, non plus. « La seule prĂ©sence du rapace peut suffire. Les Ă©tourneaux le voient, le sentent, prennent peur et se passent entre eux le message de la prĂ©sence du prĂ©dateur, ce qui les pousse Ă  fuir pour s’installer ailleurs », indique Eleri Johnson. Des vols de rapace et le laser.
Rendez-vous avec les oiseaux du 5 dĂ©cembre 2018 Ă  La Meauffe Nous sommes 6 ce matin au lieu-dit "La Germainerie" Ă  La Meauffe. La mĂ©tĂ©o n'est une nouvelle fois guĂšre engageante avec ce temps grisĂątre qui procure peu de lumiĂšre et ne favorise guĂšre l'observation. La pluie nous sera Ă©pargnĂ©e le temps de la sortie. Plate-forme de l'ancienne carriĂšre Nous sommes sur un site particulier puisqu'il s'agit de l'emplacement d'une ancienne carriĂšre et de fours Ă  chaux dont l'exploitation est arrĂȘtĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es. Une partie du site est un espace naturel sensible gĂ©rĂ© par le dĂ©partement, les fours Ă  chaux Ă©tant un lieu exceptionnel de reproduction des chauves-souris. La balade dĂ©bute en longeant l'ancienne plate-forme de la carriĂšre fortement compactĂ©e, elle a depuis Ă©tĂ© recouverte d'une vĂ©gĂ©tation pionniĂšre trĂšs carctĂ©ristique avec notamment de la cardĂšre. Cette zone en friche est peu frĂ©quentĂ©e en ce moment, tout comme la zone de broussailles et de ronces qui la jouxte, trĂšs riche au printemps en fauvettes principalement. Il faut donc regarder en l'air pour observer quelques oiseaux grand cormoran, mouette rieuse venant de la baie des Veys, pinson des arbres, pigeon ramier, canard colvert, hĂ©ron cendrĂ©, choucas des tours, corbeau freux et corneille noire. Cependant, des cris qui, Ă  l'amorce, feraient penser Ă  un pic vert nous intriguent ce sont trois limicoles au loin qui se poursuivent ou alarment de la prĂ©sence d'un intrus. Chevalier Ă  coup sĂ»r mais lequel? Tout laisse penser que ce sont des chevaliers aboyeurs certainement posĂ©s sur les rives vaseuses de la Vire. Le terme d'aboyeur correspond tout Ă  fait Ă  ce cri peu discret. Un pipit farlouse alarmĂ© s'envole. Rougegorge familier en bord de Vire Nous nous arrĂȘtons au bord du plan d'eau qui s'est formĂ© dans l'excavation de la carriĂšre. Peu d'oiseaux sont prĂ©sents Ă  part quelques mĂ©sanges bleue et charbonniĂšre. Nous pĂ©nĂ©trons dans une des galeries des fours Ă  chaux. Une ouverture donne vision sur une zone boisĂ©e humide traversĂ©e par un ruisseau on entend la mĂ©sange nonnette et le grimpereau des jardins. Au niveau d'une plate-forme, nous distinguons avec difficultĂ© quelques grives mauvis qui se rĂ©vĂšleront ensuite trĂšs prĂ©sentes sur tout le secteur visitĂ©. Un rougegorge familier est tout proche et le chant de l'accenteur mouchet sort du bois voisin. Haut dans les frondaisons, la mĂ©sange Ă  longue queue pousse ses petits cris rĂ©pĂ©tĂ©s ; elle n'est pas la seule. En longeant le chemin qui mĂšne vers la riviĂšre, les deux roitelets apparaissent , un roitelet Ă  triple-bandeau et quelques roitelets huppĂ©s. Nous passons sous un pont de chemin de fer pour rejoindre la Vire. Nous entendons de loin le gazouillis sans fin des Ă©tourneaux sansonnets perchĂ©s dans un peuplier Ă  proximitĂ© d'une ferme en rive gauche. On observe dans la vĂ©gĂ©tation des rives les mouvement du troglodyte mignon et de quelques mĂ©sanges. Un martin-pĂȘcheur Ă©tait perchĂ© sur la rive opposĂ©e. Jamais familier, il s'envole et va se percher une centaine de mĂštres plus loin. Un pic Ă©peiche crie puis va se percher un peu plus loin. Ce peut ĂȘtre un jeune puisque la calotte a paru bien colorĂ©e de rouge. Au bord du plan d'eau, peu d'oiseaux. Le chemin de halage a Ă©tĂ© modifiĂ© et retracĂ© quelques mĂštres Ă  droite Ă  cause de l'Ă©rosion naturelle des berges. La rangĂ©e d'arbres connue se trouve maintenant Ă  gauche du chemin. Un grimpereau des jardins explore successivement les troncs de ces arbres. Au-delĂ  d'une grande prairie humide, on aperçoit un vaste verger de pommiers et comme par hasard quelques grives litornes dĂ©collent et nous survolent. Cette espĂšce de grosse grive est familiĂšre des vergers et aussi des prairies grasses. La rangĂ©e de peupliers oĂč le gui prospĂšre accueille une ou deux grives draines spĂ©cialistes de cette plante c'est le cri roulĂ© et fort qui permet d'identifier l'espĂšce. En vol, le dessous des ailes est blanc et l'oiseau ferme longuement ses ailes. Une lĂ©gĂšre pluie et la montre nous font rebrousser chemin. Au retour, nous apercevons posĂ© et en vol un chardonneret Ă©lĂ©gant isolĂ©. C'est curieux parce que cet oiseau explore souvent en groupes ce type de milieu. Une buse variable sera le seul rapace observĂ© en deux heures. Nous regagnons les voitures. L'Ă©change entre les participants se poursuit et permet de voir en vol plusieurs espĂšces, quelques tarins des aulnes, bouvreuils pivoines 3 et aussi d'entendre un verdier d'Europe. La prĂ©sence de ces oiseaux mangeurs de graines montrent bien l'attractivitĂ© de ces zones peu entretenues ou en Ă©volution libre prairies humides, friches, buissons, fourrĂ©s, boisement humide sont des sources d'alimentation pour les granivores et aussi pour les insectivores puisque nous entendrons aussi le pouillot vĂ©loce, hivernant dans les bosquets de saules. MalgrĂ© la lumiĂšre basse et le temps chagrin, 36 espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es. Elles ont Ă©tĂ©, cependant, plus souvent entendues que vues. On retrouve Ă©videmment la base des oiseaux communs de Normandie mais le nombre relativement Ă©levĂ© d'espĂšces permet une nouvelle fois de constater la richesse d'une zone constituĂ©e de milieux diffĂ©rents et relativement prĂ©servĂ©s. Une autre visite au printemps sera intĂ©ressante parce qu'on trouvera dans la liste les oiseaux migrateurs, comme les fauvettes spĂ©cialistes des fourrĂ©s et buissons et d'une strate arbustive basse et les pouillots Vue sur zone boisĂ©e humide dans une galerie de four Ă  chaux . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bouvreuil pivoine, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier aboyeur, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grimpereau des jardins, grive draine, grive litorne, grive mauvis, grive musicienne, hĂ©ron cendrĂ©, martin-pĂȘcheur, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pie bavarde, pipit farlouse, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, roitelet Ă  triple-bandeau, roitelet huppĂ©, rougegorge familier, tarin des aulnes, troglodyte mignon, verdier d'Europe. EspĂšce remarquable en rouge Animation publique du 25 novembre 2018 Ă  Saint-LĂŽ Cette animation aurait pu tomber Ă  l'eau, des pluies abondantes Ă©tant tombĂ©es pendant la nuit et au matin mais heureusement, une accalmie se produit dĂšs le dĂ©but de l'animation. 9 personnes sont prĂ©sentes, pour la plupart adhĂ©rentes. Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques ont sans doute fait renoncer d'autres personnes. Future maison du technopĂŽle quelques jours avant. Nous sommes sur le site de l'Agglo 21, site amĂ©nagĂ© pour accueillir des entreprises. Pour l'instant, deux parcelles sont occupĂ©es et construites ou en voie de l'ĂȘtre, l'une par le CFA-Groupe FIM et l'autre par la future maison du technopĂŽle en chantier actuellement. Ce site comprend donc des zones construites, des zones viabilisĂ©es, parkings bitumĂ©s sĂ©parĂ©s par des murets et des haies de feuillus desservis par une rue et de vastes zones Ă  nu ou en friche. Sur les parcelles encore en friche, plus ou moins compactĂ©es, on trouve toutes sortes de plantes pionniĂšres dont les graines vont particuliĂšrement intĂ©resser les oiseaux chĂ©nopode, armoise, sĂ©neçon, molĂšne, tanaisie, cirse, chardon et diverses apiacĂ©es. En limite de cette zone de 2 hectares, des haies traditionnelles du bocage sur talus chĂȘne et frĂȘne principalement bordent des prairies ou quelques cultures. Rougegorge sur groupe FIM, bĂątiment perchoir Une trentaine de canards colverts survole le groupe, provenant du plan d'eau voisin et se dirigeant vers le nord. Une mĂ©sange charbonniĂšre s'agite dans un jeune chĂȘne. Les mĂ©sanges circulent rĂ©guliĂšrement dans ces jeunes Ă©lĂ©ments Ă  la recherche de quelque araignĂ©e ou petits insectes. Les mĂ©sanges bleues sont aussi prĂ©sentes mais en petit nombre. Le pied des jeunes haies de charmes ou d'Ă©rables sont explorĂ©s par les rougegorges familiers, les accenteurs mouchets et aussi les merles noirs et les grives musiciennes. Deux d'entre elles trĂšs discrĂštes et farouches passent d'une haie Ă  l'autre et rejoignent vite le couvert. On entend l'inquiĂ©tude du troglodyte mignon qui se montre Ă  peine. Le dĂ©placement d'un groupe fait facilement rĂ©agir les oiseaux. Les chĂ©nopodes ont poussĂ© et fanĂ© et forment des touffes qui Ă©mergent d'une partie fortement compactĂ©e. Une vĂ©gĂ©tation dispersĂ©e finit en effet par sortir tout de mĂȘme de cette partie compactĂ©e. C'est lĂ  que les pipits farlouses se rassemblent Ă  la recherche de quelques graines tombĂ©es. Un pied de chĂ©nopode commun peut fournir 70 000 graines qui font le bonheur de nombreux oiseaux Ă  l'arriĂšre saison. Zone compactĂ©e Ă  chĂ©nopodes pour les pipits Nous continuons Ă  traverser la zone. Deux bergeronnettes de Yarrell picorent sur une rue bitumĂ©e. Nous suivons des friches herbeuses il y a un peu d'agitation non loin d'une aubĂ©pine. Quelques grives musiciennes l'une d'elles s'essaiera au chant Ă  couvert et des merles s'affairent Ă  manger ses fruits qui peuvent attirer aussi l'accenteur le rougegorge ou la charbonniĂšre quand ils sont bien mĂ»rs. Des groupes de chardonnerets Ă©lĂ©gants descendent dans la vĂ©gĂ©tation sur les cirses et les laiterons. Nous descendons un peu en contrebas un hĂ©ron cendrĂ© est posĂ© sur une vaste prairie un autre individu le rejoint un peu plus tard. Notre passage fait fuir une bande de quelques grives litornes, reconnaissables Ă  leur grande taille, leur longue queue grise et leur vol un peu lourd. Nous entamons la descente vers le plan d'eau. Au loin puis au-dessus de nous des vanneaux huppĂ©s nous survolent sensibles aux vagues de froid nordiques, ils sont visibles tĂŽt cet automne. StationnĂ©s Ă  l'entrĂ©e de la prairie au hĂ©ron , nous observons l'envol bref vers une haie plus lointaine de grives mauvis, pas loin d'une centaine et de deux geais des chĂȘnes qui se dissimulent dans le vol des grives et aussi quelques Ă©tourneaux. Bergeronnette de Yarrell Le groupe parvient au plan d'eau des RuiniĂšres dont le niveau est trĂšs bas. On peut imaginer que le niveau a Ă©tĂ© abaissĂ© pour effectuer des travaux sur la zone humide aval les saules qui formaient un des deux bosquets du secteur ont Ă©tĂ© complĂštement arasĂ©s. NĂ©ammoins, on y voit Ă  proximitĂ© des espĂšces familiĂšres des lieux, mĂ©sange nonnette, mĂ©sange Ă  longue queue et roitelet Ă  triple-bandeau. Les mouettes rieuses et le grand cormoran sont eux aussi des habituĂ©s du plan d'eau pour le repos le plus souvent. On entend un cri d'envol connu puis on distingue sur l'oiseau en vol le croupion blanc typique du chevalier culblanc. Cette espĂšce de limicole hiverne au bord de piĂšces d'eau plus ou moins importantes, du moment qu'elles ont des rives vaseuses pour se nourrir. dans un jardin proche, nous avons le temps de scruter les Ă©volutions fantaisistes d'un roitelet huppĂ© dans un cerisier. Nous remontons ensuite vers notre point de dĂ©part. Presqu'arrivĂ©s au parking, nous sommes survolĂ©s par deux linottes mĂ©lodieuses qui, elles aussi, aiment ces zones plus ou moins nues oĂč plantes rudĂ©rales et adventices fournissent des graines. Le bruant zizi est Ă  peine visible perchĂ© dans un jeune chĂȘne heureusement, il pousse son chant, sorte de cri roulĂ©. Buse variable sur son poteau Nous opĂ©rons un bref rĂ©capitulatif des espĂšces observĂ©es 32 espĂšces ont Ă©tĂ© vues, quelques espĂšces des espaces bĂątis, d'autres des espaces agricoles et enfin des espĂšces forestiĂšres. Cette sortie a permis de constater l'intĂ©rĂȘt en hiver de zones comme celles-ci pour les espĂšces mangeuses de petites graines la linotte mĂ©lodieuse, le chardonneret Ă©lĂ©gant, le pipit farlouse et le bruant zizi. Pendant la palabre qui termine toute sortie, nous apercevons une buse perchĂ©e sur la clĂŽture du terrain de rugby voisin , seul rapace de la matinĂ©e ces zones dĂ©gagĂ©es entourĂ©es de haies perchoirs sont idĂ©ales pour la chasse . Un bouvreuil pivoine discret est entendu. Liste des espĂšces accenteur mouchet, bergeronnette de Yarrell, bruant zizi, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, chevalier culblanc, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, geai des chĂȘnes, grand cormoran, grive litorne, grive mauvis, grive litorne, hĂ©ron cendrĂ©, linotte mĂ©lodieuse, merle noir, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange nonnette, moineau domestique, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, rougegorge familier, roitelet Ă  triple-bandeau, roitelet huppĂ©, troglodyte mignon, vanneau huppĂ©. De nombreux chardonnerets dans les jumelles Reconnaissez-les derriĂšre leurs jumelles Patrick Poitevin Prochaines sorties Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Prospection pour l'atlas des hivernants RDV 8h45 bas du parking des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ ou 9h00 mairie de la Meauffe Mercredi 9 janvier 2018 SAINT-LÔ Les oiseaux de la baie des Veys DĂ©part 9h parking de la place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour se rendre Ă  Geffosses-Fontenay Rendez-vous avec les oiseaux du 14 novembre 2018 Ă  Saint-Pierre de SĂ©milly Les adhĂ©rents s'Ă©taient donnĂ© rendez-vous sur la place du village. Un soleil radieux magnifiait les couleurs automnales entourant les deux Ă©tangs de Saint-Pierre de SĂ©milly. Quelques chardonnerets Ă©lĂ©gants circulent ainsi que des choucas des tours trĂšs prĂ©sents dans le village et sur le chĂąteau voisin et un groupe d'une cinquantaine d'Ă©tourneaux en vol vers l'ouest. Un premier rougegorge familier est vu puis un autre entendu en descendant le petit chemin qui surplombe le premier Ă©tang. Au bas de ce chemin, de grands platanes, des chĂȘnes et des chĂątaigniers centenaires attirent les oiseaux la sittelle torchepot circule haut dans les feuillages, la mĂ©sange Ă  longue queue en petit groupe Ă©galement, une mĂ©sange bleue est aussi entendue ainsi qu'une bergeronnette des ruisseaux familiĂšre de ces zones humides et des pinsons des arbres . Il est temps de jeter un oeil sur l'Ă©tang alors que rĂ©sonne le premier chant sonore du troglodyte mignon. Les foulques macroules sont prĂ©sentes mais en nombre rĂ©duit quelques couples se reproduisent sur les Ă©tangs Ă  la saison de reproduction mais des groupes plus importants peuvent ĂȘtre observĂ©s pendant la pĂ©riode de migration ou pendant certaines pĂ©riodes de froid. La poule d'eau est prĂ©sente Ă©galement mais assez discrĂšte sous les branchages retombant dans l'eau. Un petit groupe de mouettes rieuses est au repos posĂ©es sur l'eau ou des branches basses, certaines sont des immatures reconnaissables Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la queue noire. Dans le groupe, nous distinguerons plus tard un goĂ©land argentĂ© immature 3Ăšme annĂ©e. 2 grands cormorans familiers des lieux nous survolent ; les grands futaies de hĂȘtres leur servent de perchoir de repos ou de dortoir 11 ont Ă©tĂ© vus un peu plus tĂŽt en vol. Le dortoir n'est pas stable, les cormorans pouvant frĂ©quenter d'autres dortoirs plus importants et certainement plus sĂ©curisants. Une aigrette garzette survole l'Ă©tang puis va se poser discrĂštement sur la rive. Nous dĂ©nombrons 79 canards colverts cet effectif est stable puisqu'il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Un verdier d'Europe pousse son cri roulĂ© au loin, du cĂŽtĂ© du village. Nous continuons le tour des Ă©tangs le pic Ă©peiche et le pic vert se manifestent par leurs cris plus ou moins proches. Il faut dire que ces deux pics trouvent ici tout le vieux bois qui peut les intĂ©resser. En queue du deuxiĂšme Ă©tang envasĂ© et un peu envahi par la vĂ©gĂ©tation, le pouillot vĂ©loce se balade dans les saules en poussant son cri sifflĂ©. Est-ce un pic noir qui pousse son cri long et plaintif entendu au loin? Cela y ressemble mais ce n'est pas certain car un geai des chĂȘnes criaille Ă  proximitĂ©, un peu aprĂšs c'est peut-ĂȘtre lui l'auteur de cette manifestation sonore qui Ă©nerve les corneilles noires. Nous empruntons un sentier escarpĂ© qui nous mĂšne vers les restes du chĂąteau mĂ©diĂ©val XI Ăšme siĂšcle bonne idĂ©e parce qu'un roitelet Ă  triple-bandeau s'active dans la vĂ©gĂ©tation grimpant sur les murailles! Nous redescendons vers la route en passant prĂšs du dĂ©versoir du premier Ă©tang qui, habituellement Ă  cette saison, est difficilement franchissable les pinsons sont assez nombreux. Il est vrai que le sol est couvert d'un tapis de faĂźnes particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es par l'espĂšce. Un grimpereau des jardins est entendu mais reste invisible et une mĂ©sange charbonniĂšre cherche quelque araignĂ©e sous les feuilles de chĂątaigniers ou de hĂȘtres. Nous remontons la route vers le chĂąteau Renaissance, une belle bĂątisse avec d'intĂ©ressantes fenĂȘtres Ă  meneaux. LĂ  nous entendons quelques moineaux qui trouvent sĂ»rement leur nourriture auprĂšs de la ferme, nous apercevons briĂšvement une bergeronnette des ruisseaux perchĂ© sur le faĂźte d'un toit puis une bergeronnette grise ou de Yarrell. Le chĂąteau est aussi frĂ©quentĂ© par des pigeons domestiques et quelques pigeons ramiers. Aigrette garzette, mouette rieuse et colvert L'atmosphĂšre se rĂ©chauffant permet aux buses variables de s'Ă©lever un peu et tournoyer dans le ciel Ă  faible hauteur. Des mĂ©sanges Ă  longue queue profitent d'une aubĂ©pine et quelques accenteurs explorent le sol d'une allĂ©e. C'est au bout de 2 heures que se manifeste le premier merle noir ; cette grande discrĂ©tion de l'espĂšce prouve bien l'effet du virus qui touche actuellement ses populations. Nous constatons de plus l'absence des grives musicienne et draine, elles aussi vraisemblablement affectĂ©es par ce virus. La sortie s'achĂšve riche de ses Ă©changes qui ne sont pas toujours ornithologiques d'ailleurs et c'est tant mieux. Il est temps d'Ă©tablir le bilan. MalgrĂ© l'absence des grives et du bouvreuil pivoine, 35 espĂšces ont pu ĂȘtre observĂ©es et prĂšs de 200 oiseaux dĂ©comptĂ©s. La conjonction de milieux bĂątis, de milieux boisĂ©s et de zones humides amĂšne une grande diversitĂ© d'espĂšces et la proximitĂ© de l'hiver explique le grand nombre d'oiseaux observĂ©s groupes de canards, de mouettes notamment . A noter que le lendemain, une visite permet de repĂ©rer la grande aigrette coutumiĂšre des lieux mais pas vue ce jour. Mouettes rieuses Images Patrick Potevin Liste des espĂšces accenteur mouchet, aigrette garzette, bergeronnette grise ou de Yarrell, bergeronnette des ruisseaux, buse variable, canard colvert, chardonneret Ă©lĂ©gant, choucas des tours, corneille noire,Ă©tourneau sansonnet, foulque macroule, geai des chĂȘnes, goĂ©land argentĂ©, grand cormoran, grimpereau des jardins, hĂ©ron cendrĂ©, merle noir, mĂ©sange Ă  longue queue, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, moineau domestique, mouette rieuse, pic Ă©peiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot vĂ©loce, poule d'eau, rougegorge familier, sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon,verdier d'Europe Les Ă©vĂ©nements Ă  venir RĂ©union des adhĂ©rents Mardi 20 novembre 2018 20h salle Alain Fournier , maison des associations, rue des charmilles, Saint-LĂŽ Prochaines sorties Dimanche 25 novembre 2018 SAINT-LÔ Animation publique Les oiseaux hivernants d'une zone en cours d'amĂ©nagement Rendez-vous 9h30 rue des ronchettes, parking de l'agglo 21 Saint-LĂŽ Mercredi 5 dĂ©cembre 2018 LA MEAUFFE Rendez-vous avec les oiseaux sortie mensuelle des adhĂ©rents Prospection des hivernants de la carte atlas. 9h00 mairie de La Meauffe. 8h45 covoiturage, parking au pied des remparts, rue des noyers, Saint-LĂŽ prĂ©voir un peu d'avance, nous partons Ă  8h45 Animation du 28 octobre 2018 Ă  MarchĂ©sieux Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques annoncĂ©es ont certainement dissuadĂ© certaines personnes de se rendre au rendez-vous fixĂ© Ă  la maison des marais Ă  11h. 12 personnes sont nĂ©ammoins prĂ©sentes dont 4 jeunes qui ont bien contribuĂ© Ă  l'animation de la balade. La sortie a pu se dĂ©rouler malgrĂ© la gĂȘne provoquĂ©e par un vent assez soutenu par moments. Une trĂšs lĂ©gĂšre averse a malgrĂ© tout fait rebrousser chemin au groupe. Une quinzaine d'espĂšces ont Ă©tĂ© observĂ©es c'est un nombre assez restreint causĂ© Ă  la fois par des conditions mĂ©tĂ©orologiques peu favorables et aussi par une heure tardive. 4 espĂšces liĂ©es au marais ont Ă©tĂ© observĂ©es le pipit farlouse, petit passereau au bec fin d'insectivore souvent au sol pour chercher sa nourriture, le traquet pĂątre, passereau un peu rondelet perchĂ© souvent Ă  dĂ©couvert sur une vĂ©gĂ©tation maigre ou un piquet, le canard colvert qui trouve dans les limes un peu d'eau libre pour se nourrir et se reposer et l'alouette des champs oiseau au vol souvent Ă©levĂ© auxquels les parcelles labourĂ©es ou humides conviennent en hiver peuvent ĂȘtre observĂ©s dans des milieux diffĂ©rents de celui-ci. L'alouette des champs et le pipit farlouse se reproduisent dans le marais mais il est plus probable qu'on est Ă  faire ici Ă  des migrateurs venus du nord de l'Europe. 2 espĂšces de rapaces ont Ă©tĂ© notĂ©es ; le faucon crĂ©cerelle en vol du Saint-Esprit et une buse variable houspillĂ©e par une corneille. Dans cette zone de jonction entre marais et bocage, la prĂ©sence de ces deux espĂšces n'est pas surprenante. Toutes les deux ont besoin de perchoirs plus ou moins Ă©lĂ©vĂ©s et de zones dĂ©couvertes pour chasser leurs proies. Aucun Ă©chassier de type hĂ©ron hĂ©ron cendrĂ© ou aigrette n'a Ă©tĂ© vu pendant la sortie. 3 espĂšces de grive se sont manifestĂ©es 1 sĂ©dentaire la grosse grive draine reconnaissable Ă  son vol trĂšs onduleux et un peu lourd et deux hivernantes , la grive mauvis et la grive litorne une petite bande de 10 de cette derniĂšre espĂšce passe au loin. On distingue la longue queue grise de l'oiseau en vol. Ces trois espĂšces ne sont pas particuliĂšrement liĂ©es aux zones humides la draine est trĂšs liĂ©e au peuplier et les deux autres apprĂ©cient les terres fraĂźches qui leur permettent de trouver le sinvertĂ©vrĂ©s dont elles se nourrissent? Souvent un verger de pommiers une aubĂšpĂźne en fruits suffisent Ă  les rassasier. Cette sortie relativement courte a permis de constater les interactions des oiseaux entre un milieu bocager composĂ©e de grandes parcelles bordĂ©es de haies et le marais, zone dĂ©couverte offrant peu d'abris et de perchoirs mais un potentiel de nourriture important pour certaines espĂšces . Liste des espĂšces accenteur mouchet, alouette des champs, bergeronnette grise ou de Yarrell, buse variable, canard colvert, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, faucon crĂ©cerelle, grive draine, grive litorne, grive mauvis, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des espĂšces notĂ©es avant la sortie bouvreuil pivoine, merle noir, mĂ©sange bleue, rougegorge familier, troglodyte mignon Rendez-vous avec les oiseaux du 3 octobre Ă  Cricqueville-en-Bessin 14 Nous avons mis en place depuis quelques mois des sorties mensuelles pour les adhĂ©rents, intitulĂ©es "Rendez-vous avec les oiseaux". Elles se dĂ©roulent en gĂ©nĂ©ral le premier mercredi de chaque mois. DestinĂ©es en premier lieu aux nouveaux adhĂ©rents, elles permettent, en compagnie d'observateurs plus aguerris, de s'initier ou de progresser dans la connaissance des oiseaux, de crĂ©er des liens avec d'autres adhĂ©rents et surtout d'Ă©changer sur la nature. Ces sorties se veulent un peu informelles, chaque participant y contribue Ă  sa maniĂšre. Ca passe? Ce rendez-vous s'est dĂ©roulĂ© sur les falaises du Bessin Ă  l'ouest du site historique de la Pointe du Hoc. Ce site est un lieu privilĂ©giĂ© de l'observation de la migration post-nuptiale des oiseaux marins notamment. Des observateurs y sont postĂ©s lĂ  trĂšs rĂ©guliĂšrement pendant cette pĂ©riode de septembre Ă  novembre pour dĂ©nombrer le passage. Ce matin, Gilbert Vimard, un des observateurs attitrĂ©s du site est prĂ©sent il nous apportera avec Alain Brodin de prĂ©cieuses informations sur les techniques d'observation, les oiseaux observĂ©s et leur migration. C'est dĂ©jĂ  passĂ©! Une belle douceur rĂšgne ce matin avec un vent faible cependant peu favorable Ă  la migration. Ce qui surprend dans un premier temps est que les oiseaux passent assez loin du rivage. Seule, une pratique rĂ©guliĂšre et ancienne du guet Ă  la mer permet de repĂ©rer l'arrivĂ©e des oiseaux et leur identification. Comme ce matin, le passage est faible, il est possible de s'attarder sur chaque espĂšce. Le mouvement des oiseaux se fait logiquement d'est en ouest mais on peut observer Ă©galement des mouvements inverses. En arrivant, nous observons sur les chaumes deux faucons crĂ©cerelles, l'un Ă©tant posĂ© sur une courte tige de maĂŻs coupĂ©e. A peine arrivĂ©s sur la falaise, nous entendons crier un faucon pĂšlerin et nous le voyons dĂ©boucher sur notre gauche avec une proie dans les serres qu'il est impossible d'identifier. Ce peut ĂȘtre un limicole comme un passereau. La falaise offre un large champ de vision de la pointe du Hoc Ă  l'est jusqu'Ă  la pointe de Barfleur au nord-ouest. Les cormorans passent plus prĂšs du rivage Nous allons observer successivement le passage de plusieurs espĂšces en vol direct vers l'ouest. La bernache cravant passe par groupes plus ou moins importants il en sera observĂ© 87 dans la matinĂ©e. La plus grande partie appartient Ă  la sous-espĂšce bernache Ă  ventre sombre Branta bernicla bernicla qui niche dans la toundra sibĂ©rienne. On peut voir posĂ© au loin un grĂšbe huppĂ© cette espĂšce peut ĂȘtre nombreuse Ă  cet endroit. Les sternes passent aussi on peut les distinguer de loin par leurs longues ailes pointues, leur vol parfois irrĂ©gulier et la brillance du gris des ailes qui paraĂźt presque blanc dans le soleil. L'espĂšce la plus commune au passage est la sterne caugek avec son bec noir Ă  l'extrĂ©mitĂ© jaune, le vol est assez puissant et Ă  une certaine hauteur. Le cri grinçant de l'oiseau est typique. L'autre espĂšce aperçue, de loin, est la sterne pierre-garin plus petite que la caugek, au bec rouge terminĂ© par du noir. Les observateurs expĂ©rimentĂ©s la distinguent au vol et Ă  la morphologie filets de la queue plus longs de la sterne arctique qui lui ressemble beaucoup mais a le bec entiĂšrement rouge. HĂ©ron cendrĂ© sur le platier Le site est idĂ©al pour s'initier aux labbes, ces gros oiseaux marins de tonalitĂ© sombre qui parasitent les autres espĂšces d'oiseaux pĂ©lagiques oiseaux qui vivent en mer. Ce matin, nous observerons 3 espĂšces diffĂ©rentes. Le grand labbe est un oiseau au corps puissant un peu plus compact que le goĂ©land argentĂ© qui se distingue par sa tĂąche blanche sur les primaires visible gĂ©nĂ©ralement de loin. Deux autres labbes passeront ensemble au large le labbe parasite et le labbe pomarin. Le labbe parasite est plutĂŽt fin avec une allure qui pourrait rappeler un rapace on peut le voit harceler en vol sternes et mouettes pour subtiliser leurs proies. Le labbe pomarin est proche du parasite mais difficile Ă  distinguer de celui-ci. Une des espĂšces les plus abondantes ce matin est le fou de Bassan qui passe rĂ©guliĂšrement au large en groupes plus ou moins denses composĂ©s de jeunes, d'immatures et d'adultes. L'observation Ă  cette pĂ©riode correspond plus Ă  une migration d'oiseaux britanniques que de trajets quotidiens vers les zones de pĂȘche. Une autre espĂšce sera un tant soit peu observĂ© est la macreuse noire, en vol de quelques individus. Les groupes sont constituĂ©s pour l'essentiel de mĂąles. C'est la fin de la pĂ©riode de mue. Si Ă  l'approche d'un bateau, un oiseau plonge, cela signifie qu'il est en mue. D'autres oiseaux marins seront observĂ©s cependant dont les mouettes rieuses et des mouettes mĂ©lanocĂ©phales proche de la rieuse qui paraĂźt blanche de loin Ă  cause de son manteau gris clair. L'adulte n'a pas de noir sur les ailes. N'oublions pas les cormorans et goĂ©lands. Un huĂźtrier-pie crie ; posĂ© dans les rochers, il s'envole vers l'est. Le seul autre canard que la macreuse noire observĂ© ce matin est le tadorne de Belon 3 volent vers l'ouest. Reviennent-ils de la mer de Wadden oĂč les tadornes se rendent chaque annĂ©e pour muer? L'observation au guet Ă  la mer se termine nous faisons un petit tour sur le plateau pour observer les passereaux prĂ©sents. 2 tariers pĂątres sont perchĂ©s au-dessus des buissons qui dominent la falaise. Alouette des champs, pipit farlouse, linotte mĂ©lodieuse et bergeronnette grise ou Yarrell dĂ©collent du chaume de maĂŻs. Sur le platier au pied de la falaise, aigrette garzette et hĂ©ron cendrĂ© se regardent de travers en concurrence pour la recherche de nourriture. La corneille noire se nourrit aussi dans les rochers et les algues. Un phoque veau marin s'approche du rivage une importante colonie existe en Baie des Veys. La sortie se termine par un dernier coup d'oeil vers le large. Les mouvements d'oiseaux ont considĂ©rablement baissĂ© et concernent les oiseaux marins habituels, cormorans et laridĂ©s. Merci Ă  Gilbert et Alain pour le partage des connaissances. EspĂšces observĂ©es 26 accenteur mouchet, alouette des champs, bernache cravant, corneille noire, faucon crĂ©cerelle, faucon pĂšlerin, fou de Bassan, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin, grand cormoran, grĂšbe huppĂ©, grand labbe, hĂ©ron cendrĂ©, labbe parasite, labbe pomarin, huĂźtrier-pie, linotte mĂ©lodieuse, macreuse noire, mouette mĂ©lanocĂ©phale, mouette rieuse, pipit farlouse, rougegorge familier, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de Belon, tarier pĂątre. Programme annuel des rendez-vous Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă  chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent MilliĂšres Plan d’eau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Date ThĂšme Lieu Horaire Lieu de rendez-vous 14/11/2018 Les oiseaux des Ă©tangs de Saint-Pierre oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-SĂ©milly Les Ă©tangs 9h00 Place de l’église Saint-Pierre de SĂ©milly 05/12/2018 Oiseaux des anciens fours Ă  chaux oiseaux bocagers des buissons La Meauffe La Germainerie 9h00 Parking de la mairie La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-LĂŽ 09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys limicoles, hĂ©rons et laridĂ©s Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-LĂŽ pour covoiturage. 06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux Parc de la PaliĂšre 9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux 03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond ChĂąteau de la RiviĂšre 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 9H30 sur place au chĂąteau de la RiviĂšre ?/05/2019 Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivĂ© ? Le Hommet d’Arthenay Marais du Hommet ou de la Garderie 9h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage 05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent MilliĂšres Plan d’eau des bruyĂšres 19h00 Parking piscine Saint-LĂŽ pour covoiturage PrĂ©voir pique-nique Animation du 23 septembre 2018 au PĂŽle hippique de Saint-LĂŽ Le seul nid d'hirondelle rustique se trouvait dans le bĂątiment de droite 2018 Un temps pluvieux et venteux s'Ă©tant installĂ© la veille sur la rĂ©gion, il fallait craindre le pire pour cette animation. Elle a pu pourtant se dĂ©rouler presque normalement en prĂ©sence de 7 personnes qui avaient vaillamment dĂ©fiĂ© les Ă©lĂ©ments. La pluie n'a vĂ©ritablement gĂȘnĂ© l'observation qu'en fin de sortie oĂč il a fallu s'abriter sous de vieux arbres ou dans les Ă©curies du haras. Le site du pĂŽle hippique est un refuge de nature GONm et tout au long de la sortie, nous verrons quels amĂ©nagements ou mesures d'entretien favorables Ă  la vie sauvage ont Ă©tĂ© mis en place. MalgrĂ© la mĂ©tĂ©o mĂ©diocre, les oiseaux se sont tout de mĂȘme manifestĂ©s et les participants ont pu observer 28 espĂšces ce chiffre correspond sensiblement au nombre d'espĂšces qu'il est envisageable de rencontrer Ă  chaque visite. C'est sous les cris rĂ©pĂ©tĂ©s d'une corneille noire certainement dĂ©rangĂ©e par un intrus et perchĂ©e Ă  sommet d'un conifĂšre que dĂ©bute la sortie. Les pas se portent vers la partie centrale du haras qui offre une vue dĂ©gagĂ©e sur les bĂątiments, les pelouses et les allĂ©es. Le cri d'un oiseau en vol "pi-pit pi-pit " permet de repĂ©rer au-dessus de nous un pipit farlouse volant vers le sud, certainement en migration. Nous observons les nids abandonnĂ©s des hirondelles de fenĂȘtre installĂ©s sur les sabliĂšres des bĂątiments. Les hirondelles de fenĂȘtre ont quittĂ© le site depuis 10 jours Ă  eu prĂšs. Une autre hirondelle est vue en vol celle-ci est une hirondelle de cheminĂ©e volant avec difficultĂ© contre le vent en direction du sud. Les hirondelles les plus tardives dans leur migration sont souvent observĂ©es Ă  l'unitĂ© ou par deux ou trois. Le flux migratoire de ces espĂšces va se tarir peu Ă  peu en fin septembre. Perchoir idĂ©al pour le faucon crĂ©cerelle 2017 Un faucon crĂ©cerelle est en chasse sur les pelouses ou les allĂ©es il plonge d'un des ses perchoirs pour attraper quelque proie ce peut ĂȘtre un micro-mammifĂšre ou un gros insecte. Il retourne se percher sur le rebord de l'encadrement d'une ouverture du bĂątiment des Ă©curies. Une bergeronnette grise devait arpenter une des pelouses Ă  la recherche d'insectes et de larves car on l'entend pousser son cri Ă  l'envol et on la voit disparaĂźtre rapidement Ă  nos regards. Rougequeue noir de septembre 2017 au mĂȘme endroit qu'en 2018 Un envol rapide d'un toit vers une cheminĂ©e puis une antenne permet de repĂ©rer un oiseau bien dressĂ© hochant de la tĂȘte et de la queue. C'est le rougequeue noir qui est identifiable Ă  sa queue rousse le mĂąle est gris noir sombre alors que la femelle est beige clair. Ce peut ĂȘtre ici une femelle ou un jeune. Cette espĂšce se reproduit au haras elle utilise une cavitĂ© pour nicher. EspĂšce migratrice partielle, elle repartira bientĂŽt plus au sud. Quelques pigeons ramiers et domestiques circulent ici et lĂ , les pigeons ramiers de façon isolĂ©e ici et les domestiques en groupes de quelques individus. On peut entendre le cri Ă©nervĂ© des choucas des tours en vol qui, installĂ©s sur les cheminĂ©es et bĂątiments Ă©levĂ©s de la ville, gagnent la campagne pour se nourrir. Bergeronnette grise et jeune en juillet 2018 Nous quittons la partie centrale du haras pour suivre les allĂ©es pĂ©riphĂ©riques. Nous arrivons Ă  une zone plantĂ©e en rĂ©sineux principalement. Nous observons deux pinsons des arbres dans des buissons bas oĂč ils se sont rĂ©fugiĂ©s Ă  notre approche. On entend quelques cris, celui du rougegorge familier du troglodyte mignon cachĂ© dans une haie dense et aussi du grimpereau des jardins. Une tourterelle turque chante sur une cheminĂ©e ses trois notes habituelles. La tourterelle turque est un oiseau typique des villes et des fermes elle semble subir l'omniprĂ©sence du pigeon ramier. On note la prĂ©sence du merle noir qui pousse son cri d'alarme parce qu'il est dĂ©rangĂ©. Les oiseaux comme les merles et les grives sont trĂšs discrets Ă  cette pĂ©riode parce qu'ils muent. AprĂšs ĂȘtre passĂ©s entre le jardin partagĂ© et le local du marĂ©chal-ferrant, nous pĂ©nĂ©trons dans une autre zone boisĂ©e en vieux arbres feuillus. Nous apercevons deux accenteurs mouchets sur un mur ils font la navette entre le sommet du mur et la prairie Ă  la recherche de petits insectes ou de graines de plantes rudĂ©rales. Trois grives draines nous survolent l'une d'elles a poussĂ© son cri roulĂ© en s'envolant. La draine dissĂ©mine les graines du gui dont elles mangent les baies. Son nom latin est Turdus viscivorus viscum=gui, mot qui a donnĂ© l'adjectif visqueux. Le rire du pic vert retentit par deux fois, une fois Ă©mis d'un arbre Ă©levĂ© du parc et une seconde fois de la campagne voisine. Les mĂ©sanges jusqu'Ă  prĂ©sent discrĂštes se manifestent par leurs cris qui sont voisins et parfois sources d'erreur. La mĂ©sange charbonniĂšre accompagne souvent son cri de 3 notes sifflĂ©es faciles Ă  identifier cette espĂšce recommence Ă  chanter en septembre. La mĂ©sange bleue a un rĂ©pertoire beaucoup moins variĂ©. Les deux espĂšces se cĂŽtoient souvent mais ne se concurrencent pas pour la nourriture parce qu'elles ne la cherchent pas Ă  la mĂȘme hauteur dans la vĂ©gĂ©tation. Une grive musicienne s'Ă©chappe d'un fourrĂ©. Un pic a forĂ© une cavitĂ© bien visible dans un hĂȘtre. Pic Ă©peiche? Rassemblement de jeunes hirondelles de fenĂȘtre 2018 La pluie se met Ă  tomber un peu plus dru. On se met un peu Ă  l'abri pour observer des pinsons qui recherchent de la nourriture sur les pans de toit et aussi un des rares nids d'hirondelle rustique du haras. Une mĂ©sange Ă  longue queue passe. Nous nous mettons ensuite Ă  l'abri sous des cĂšdres et des pins le roitelet huppĂ© Regulus regulus est entendu ses cris sont trĂšs discrets. Nous entendons enfin un moineau domestique ils ne sont pas rares ici en pĂ©riode de reproduction mais les jeunes sont dispersĂ©s depuis longtemps. Nous en reverrons deux ensuite Ă  l'intĂ©rieur des Ă©curies. Un chardonneret Ă©lĂ©gant est aussi entendu mais reste invisible. Les chardonnerets sont souvent en bandes pendant cette pĂ©riode prĂ©-migratoire tout comme les linottes mĂ©lodieuses et les pinsons. Nid de moineau domestique sur une sabliĂšre 2018 Pendant le rĂ©sumĂ© des espĂšces observĂ©es, nous ajoutons deux espĂšces Ă  la liste aprĂšs l'observation de goĂ©lands argentĂ© et brun volant vers la Vire. Le brun a le dessus des ailes plus sombre que l'argentĂ© et a un liserĂ© blanc Ă  l'arriĂšre de l'aile souvent bien visible en vol. La balade se termine avec ce bilan de 28 espĂšces observĂ©es, un score trĂšs honorable pour une mĂ©tĂ©o trĂšs pluvieuse. Merci Ă  tous les participants pour leur Ă©coute et leur curiositĂ©. Merci Ă  JoĂ«lle pour la prise de notes bien pratique pour Ă©tablir ce compte-rendu. Comme aucune photo de groupe n'a Ă©tĂ© faite, nous citerons les prĂ©noms des participants JoĂ«lle, LoĂŻse, NadĂšge, Paul, Philippe, Quentin, ThĂ©rĂšse. Les images d'illustration ont toutes Ă©tĂ© prises au pĂŽle hippique en 2017 et 2018 par Jean-Yves Dilasser faucon crĂ©cerelle et rougequeue noir et par Philippe Gachet. Et aussi, les espĂšces observĂ©es par ordre d'apparition Ă  l'Ă©cran linotte mĂ©lodieuse, corneille noire, pigeon ramier, faucon crĂ©cerelle, pigeon domestique, hirondelle rustique, rougequeue noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, choucas des tours, troglodyte mignon, rougegorge familier, accenteur mouchet, merle noir, grimpereau des jardins, tourterelle turque, grive draine, mouette rieuse, pic vert, mĂ©sange bleue, mĂ©sange charbonniĂšre, grive musicienne, mĂ©sange Ă  longue queue, roitelet huppĂ©, chardonneret Ă©lĂ©gant, moineau domestique, goĂ©land brun, goĂ©land argentĂ©. Hirondelle de fenĂȘtre au nid en aoĂ»t 2018 Prochaine sortie des adhĂ©rents Saint-LĂŽ, la migration des oiseaux marins mercredi 3 octobre 2018, 8h00 parking Place Sainte-Croix, dĂ©placement vers Cricqueville-en-Bessin 14 Prochaine animation publique MarchĂ©sieux Oiseaux entre marais et bocage 28 octobre 2018 11h Rv Ă  l'entrĂ©e de la maison des marais, animation organisĂ©e avec l'ADAME dans le cadre de la fĂȘte de la Citrouille. Animation du 6 juin 2018 Ă  Granville Les goĂ©lands nicheurs de Granville C'est aprĂšs quelques hĂ©sitations que nous nous sommes rendus de Saint-LĂŽ Ă  Granville. La mĂ©tĂ©o annoncĂ©e n'Ă©tait guĂšre rĂ©jouissante. Cependant, arrivĂ©s devant l'Ă©glise Saint-Paul, nous avons constatĂ© que certes le ciel Ă©tait gris presque brumeux mais qu'il ne pleuvait pas. Le lieu est idĂ©al pour dĂ©couvrir les goĂ©lands granvillais confortablement installĂ©s sur les toits et prĂšs des chapeaux de cheminĂ©e de la ville. Du parking, on surplombe toute la citĂ©, ce qui permet d'avoir un aperçu complet de cette occupation. Jacques prĂ©sente les diffĂ©rentes phases de la reproduction. Jacques nous a prĂ©sentĂ© le processus de nidification des trois espĂšces occupant l'espace sĂ©curisĂ© des toits de la ville goĂ©land argentĂ©, goĂ©land marin et, en trĂšs moindre mesure, le goĂ©land brun. Nous avons pu observer certaines des phases de la reproduction parades, couvaison et poussins plus ou moins dĂ©veloppĂ©s. Du point de vue qui est le nĂŽtre, le spectacle est garanti et nous pouvons observer de petites scĂšnes du quotidien du goĂ©land nicheur. Les goĂ©lands argentĂ©s semblent avoir un goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les cables d'antenne de tĂ©lĂ©vision que certains malaxent pour faire les importants devant des importuns. Un de ces cables d'ailleurs sert de limite Ă  ne pas franchir pour un argentĂ©. Certains transportent des matĂ©riaux vers leur nid pour les retirer bizarrement ensuite. D'autres, peut-ĂȘtre cĂ©libataires, restent perchĂ©s de longues minutes Ă  proximitĂ© des nids et sont bruyamment houspillĂ©s par leurs titulaires ou bien prennent des brindilles dans leur bec sans but prĂ©cis. La variĂ©tĂ© des cris est importante et l'on passe facilement d'un silence relatif qui permet d'entendre les cris aigus des jeunes Ă  un brouhaha intense correspondant souvent Ă  un envol collectif. La tension retombe ensuite rapidement. Les nids sont installĂ©s de façon assez sommaire sur les cheminĂ©es et sur les toits plats ou Ă  pente modeste des bĂątiments. Jacques nous a ensuite prĂ©sentĂ© les opĂ©rations de stĂ©rilisation menĂ©es par la ville de Granville. Le rĂŽle de l'observateur expert est important parce qu'il permet d'Ă©viter les bavures, notamment la stĂ©rilisation des nids des goĂ©lands brun et marin qui sont exclus de la procĂ©dure. L'emplacement des nids est relevĂ© avec une grande prĂ©cision permettant d'Ă©viter les erreurs. Rougequeue noir mĂąle trĂšs urbain D'autres espĂšces sont observĂ©es pendant ce temps le rougequeue noir chante la femelle est trĂšs active allant des toits Ă  sa cavitĂ© dans un mur de soutĂšnement de ce quartier trĂšs minĂ©ral de la ville. Cette espĂšce est bien prĂ©sente dans tout Granville. Un couple d'Ă©tourneau sansonnet s'est installĂ© dans un chapeau de cheminĂ©e et nourrit. Les choucas des tours occupent eux aussi les cheminĂ©es. Le verdier d'Europe chante tout comme l'accenteur mouchet discrĂštement dans un recoin de jardin. Sont vus ou entendus Ă©galement tourterelle turque, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre et moineau. domestique. on observe aussi le ballet aĂ©rien des martinets noirs. Un arrĂȘt rapide sur le Cours Jonville permet de repĂ©rer un goĂ©land brun sur son nid installĂ© sur le rebord d'un vĂ©lux! Nous nous rendons ensuite dans la vieille ville, prĂšs du musĂ©e AnacrĂ©on, oĂč une large vue permet d'observer la zone portuaire et les toits de la partie basse de la ville. Une jeune tourterelle reconnaissable Ă  l'absence de collier noir sur le cou est perchĂ©e sur un fil tĂ©lĂ©phonique. Un pigeon ramier sur le faĂźte d'un toit cĂŽtoie un pigeon biset domestique ce qui permet au passage d'observer les diffĂ©rences entre ces deux espĂšces. Des goĂ©lands nichent dans le secteur en moindre nombre que du cĂŽtĂ© de l'Ă©glise on aperçoit un goĂ©land brun posĂ© sur une cheminĂ©e et aussi les goĂ©lands prĂ©sents sur le toit de la criĂ©e. Ces derniers ne sont lĂ  que pour se nourrir ou se reposer, leur prĂ©sence fluctue selon la hauteur de la mer. OĂč est la linotte mĂ©lodieuse? DerniĂšre Ă©tape sur le port. Un goĂ©land argentĂ© laisse tomber un bulot d'une certaine hauteur pour le casser. Finalement c'est une corneille noire qui rĂ©colte la mise. Quelques goĂ©lands marins circulent ici et lĂ . Un pipit maritime chante et se perche sur un fil. Une linotte mĂ©lodieuse vient grapiller quelques graines d'adventices qui poussent entre les interstices du pavĂ© le zĂ©ro-phyto a tout son intĂ©rĂȘt pour ces espĂšces granivores. Au loin une sterne pierregarin est entendue. Il y a certainement encore beaucoup de choses Ă  voir mais il faut s'arrĂȘter lĂ . Ce sera pour une prochaine fois. Un grand merci Ă  Jacques pour son Ă©rudition des espĂšces observĂ©es accenteur mouchet, bergeronnette grise, choucas des tours, corneille noire, Ă©tourneau sansonnet, goĂ©land argentĂ©, goĂ©land brun, goĂ©land marin, grive musicienne, linotte mĂ©lodieuse, martinet noir, merle noir, mĂ©sange charbonniĂšre, mĂ©sange bleue, pigeon biset domestique, pigeon ramier, pipit maritime, rougequeue noir, tourterelle turque, verdier d'Europe. Vigilance. Le nid avec deux jeunes se trouve derriĂšre l'adulte En quĂȘte de nourriture Adulte avec deux poussins sur le nid GoĂ©land brun nichant sur Velux. Vigie granvillaise GoĂ©land argentĂ© 3Ăšme annĂ©e PROCHAINEMENT 30 JUIN 2018 Ă  11 HEURES INAUGURATION DE LA RESERVE DES PRES DE L'ORANGE Ă  LA GOHANNIERE-TIREPIED 50 Le GONm a acquis une parcelle agricole de 20 ha dans la vallĂ©e de la SĂ©e ce printemps communes de Tirepied et la GohanniĂšre. L'inauguration aura lieu samedi 30 juin Ă  11 h sur place ruban coupĂ©, poirĂ© et petits fours. Ce sera l'occasion de prĂ©senter les grands axes de gestion de cette remarquable prairie entiĂšrement situĂ©e dans le lit majeur de la SĂ©e. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons piqueniquer et partager les mets rares sortis des sacs! MĂȘme si le temps est maussade, nous serons de toute façon Ă  l'abri dans le grand bĂątiment agricole disponible. Sortie 36 de l'A84 "le Parc" puis direction BrĂ©cey. A la sortie du bourg de Tirepied vers BrĂ©cey, juste aprĂšs la mairie Ă  droite, c'est lĂ ! En espĂ©rant vous voir nombreux pour fĂȘter la naissance d'une rĂ©serve d'un nouveau genre! Sifflements stridents, dĂ©jections et odeurs incommodantes. À FĂšre-Champenoise dans la Marne, la mairie a fait appel Ă  un fauconnier pour faire fuir les UgrĂĄs: Az oldal terĂŒletei. AkadĂĄlymentessĂ©gi sĂșgĂł. Facebook. E-mail vagy telefon: JelszĂł: Elfelejtetted a fiĂłkodat? RegisztrĂĄciĂł. Des rapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux Ă  FĂšre-Champenoise
Les petits passereaux de nos jardins, et surtout les MĂ©sanges, sont des espĂšces trĂšs vulnĂ©rables et sensibles qui ont basĂ© leur stratĂ©gie de survie sur le nombre plutĂŽt que sur la longĂ©vitĂ© Éternel dilemme entre qualitĂ© et quantitĂ© !. En effet les couvĂ©es des ParidĂ©s comprennent trĂšs souvent une dizaine d’Ɠufs alors que les espĂšces plus imposantes CorvidĂ©s, LaridĂ©s, etc
 ne comptent gĂ©nĂ©ralement que 5 ou 6 Ɠufs. De plus les petits passereaux effectuent plusieurs couvĂ©es par an si les conditions MĂ©tĂ©o, Nourriture en quantitĂ© suffisante le permettent contrairement aux autres espĂšces. Cette capacitĂ© Ă  rĂ©aliser plusieurs grosses couvĂ©es sert Ă  compenser leur extrĂȘme vulnĂ©rabilitĂ© face Ă  leur environnement. En effet la durĂ©e de vie moyenne d’une MĂ©sange dĂ©passe trĂšs rarement les 2/3 ans, et il en va de mĂȘme pour tous les petits passereaux de nos jardins Rouge-Gorge, Accenteur mouchet, Pinson des arbres, Verdier d’Europe
 GrĂące aux baguages effectuĂ©s par les associations de protection et de recherche on a pu recenser des individus de plus de 5 ans mais ces cas restent malheureusement trĂšs exceptionnels. Ainsi le Rouge-Gorge solitaire que nous voyons tous les hivers dans notre jardin n’est certainement pas le mĂȘme mais un descendant. Le principal prĂ©dateur le chat domestique Au premier rang des prĂ©dateurs des petits passereaux se trouve le chat domestique. L’animal prĂ©fĂ©rĂ© des français est, c’est bien connu, un redoutable chasseur. Son instinct de chasse est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© si bien qu’il chasse par pur plaisir et non pas par besoin alimentaire comme les animaux sauvages. Si le chat domestique figure au 1er rang des chasseurs d’oiseaux c’est Ă©galement en raison de la trĂšs forte population de chats en France on en compte environ 11 millions en 2012 Source TNS Sofres. Imaginez les dĂ©gĂąts sur l’avifaune qui peuvent faire 11 000 000 de chats ! MĂȘme si les chats attaquent de prĂ©fĂ©rence les micro-mammifĂšres Souris, rats, musaraignes, campagnols, mulots
, les passereaux au sol engourdis par le froid ou les juvĂ©niles ne sachant par encore voler constituent des proies parfaites pour les matous. Le pire est que leur prĂ©dation intervient souvent durant les pĂ©riodes critiques pour les oiseaux Ă  savoir la reproduction Les adultes sont trĂšs occupĂ©s par le nourrissage et sont parfois moins prudents, et les jeunes oiseaux inexpĂ©rimentĂ©s sont des proies faciles et l’hiver durant lequel les oiseaux subissent dĂ©jĂ  les assauts du froid et le manque de nourriture. Une rĂ©cente Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des scientifiques anglais estiment que chaque annĂ©e quelques 55 millions d’oiseaux sont capturĂ©s par les 8 millions de chats anglais. Toutes proportions gardĂ©es, il y aurait donc en France environ 75 millions d’oiseaux tuĂ©s par les chats chaque annĂ©e ! Une Ă©tude similaire conduite aux États-Unis indique des chiffres plus rĂ©alistes car plus dĂ©taillĂ©e. Elle distingue les populations de chats domestiques ayant un maĂźtre donc Ă©tant bien nourris et celle des chats errants devant subvenir eux-mĂȘmes Ă  leurs besoins Source The impact of free-ranging domestic cats on wildlife of the United States. – 80 millions de chats domestiques x 7 oiseaux/an = 560 millions d’oiseaux tuĂ©s – 50 millions de chats harets Chats errants x 40 oiseaux/an = 2 milliards d’oiseaux tuĂ©s Ce qui nous donne environ 2,5 milliards d’oiseaux tuĂ©s par an par les chats sur le sol amĂ©ricain. Cette Ă©tude donne Ă©galement l’impact de la prĂ©dation des chats sur les populations de micro-mammifĂšres aux États-Unis entre 6,9 et 20 milliards par an ! A titre de comparaison, on estime Ă  67 millions le nombre d’oiseaux mourant chaque annĂ©e aux États-Unis Ă  cause des pesticides. Le meilleur remĂšde pour Ă©viter que son chat ne se transforme en flĂ©au des oiseaux est d’accrocher une clochette Ă  son collier. Le principe est simple la clochette tinte dĂšs que le chat bouge et avertit donc les oiseaux de sa prĂ©sence Attention cependant Ă  utiliser une clochette qui sonne facilement car les chats se dĂ©placent trĂšs lentement pendant la traque. La mise en place d’une clochette paraĂźt idĂ©ale, cette solution est moins rigide que l’enfermement Ă  l’intĂ©rieur de la maison et permet aux chats d’assouvir, en partie, leur instinct de chasseur. Car le plaisir de la chasse semble rĂ©sider autant dans la traque que dans la capture de la proie. Les prĂ©dateurs sauvages les rapaces diurnes et nocturnes, les rongeurs, les mustĂ©lidĂ©s Les rapaces Toutes espĂšces confondues L’Épervier d’Europe et la Chouette chevĂȘchette constituent la seconde source de prĂ©dation aprĂšs la chat sur les populations de passereaux des jardins. L’Épervier d’Europe est un vĂ©ritable flĂ©au pour les petits passereaux des jardins. MĂȘme si seulement 10% Ă  15% de ses attaques sont couronnĂ©es de succĂšs c’est un oiseau vorace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux Les oiseaux reprĂ©sentent 90% de ses proies. C’est surtout le mĂąle AppelĂ© tiercelet en fauconnerie car plus petit d’un tiers que la femelle qui est Ă  craindre par les passereaux, la femelle chasse des proies plus imposantes de la famille des TurdidĂ©s Merle noir, Grive musicienne, Grive draine et des ColombidĂ©s Pigeon ramier, Tourterelle turque. Sur une annĂ©e, un couple d’Épervier d’Europe peut tuer entre 2000 et 2500 passereaux de la taille d’une MĂ©sange bleue. Les couleurs vives des MĂ©sanges en font des proies plus faciles Ă  rĂ©pĂ©rer qu’un Rossignol au plumage terne et discret. Les rapaces nocturnes sont moins spĂ©cialisĂ©s dans la chasse aviaire que l’Epervier d’Europe. La Chouette chevĂȘchette sera le rapace nocturne qui consommera le plus de petits passereaux Environ 15% de son rĂ©gime alimentaire, les 85% restant sont composĂ©s de micro-mammifĂšres. Les autres Hiboux et Chouettes consomment moins de 5% d’oiseaux, et principalement en cas d’effondrement des populations de rongeurs. La prĂ©dation des rapaces nocturnes ne constitue pas une menace pour les populations de petits passereaux. Les mustĂ©lidĂ©s et rongeurs principalement l’Écureuil roux reprĂ©sentent des prĂ©dateurs opportunistes non spĂ©cialisĂ©s qui capturent des passereaux quand l’opportunitĂ© se prĂ©sente. L’Écureuil roux est connu pour piller les nids occupĂ©s de multiples espĂšces d’oiseaux. Il est friand des Ɠufs et de oisillons. Chez les MustĂ©lidĂ©s ce sont principalement la Fouine et la Martre qui tuent des petits oiseaux. Cependant l’impact de leurs prĂ©lĂšvements reste minime en comparaison de ceux de l’Épervier d’Europe ou encore du chat domestique. Les MĂ©sanges et autres petits passereaux sont Ă©galement victimes des Pics et des CorvidĂ©s qui pillent les nids mal dissimulĂ©s. La liste des prĂ©dateurs des MĂ©sanges donne presque le tournis, mais permet de mieux comprendre la stratĂ©gie de reproduction de l’espĂšce basĂ©e sur d’importantes nichĂ©es. D’autres parts, il ne faut pas oublier que les prĂ©dateurs prĂ©lĂšvent souvent en prioritĂ© les individus faibles, malades ou inexpĂ©rimentĂ©s et participent ainsi pleinement Ă  la sĂ©lection naturelle. Termes de recherchechasser mesange 1les prĂ©dateurs du moineau 1
Combiende temps couve une tourterelle ? La tourterelle pond jusqu'Ă  6 fois par an, essentiellement entre fĂ©vrier et octobre, gĂ©nĂ©ralement deux oeufs Ă  chaque fois. AprĂšs la ponte, les oeufs vont ĂȘtre couvĂ©s par le mĂąle et la femelle Ă  tour de rĂŽle pendant 14 Ă  18 jours.
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Lamairie d'Auxerre dans l'Yonne a fait appel à des fauconniers pour pousser les étourneaux à poursuivre leur migration vers le sud. Ces derniers détériorent la ville pendant leur présence. Publié le 20/08/2012 à 0548 Faire fuir les étourneaux qui se rassemblent en masse dans les platanes de l'Esplanade, telle est la mission que l'éffaroucheur Jean-Marie Magnien va remplir dans les nuits du 20 au 24 août prochains. Ces oiseaux qui vivent en imposantes colonies salissent le sol de l'esplanade avec leurs fientes qui sont par ailleurs nocives pour les platanes et pour les humains. Jean-Marie Magnien travaille avec des rapaces. Ceux-ci vont effrayer les étourneaux par leurs passages répétés, au crépuscule lorsque les oiseaux se posent pour la nuit, en pleine nuit et au petit but est qu'à force, les étourneaux fuient notre ville en partant en migration plus vite et qu'à l'avenir, ils choisissent un autre endroit pour s' vous voulez assister à ce travail particulier, l'éffaroucheur Jean-Marie Magnien, interviendra à la tombée de la nuit vers 20 heures, dans la nuit et à l'aube vers 5 heures, en savoir plus

LaVoix du Nord Arques De faux cris de vrais rapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux La Voix du Nord Les Arquois qui traversent la grand-place depuis une semaine ont pu ĂȘtre interpellĂ©s par divers cris stridents ou glaçants qui semblent venir tout droit de l'hĂŽtel de ville, Ă  certaines heures de la fin de journĂ©e. La maire qui congĂ©dierait un malotru

Livre I XVI Une cĂ©rĂ©monie paĂŻenne Le soir commençait Ă  tomber lorsque Pardaillan revint Ă  la DeviniĂšre. Instinctivement, ses yeux se levĂšrent vers la petite fenĂȘtre oĂč tant de fois lui Ă©tait apparu le charmant visage de LoĂŻse. Il eĂ»t donnĂ© la moitiĂ© des Ă©cus dont il Ă©tait devenu possesseur pour ĂȘtre vu dans son beau costume. Mais la fenĂȘtre Ă©tait fermĂ©e. Le chevalier poussa un soupir et se tourna vers le perron de la DeviniĂšre. À gauche de ce perron, il aperçut alors trois gentilshommes qui, le nez en l'air, semblaient examiner attentivement la maison oĂč demeurait la Dame en noir. — Vous dites que c'est bien lĂ , Maurevert ? fit l'un d'eux. — C'est lĂ , comte de QuĂ©lus. Au premier, la propriĂ©taire, vieille dame bigote, sourde et confite en priĂšres. Le deuxiĂšme est Ă  moi depuis ce matin. — Maugiron, reprit celui qu'on venait d'appeler comte de QuĂ©lus, conçois-tu ces bizarres passions de Son Altesse pour de petites bourgeoises ? — Moins que des bourgeoises, QuĂ©lus. Lui qui a la cour !
 — Mieux que la cour, Maugiron il a Margot ! Les deux jeunes gentilshommes Ă©clatĂšrent de rire et continuĂšrent Ă  causer entre eux sans s'occuper de Maurevert, pour lequel ils cherchaient Ă  peine Ă  dĂ©guiser un sentiment de mĂ©pris et de crainte. Maurevert s'Ă©tait Ă©loignĂ© en disant — À ce soir, messieurs ! QuĂ©lus et Maugiron allaient en faire autant lorsqu'ils virent se dresser devant eux un jeune homme qui, avec une politesse glaciale, mit son chapeau Ă  la main et demanda — Messieurs, voulez-vous me faire la grĂące de me dire ce que vous regardiez si attentivement dans cette maison ? Les deux gentilshommes, interloquĂ©s, Ă©changĂšrent un coup d'Ɠil. — Pourquoi nous posez-vous cette question, monsieur ? fit Maugiron avec hauteur. — Parce que, rĂ©pondit Pardaillan, cette maison m'appartient. Le chevalier Ă©tait un peu pĂąle. Mais cette pĂąleur devait passer inaperçue aux yeux de ses interlocuteurs, qui ne le connaissaient pas. De plus son attitude Ă©tait d'une extrĂȘme politesse. — Et vous supposez, dit QuĂ©lus, que nous aurions envie de l'acheter ? — Ma maison n'est pas Ă  vendre, messieurs, fit Pardaillan avec un visage immobile. — Alors, que voulez-vous ? — Vous dire simplement ceci je ne veux pas qu'on regarde ce qui m'appartient, et surtout qu'on en rie. Or, vous avez regardĂ©, et vous avez ri. — Vous ne voulez pas ! s'Ă©cria Maugiron en pĂąlissant de colĂšre. — Viens, fit QuĂ©lus. C'est un fou. — Messieurs, dit Pardaillan toujours impassible, je ne suis pas fou. Je vous rĂ©pĂšte que je hais les insolents qui regardent ce qu'ils ne doivent pas voir
 — Mordieu, monsieur ! Vous allez vous faire couper les oreilles ! — Et que j'ai l'habitude de chĂątier ceux dont le rire me dĂ©plaĂźt, acheva Pardaillan. Allez rire ailleurs. — Ah ! ah ! fit QuĂ©lus. Et oĂč diable voulez-vous que nous allions rire ? — Mais, par exemple, dans le petit PrĂ©-aux-Clercs. — C'est bien. Et quand ? — Tout de suite, si vous voulez ! — Non pas. Mais demain matin, vers les dix heures, nous y serons, mon ami et moi. Et vous, monsieur, tĂąchez de bien rire ce soir. Car il est probable que demain vous ne rirez plus. — J'y tĂącherai, messieurs ! dit Pardaillan qui salua d'un grand geste de sa plume de coq
 QuĂ©lus et Maugiron s'Ă©loignĂšrent dans la direction qu'avait dĂ©jĂ  prise Maurevert. Pardaillan, inquiet et troublĂ©, entra dans la salle de la DeviniĂšre, et s'attabla. Que diable faisaient lĂ  ces deux Ă©tourneaux ?
 Et l'autre, avec sa figure d'oiseau de mauvais augure !
 Seraient-ils venus lĂ  pour elle ?
 Par les cornes de tous les enfers ! Si cela Ă©tait !
 Mais non, voyons
 quelle apparence y a-t-il ?
 Elle sort si rarement ! qui l'aurait remarquĂ©e ? » Enfin, bref, le raisonnement aidant, et aussi un bon flacon de vin d'Anjou, Pardaillan parvint Ă  se rassurer, et selon ses habitudes d'observateur, se mit Ă  regarder autour de lui. Ce soir-lĂ , il y avait grand remue-mĂ©nage dans l'auberge. Les servantes dressaient le couvert pour une forte tablĂ©e dans une piĂšce voisine. MaĂźtre Landry et ses queux agitaient force casseroles. — Ah ça ! demanda le chevalier Ă  Lubin, qui le servait, il y aura donc belle et nombreuse sociĂ©tĂ© ce soir ? — Oui, monsieur. Et vous m'en voyez tout joyeux. — Pourquoi joyeux ? — D'abord parce que messieurs les poĂštes sont fort gĂ©nĂ©reux
 ils boivent bien, et me font boire. — Ce sont donc des poĂštes qui vont venir ? — Comme tous les mois, le premier vendredi, monsieur le chevalier. Ils se rĂ©unissent pour dire des poĂ©sies qui me feraient rougir, si je n'Ă©tais trop occupĂ© Ă  boire pour Ă©couter. — Bon. Ensuite ?
 Ton autre motif de joie ? — Ah oui ! Eh bien, c'est que frĂšre Thibaut va venir. — Le moine ? Est-il donc aussi poĂšte ? — Non. Mais
 excusez-moi, monsieur le chevalier, voici justement
 une plume rouge
 Et, sans finir sa phrase, Lubin, qui paraissait fort embarrassĂ©, se prĂ©cipita au-devant d'un cavalier qui venait d'entrer dans la salle. Ce cavalier avait une plume rouge Ă  sa toque. Il s'enveloppait soigneusement de son manteau qu'il relevait jusqu'au nez. Mais si bien qu'il dissimulĂąt son visage, Pardaillan, qui avait les yeux pĂ©nĂ©trants et le regard agile, aperçut un instant ce visage. — M. de Cosseins ! murmura-t-il. Cosseins Ă©tait le capitaine des gardes de Charles IX, c'est-Ă -dire le premier personnage militaire du Louvre. Il Ă©tait de toutes les parades, de toutes les chasses royales. Pardaillan l'avait vu plus d'une fois. Qu'est-ce que cette sociĂ©tĂ© de poĂštes dont font partie le capitaine des gardes et le moine Thibaut ? songea le chevalier. Pourquoi est-ce Lubin et non maĂźtre Landry qui va au-devant d'un pareil personnage ? » Et, avec une curiositĂ© surexcitĂ©e, il suivit des yeux le manĂšge de Lubin et de Cosseins. Landry, occupĂ© Ă  ses fourneaux dans la rĂŽtisserie, n'avait pas fait attention au nouveau venu, bien que, de la cuisine situĂ©e Ă  gauche de la grande salle, il pĂ»t voir par une large baie ce qui se passait dans l'auberge. Or, Lubin et le capitaine pĂ©nĂ©trĂšrent dans la salle oĂč les servantes dressaient le couvert. — C'est ici qu'aura lieu le banquet, messire poĂšte, fit Lubin en essayant vainement de dĂ©visager l'homme Ă  la plume rouge. — Allons plus loin ! dit Cosseins. La salle suivante Ă©tait vide et donnait dans une quatriĂšme salle Ă©galement vide, mais oĂč des siĂšges Ă©taient prĂ©parĂ©s, au nombre d'une quinzaine. À gauche de cette salle s'ouvrait un cabinet noir. Cosseins y entra. — Qu'est-ce que c'est que cette porte ? demanda le capitaine. — Elle ouvre sur l'allĂ©e qui longe les quatre salles et aboutit Ă  la rue. — Nul ne peut entrer par ici ? Lubin sourit et montra les deux Ă©normes verrous qui maintenaient la porte massive. — C'est bien. OĂč se tiendra le moine ? — FrĂšre Thibaut ? Dans la grande salle, devant la porte du banquet. Oh ! personne n'entrera, et vous pourrez Ă  l'aise vous dĂ©biter vos sonnets et vos ballades. — C'est que, vous comprenez, il y a tant de jaloux qui seraient bien aises de s'emparer de nos productions ! — Oui, des plagiaires ! Cosseins approuva de la tĂȘte et, satisfait sans doute de son inspection, retraversa les salles, gagna la porte du salon et disparut. Que diable va-t-il se passer ce soir Ă  la DeviniĂšre ? » se demanda Pardaillan. Le chevalier n'Ă©tait pas homme Ă  perdre son temps en mĂ©ditation. Il Ă©tait curieux par nature et par besoin de dĂ©fense personnelle. Il n'hĂ©sita pas et rĂ©solut de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© que Lubin ignorait selon toute vraisemblance. Pardaillan connaissait l'hĂŽtellerie de fond en comble. Il se leva donc sans affectation, appela Pipeau d'un claquement de langue, et pĂ©nĂ©tra dans la salle du banquet oĂč trois servantes effarĂ©es achevaient de mettre le couvert. Il passa rapidement, et entra dans la piĂšce vide en refermant derriĂšre lui la porte. Puis il atteignit la piĂšce oĂč Ă©taient rangĂ©s des siĂšges, et enfin le cabinet noir. Ce cabinet n'Ă©tait d'ailleurs qu'une sorte de caveau aux murailles en pierre humide, et tout tapissĂ© de toiles d'araignĂ©es. Il communiquait avec l'allĂ©e par la lourde porte que nous avons signalĂ©e, et avec la piĂšce aux siĂšges par une porte percĂ©e d'un judas dont le treillis disparaissait sous d'Ă©paisses couches de poussiĂšre. Or, ce caveau, c'Ă©tait l'antichambre des caves de maĂźtre Landry. Dans le fond s'ouvrait une trappe que fermait un couvercle Ă  anneau de fer. Pardaillan, toujours suivi de son fidĂšle Pipeau, s'enfonça dans l'escalier qui descendait aux caves, les visita soigneusement, et n'ayant remarquĂ© rien d'anormal, revint s'installer dans le cabinet noir en laissant ouverte la trappe des caves. Nous le laisserons Ă  la faction volontaire qu'il s'imposait, et nous reviendrons dans la grande salle de l'auberge. LĂ , vers neuf heures, apparurent trois hommes trĂšs enveloppĂ©s et portant Ă  leurs toques des plumes rouges. Lubin courut au-devant de ces mystĂ©rieux personnages et les introduisit dans la salle du banquet. Dix minutes plus tard, deux autres cavaliers, puis enfin trois nouveaux, tous ayant une plume rouge Ă  la toque, entrĂšrent Ă  la DeviniĂšre et furent conduits par Lubin qui, alors, murmura — Huit plumes rouges. Le compte y est ! À ce moment, un moine Ă  barbe blanche, aux yeux sournois, Ă  la figure rubiconde, franchit Ă  son tour le seuil. — FrĂšre Thibaut, s'Ă©cria Lubin en s'Ă©lançant Ă  la rencontre du moine. — Mon frĂšre, dit celui-ci Ă  voix basse, nos huit poĂštes sont-ils arrivĂ©s ? — Ils sont lĂ , rĂ©pondit Lubin en dĂ©signant la salle du banquet. — TrĂšs bien. Veuillez donc m'Ă©couter, mon cher frĂšre. Il s'agit de choses graves. Vous comprenez. Ce sont des poĂštes Ă©trangers qui viennent discuter avec les nĂŽtres. — Mais, mon frĂšre, comment se fait-il que vous soyez mĂȘlĂ© Ă  des questions de poĂ©sie ? — FrĂšre Lubin, fit sĂ©vĂšrement le moine, si notre rĂ©vĂ©rend et vĂ©nĂ©rable abbĂ©, Mgr Sorbin de Sainte-Foi, a permis que vous quittassiez le couvent pour venir faire ripaille et bombance en cette auberge
 — FrĂšre ! ah ! frĂšre Thibault !
 — Si le rĂ©vĂ©rend, prenant en pitiĂ© votre soif inextinguible, vous a donnĂ© une preuve aussi extraordinaire de sa mansuĂ©tude, ce n'est pas qu'il vous tolĂšre par surcroĂźt le pĂ©chĂ© mortel de la curiositĂ© ! — Je me tais, mon frĂšre ! — Vous n'avez pas de questions Ă  poser. Ou sinon, vous rentrez au couvent ! — MisĂ©ricorde ! Je vous jure, mon frĂšre
 mon excellent frĂšre
 — C'est bien. Maintenant, dressez-moi une petite table lĂ , juste devant la porte de cette salle, car je me sens quelque appĂ©tit. Ce disant, frĂšre Thibaut prit une figure moins sĂ©vĂšre ; ses yeux s'attendrirent, et il passa le bout de sa langue sur ses lĂšvres. — Que vous ĂȘtes heureux, frĂšre Lubin ! ne put-il s'empĂȘcher de murmurer. — Que vous donnerai-je Ă  dĂźner, mon cher frĂšre ? — La moindre des choses une moitiĂ© de poularde, une friture de Seine, un pĂątĂ©, une omelette et des confitures, avec quatre bouteilles de vin d'Anjou
 Autrefois, frĂšre Lubin, j'en eusse demandĂ© six ! HĂ©las ! nous devenons vieux
 Le moine s'installa donc devant la porte, de façon que nul ne pĂ»t entrer sans sa permission. Lorsque Lubin eut apportĂ© sur la table les Ă©lĂ©ments du repas modeste demandĂ© par frĂšre Thibaut, celui-ci reprit — Maintenant, frĂšre Lubin, Ă©coutez-moi bien. Vous connaissez l'allĂ©e qui aboutit au cabinet noir ? Eh bien, vous allez vous mettre en sentinelle Ă  la porte de cette allĂ©e, sur la rue, jusqu'Ă  ce que je vous en relĂšve. Lubin, qui voyait s'Ă©vanouir tous ses rĂȘves gastronomiques et bachiques, poussa un soupir qui eĂ»t attendri un tigre. Mais frĂšre Thibaut ne parut pas s'en apercevoir. — Si quelqu'un veut entrer dans l'allĂ©e, continua-t-il, vous vous y opposerez. Si ce quelqu'un persiste, vous pousserez un cri d'alarme. Allez, mon cher frĂšre, hĂątez-vous
 Force fut Ă  Lubin d'obĂ©ir. Alors, frĂšre Thibaut attaqua consciencieusement sa demi-poularde. La demie de neuf heures sonna. À ce moment, six nouveaux personnages firent leur entrĂ©e dans l'auberge. — Voici les mĂ©crĂ©ants ! grogna frĂšre Thibaut. Je suis comme frĂšre Lubin, moi. Je ne comprends pas pourquoi on me force Ă  garder la porte pour des faiseurs de PhĂ©bus comme ce Ronsard, ce BaĂŻf, ce RĂ©my Belleau, ce Jean Dorat, ce Jodelle et ce Pontus de Thyard !
 En grommelant ainsi, frĂšre Thibaut dĂ©visageait successivement les six poĂštes et se rangeait pour les laisser entrer dans la salle du banquet. Il va sans dire que l'arrivĂ©e des poĂštes et leur disparition avaient passĂ© inaperçues. Et pour se rendre un compte exact de cette scĂšne, notre lecteur doit se figurer la grande salle de la DeviniĂšre pleine de soldats, d'Ă©coliers, d'aventuriers, de gentilshommes ; çà et lĂ , quelques ribaudes au milieu de la salle, un bohĂ©mien qui fait des tours de passe-passe ; les Ă©clats de rire, les chansons, les cris des buveurs qui demandent du vin, de l'hypocras, de l'hydromel, le fracas des pots d'Ă©tain et des gobelets qui s'entrechoquent ; enfin toute l'effervescence d'une taverne bien achalandĂ©e Ă  la minute oĂč le couvre-feu va sonner, oĂč l'auberge va se fermer et oĂč l'on se hĂąte de vider un dernier verre. Les six poĂštes de la PlĂ©iade Joachim du Bellay, le septiĂšme, Ă©tait mort en 1560 entrĂšrent donc sans avoir Ă©veillĂ© la moindre curiositĂ©, et passĂšrent dans la salle du festin. LĂ , Jean Dorat arrĂȘta d'un geste ses confrĂšres, et leur dit — Nous voici donc, une fois encore, unis dans la cĂ©lĂ©bration de nos mystĂšres. Je puis dire que nous sommes ici la fleur de la poĂ©sie antique et moderne, et que jamais assemblĂ©e de plus fiers docteurs en l'art sublime ne fut plus digne de monter au Parnasse pour y saluer les dieux tutĂ©laires. Vous Pontus de Thyard avec vos Erreurs amoureuses et votre Fureur poĂ©tique ; vous, Étienne Jodelle, seigneur de la tragĂ©die, avec votre ClĂ©opĂątre et votre Didon ; vous, RĂ©my Belleau, Ă©tincelant lapidaire des Pierres prĂ©cieuses magique Ă©vocateur de l'amĂ©thyste et de l'agate, du saphir et de la perle ; vous, Antoine BaĂŻf, le grand rĂ©formateur de la diphtongue, le prestigieux fabricateur des sept livres d'Amours ; et moi, enfin, moi, Dorat, qui n'ose me citer aprĂšs tant de gloires, nous voici rĂ©unis autour de notre maĂźtre Ă  tous, maĂźtre de l'antique, maĂźtre du prĂ©sent, le grand et dĂ©finitif poĂšte qui s'est emparĂ© du grec et du latin pour en forger une langue nouvelle, le fils d'Apollon qui, depuis les temps lointains oĂč je lui appris, au collĂšge Coqueret, l'art de parler comme parlaient les dieux, m'a dĂ©passĂ© de cent coudĂ©es, et nous Ă©crase sous le poids de ses Ondes, de ses Amours, de son Bocage royal, de ses Mascarades, de ses Églogues, de ses GaietĂ©s, de ses Sonnets et de ses ÉlĂ©gies
 MaĂźtres, inclinons-nous devant notre maĂźtre, messire Pierre de Ronsard !
 Nous croyons devoir faire observer ici que Jean Dorat s'exprimait en latin avec une aisance et une correction qui prouvaient sa parfaite connaissance de cette langue. Les poĂštes s'inclinĂšrent devant Ronsard, qui accepta cet hommage avec une majestueuse simplicitĂ©. Ronsard, qui Ă©tait plus sourd que le sonneur de Notre-Dame, n'avait pas entendu un traĂźtre mot de la harangue. Mais comme beaucoup de sourds, il n'avouait pas son infirmitĂ©. Ce fut donc du ton le plus naturel qu'il rĂ©pondit — MaĂźtre Dorat vient de dire des choses d'une merveilleuse justesse et auxquelles je m'associe pleinement. — Nunc est bibendum ! Maintenant il faut boire ! s'Ă©cria Pontus qui aimait Ă  taquiner l'illustre sourd. — Merci, mon fils ! dit Ronsard avec un gracieux sourire. Jean Dorat, avec une imperceptible Ă©motion d'inquiĂ©tude, reprit alors — Messieurs, je vous ai parlĂ©, il y a huit jours de ces quelques illustres Ă©trangers qui dĂ©sirent assister Ă  la cĂ©lĂ©bration d'un de nos mystĂšres. — Sont-ce des poĂštes tragiques ? demanda Jodelle. — Nullement. Et mĂȘme ils ne sont pas poĂštes. Mais je rĂ©ponds que ce sont d'honnĂȘtes gens. Ils m'ont confiĂ© leurs noms sous le sceau du secret. MaĂźtre Ronsard approuve leur admission. Et n'avons-nous pas dĂ©jĂ  plus d'une fois tolĂ©rĂ© parmi nous la prĂ©sence d'Ă©trangers ? — Mais s'ils nous trahissent ? observa RĂ©my Belleau. — Ils ont jurĂ© le silence, rĂ©pondit vivement Dorat. D'ailleurs, messieurs, ils repartent dĂšs demain, il est vraisemblable qu'ils ne reviendront jamais Ă  Paris. Pontus de Thyard, qui Ă©tait mangeur et buveur d'Ă©lite, Pontus qu'on appelait le Grand Pontus » Ă  cause de sa taille herculĂ©enne, mais qui feignait toujours de croire que cette Ă©pithĂšte s'adressait Ă  la grandeur de son gĂ©nie, Pontus dit alors — Moi, je trouve qu'on dĂźne de mauvaise humeur et qu'on digĂšre mal quand
 — Ces nobles Ă©trangers n'assisteront pas Ă  notre agape ! interrompit Dorat. Enfin, je ferai observer qu'on nous suspecte, et que justement la prĂ©sence parmi nous d'illustres hĂŽtes, au tĂ©moignage desquels nous pourrions en appeler, ne servirait qu'Ă  prouver l'innocence de nos rĂ©unions. Au surplus, votons ! Les votes, dans cette rĂ©union, se faisaient Ă  la maniĂšre des romains qui, dans le cirque, demandaient la vie ou la mort du belluaire vaincu. Pour dire oui, on levait le pouce ; pour dire non, on le baissait. Avec une vive satisfaction qu'il dissimula, Jean Dorat constata que tous les pouces se levaient en l'air, mĂȘme celui de Ronsard qui n'avait pas entendu un mot de la discussion. Alors, les six poĂštes entonnĂšrent en chƓur une chanson bachique. Et ce fut aux accents de cette chanson que nous regrettons de ne pouvoir donner ici, vu qu'elle ne nous est point parvenue qu'ils firent leur entrĂ©e dans la salle du fond oĂč se trouvaient dĂ©jĂ  les huit inconnus aux plumes rouges. Ils Ă©taient assis sur deux rangĂ©es, comme des gens venus au spectacle. Tous Ă©taient masquĂ©s. Les six poĂštes eurent l'air de ne pas les avoir vus. À peine furent-ils entrĂ©s que leur chanson bachique probablement une sorte de Gaudeamus igitur se transforma en une mĂ©lopĂ©e au rythme bizarre qui devait ĂȘtre une invocation. En mĂȘme temps, ils se rangĂšrent sur un seul rang devant le panneau du fond de la salle qui faisait vis-Ă -vis Ă  la porte du cabinet noir par oĂč on accĂ©dait aux caves. C'est contre cette porte que les huit spectateurs masquĂ©s Ă©taient assis. AussitĂŽt, Jean Dorat ouvrit la porte d'un vaste placard qui occupait tout le panneau. Ce placard s'Ă©vidait profondĂ©ment en forme d'alcĂŽve. Et voici ce que les huit spectateurs virent alors. Au fond de cette alcĂŽve se dressait une sorte d'autel antique. Cet autel, qui Ă©tait en granit rose, affectait la forme primitive et rudimentaire des grandes pierres qui, jadis, au temps des mystĂšres, servaient aux sacrifices. Mais son soubassement Ă©tait ornĂ© de sculptures Ă  la grecque et de mĂ©daillons ; l'un de ces mĂ©daillons reprĂ©sentait PhĂ©bus ou Apollon, dieu de la poĂ©sie ; dans un autre, c'Ă©tait CĂ©rĂšs, dĂ©esse des moissons un troisiĂšme figurait Mercure, dieu du commerce et des voleurs, en rĂ©alitĂ©, dieu de l'ingĂ©niositĂ©. Au pied de l'autel, une large pierre Ă©galement ornĂ©e, et creusĂ©e d'une rigole. En avant, un brĂ»le-parfum, sur un haut trĂ©pied d'or ou dorĂ©. Sur l'autel, un buste avec une tĂȘte Ă©trange, grimaçante d'un large sourire, des oreilles velues, tĂȘte de Pan, du grand Pan, souverain de la nature, pour les initiĂ©s. À gauche et Ă  droite de l'autel, Ă©taient accrochĂ©es des tuniques blanches et des couronnes de feuillage. Enfin, par un incroyable mais vĂ©ridique caprice ou peut-ĂȘtre par un mĂ©lange de paganisme et de religion chrĂ©tienne d'oĂč certainement Ă©tait banni tout esprit de profanation, ou peut-ĂȘtre enfin par un singulier oubli, en arriĂšre de l'autel, un peu Ă  gauche, accrochĂ©e au mur, trĂšs Ă©tonnĂ©e sans doute de se trouver lĂ , c'Ă©tait une enluminure reprĂ©sentant la Vierge qui Ă©crasait un serpent !
 Nous devons complĂ©ter cet Ă©trange tableau en disant que sur la droite de l'autel s'adaptait un anneau de fer dorĂ©, et qu'Ă  cet anneau Ă©tait attachĂ© un bouc, un vrai bouc, bien vivant, un bouc couronnĂ© de fleurs, couvert de feuillages, et qui, pour l'instant, s'occupait paisiblement Ă  brouter des herbes odorantes rĂ©pandues devant lui. À peine la porte de l'alcĂŽve fut-elle ouverte que Jean Dorat y entra, dĂ©crocha les tuniques blanches et les couronnes et les tendit Ă  ses amis. En un instant les six poĂštes furent habillĂ©s comme des prĂȘtres de quelque temple de Delphes et couronnĂ©s de feuillage et de fleurs entrelacĂ©s. Alors, ils se placĂšrent Ă  gauche de l'autel, et commencĂšrent, en grec, un couplet modulĂ© sur une musique primitive ; le couplet terminĂ©, ils Ă©voluĂšrent en file et vinrent se placer Ă  droite de l'autel oĂč eut lieu, sur la mĂȘme musique, la reprise d'un deuxiĂšme couplet, figurant sans aucun doute l'antistrophe, tandis que le premier avait figurĂ© la strophe. Puis, subitement, tout se tut. Ronsard s'avança vers un brĂ»le-parfum et y jeta le contenu d'une cassolette qu'il venait de prendre sur l'autel. AussitĂŽt, une fumĂ©e blanche et lĂ©gĂšre s'Ă©leva dans les airs, emplissant l'alcĂŽve de la salle d'une odeur subtile de myrrhe ou de cinnamome. Alors, il y eut une reprise en chƓur sur une mĂ©lopĂ©e plus lente. Puis, tout se tut de nouveau. Ronsard s'inclina devant le buste grimaçant en Ă©levant les mains au-dessus de sa tĂȘte, les paumes ouvertes tournĂ©es en l'air. Et il prononça cette invocation ! — Pans, agipans et faunes ! Satyres et dryades ! OrĂ©ades et napĂ©es ! Vous tous, gentils habitants des forĂȘts, vous qui parmi les chĂšvrefeuilles, sous l'ombrage des hĂȘtres et des chĂȘnes, ballez et sautez sur l'herbe ! Vous, sylvestres amis des arbres, qui vivez libres, fiers et moqueurs, loin des docteurs et confesseurs, loin des pĂ©dants malĂ©ficieux par qui l'existence est si amĂšre, que ne puis-je me mĂȘler Ă  vos jeux innocents ! Ô dryades aimables, et vous faunes souriants, oh ! quand pourrai-je, moi aussi, me pencher sur le mystĂšre des sources limpides, et, vautrĂ© parmi les parfums des forĂȘts, Ă©couter la feuille qui tombe, l'Ă©cureuil qui joue, et la musique infinie des grandes branches qu'agitent les vents ! Quand pourrai-je fuir les hommes des citĂ©s, la cour trompeuse, les prĂȘtres haineux, les Ă©vĂȘques qui de leurs crosses, rĂȘvent d'assommer les innocents, les courtisans, pĂąles imposteurs, les rois qui sucent la moelle des peuples, les gens d'armes qui vont, arquebuse au poing et tĂ©nĂšbres au cƓur, cherchant qui massacrer ! Ô Pan, ĂŽ Nature ! c'est Ă  toi que vont les rĂȘves du pauvre faiseur de vers ! c'est toi qu'adore mon esprit, ĂŽ Pan crĂ©ateur, protagoniste des fĂ©condations pĂ©rennes, amour, douceur, Vie, ĂŽ maternelle Vie qu'insultent les mortelles pensĂ©es des hommes ! Reçois les vƓux des poĂštes, ĂŽ Pan ! Reçois nos esprits dans ton vaste sein ! Et puisqu'il nous est interdit d'aller vers toi, laisse ton Ăąme pĂ©nĂ©trer nos Ăąmes ! Inspire-nous l'amour des espaces libres, des ombrages solitaires, des fontaines bruissantes, ĂŽ Pan, l'amour de l'amour, de l'amitiĂ©, de la nature, de la Vie ! Et reçois ici notre hommage modeste ! Que le sang de ce bouc te soit agrĂ©able et te rende propice Ă  nos rĂȘves ! Que coule donc en offrande expiatoire le sang de cet ĂȘtre qui t'est cher, plutĂŽt que le sang des hommes en offrande aux mortelles pensĂ©es des prĂȘtres ! Qu'il coule joyeusement comme le vin coulera dans nos coupes alors que nous boirons Ă  ta gloire, Ă  ta paisible gloire, ĂŽ Pan ! Ă  ta beautĂ© souveraine, ĂŽ Nature ! Ă  ton Ă©ternelle puissance, ĂŽ Vie ! Ă  votre sĂ©culaire jeunesse, ĂŽ napĂ©es et orĂ©ades, ĂŽ satyres et dryades !
 Alors, tandis que le chƓur, sur un rythme plus large, reprenait son chant, tandis que Ronsard versait de nouveaux parfums sur les charbons ardents du trĂ©pied, Pontus de Thyard, qui Ă©tait le colosse de PlĂ©iade, s'avança, prit sur l'autel un long couteau Ă  manche d'argent, saisit le bouc par les cornes et l'amena sur la pierre creusĂ©e d'une rigole. L'instant d'aprĂšs, un peu de sang coula dans la rigole. — ÉvohĂ© ! criĂšrent les poĂštes. Le bouc n'avait pas Ă©tĂ© Ă©gorgĂ© comme on pourrait le supposer. Pontus s'Ă©tait contentĂ© de lui faire une saignĂ©e au cou, de façon Ă  accomplir le rite indiquĂ© par Ronsard. Rendu Ă  la libertĂ©, le bouc se secoua vivement et se remit Ă  brouter ses herbes. En mĂȘme temps, les poĂštes s'Ă©taient dĂ©barrassĂ©s de leurs tuniques blanches, mais avaient gardĂ© sur leur tĂȘte leurs couronnes de fleurs. La porte de l'alcĂŽve fut soudain refermĂ©e. Et les poĂštes, attaquant le chant bachique qui avait servi d'entrĂ©e Ă  cette Ă©trange scĂšne de paganisme, se mirent en file et disparurent dans la salle du festin, oĂč aussitĂŽt on entendit le choc des verres, le bruit des conversations et des Ă©clats de rire. — VoilĂ  de bien grands fous, ou de dignes philosophes ! grommela le chevalier de Pardaillan. Nos lecteurs n'ont pas oubliĂ©, en effet, que le chevalier s'Ă©tait introduit dans le cabinet noir, prĂȘt Ă  s'engouffrer dans la trappe de la cave au moindre danger d'ĂȘtre dĂ©couvert. AprĂšs la disparition des poĂštes, les huit hommes masquĂ©s se levĂšrent. — SacrilĂšge et profanation ! gronda l'un d'eux qui ĂŽta son masque. — L'Ă©vĂȘque Sorbin de Sainte-Foi ! murmura Pardaillan, qui Ă©touffa une exclamation de surprise. — Et l'on m'oblige, moi, reprit Sorbin, Ă  assister Ă  de telles infamies ! Ah ! la foi s'en va. L'hĂ©rĂ©sie nous Ă©touffe ! Il n'est que temps d'agir !
 Et l'on a donnĂ© Ă  ce Ronsard les bĂ©nĂ©fices de Bellozane et de Croix-Val ! et le prieurĂ© d'Évailles !
 — Que voulez-vous, monseigneur ! s'Ă©cria un autre qui retira Ă©galement son masque. Dorat est des nĂŽtres. Il nous couvre. Il surveille cette rĂ©union. OĂč voulez-vous aller ? Chez vous ? Dans une heure, nous Ă©tions tous arrĂȘtĂ©s. Partout, la prĂ©vĂŽtĂ© fait bonne surveillance. Ici, nous sommes en sĂ»retĂ© parfaite ! Et, dans celui qui venait de parler ainsi, Pardaillan reconnut Cosseins, le capitaine des gardes du roi ! Il n'Ă©tait pas au bout de ses surprises. Car les six autres s'Ă©tant dĂ©masquĂ©s Ă  leur tour, il reconnut avec stupĂ©faction le duc Henri de Guise et son oncle, le cardinal de Lorraine ! Quant aux quatre derniers, il ne les connaissait pas. — Ne nous occupons pas, dit le cardinal de Lorraine, de la comĂ©die de ces poĂštes. Plus tard, nous verrons Ă  Ă©touffer cette hĂ©rĂ©sie nouvelle
 Plus tard, quand nous serons les maĂźtres. Cosseins, vous avez Ă©tudiĂ© les lieux ? — Oui, monseigneur. — Vous rĂ©pondez que nous y sommes en sĂ»retĂ© ? — Sur ma tĂȘte ! — Eh bien, messieurs, parlons de nos affaires, dit alors le duc de Guise d'un ton d'autoritĂ©. Calmez-vous, monsieur l'Ă©vĂȘque, les temps sont proches. Lorsqu'il y aura sur le trĂŽne de France un roi digne de ce nom, vous prendrez votre revanche. Je vous ai jurĂ© que l'hĂ©rĂ©sie serait exterminĂ©e ; vous me verrez Ă  l'Ɠuvre. Maintenant les conjurĂ©s Ă©coutaient le jeune duc avec un respect exagĂ©rĂ© qui eĂ»t paru Ă©trange Ă  qui n'eĂ»t pas connu le but de cette conspiration. — OĂč en sommes-nous ? reprit Henri de Guise. Parlez le premier, mon oncle. — Moi, dit le cardinal de Lorraine, j'ai fait les recherches nĂ©cessaires, et je puis maintenant prouver que les CapĂ©tiens ont Ă©tĂ© des usurpateurs, et que ceux qui leur ont succĂ©dĂ© n'ont fait que perpĂ©tuer l'usurpation. Par Lother, duc de Lorraine, vous descendez de Charlemagne, Henri. — Et vous, marĂ©chal de Tavannes ? dit tranquillement Henri de Guise. — J'ai six mille fantassins prĂȘts Ă  marcher, dit laconiquement le marĂ©chal. — Et vous, marĂ©chal de Damville ? Pardaillan tressaillit. Le marĂ©chal de Damville ! celui qu'il avait tirĂ© des mains des truands ! Celui qui lui avait donnĂ© Galaor !
 — J'ai quatre mille arquebusiers et trois mille gens d'armes Ă  cheval, dit Henri de Montmorency. Mais je tiens Ă  rappeler mes conditions. — Voyez si je les oublie, fit Henri de Guise avec un sourire votre frĂšre François saisi, vous devenez le chef de la maison de Montmorency, et vous avez l'Ă©pĂ©e de connĂ©table de votre pĂšre. Est-ce bien cela ? Henri de Montmorency s'inclina. Et Pardaillan vit luire dans ses yeux une rapide flamme d'ambition ou de haine. — À vous, monsieur de Guitalens ! reprit le duc de Guise. — Moi, en ma qualitĂ© de gouverneur de la Bastille, mon rĂŽle m'est tout tracĂ©. Qu'on m'amĂšne le prisonnier en question, et je rĂ©ponds qu'il ne sortira pas vivant. Qui Ă©tait le prisonnier en question ?
 — À vous, Cosseins ! dit Henri de Guise. — Je rĂ©ponds des gardes du Louvre. Les compagnies sont Ă  moi. Au premier signal, je le saisis, je le mets dans une voiture et le conduis Ă  M. de Guitalens !
 — À vous, monsieur Marcel. — Moi, maĂźtre Le Charron m'a supplantĂ© dans mon poste de prĂ©vĂŽt des marchands. Mais j'ai le peuple avec moi. De la Bastille au Louvre, tous les quarteniers et dizainiers sont prĂȘts Ă  faire marcher leurs hommes quand je voudrai. — À vous, monsieur l'Ă©vĂȘque. — DĂšs demain, dit Sorbin de Sainte-Foi, je commence la grande prĂ©dication contre Charles, protecteur des hĂ©rĂ©tiques. DĂšs demain, je lĂąche mes prĂ©dicateurs, et les chaires de toutes les Ă©glises de Paris se mettent Ă  tonner. Henri de Guise demeura une minute rĂȘveur. Peut-ĂȘtre, au moment de se jeter dans cette sĂ©rie de conspirations qui devaient aboutir Ă  la sanglante tragĂ©die de Blois, hĂ©sitait-il encore. — Et le duc d'Anjou ? Qu'en ferons-nous ? demanda tout Ă  coup Tavannes. Et le duc d'Alençon ? — Les frĂšres du roi ! murmura Guise en tressaillant. — La famille est maudite ! rĂ©pondit Ăąprement Sorbin de Sainte-Foi. Frappons d'abord Ă  la tĂȘte ; les membres tombent en pourriture ! — Messieurs, dit alors Henri de Guise, Ă  chaque jour suffit sa tĂąche. Nous nous sommes vus. Nous savons maintenant sur quoi nous pouvons compter pour mener Ă  bien notre grande Ɠuvre. BientĂŽt nous allons sortir de la pĂ©riode prĂ©paratoire pour entrer dans la pĂ©riode d'action. Messieurs, vous pouvez compter sur moi
 Ils Ă©coutaient tous et recueillaient avidement ses paroles. — Comptez sur moi, reprit Guise, non seulement pour l'action, mais pour ce qui doit suivre l'action. Un pacte me lie Ă  chacun de vous ; je le tiendrai religieusement. Je vous donne licence pour promettre Ă  chacun de vos affidĂ©s ce qui lui conviendra le mieux selon son ambition et selon l'aide qu'il nous peut apporter je tiendrai vos promesses. Les temps sont proches. Vous recevrez le mot d'ordre. D'ici lĂ , que chacun reprenne ses occupations ordinaires. Maintenant, messieurs, sĂ©parons-nous. Moins nous serons ensemble, moins il sera possible de nous soupçonner. Alors, tous, l'un aprĂšs l'autre, vinrent baiser la main de Guise, hommage royal que le jeune duc accepta comme une chose vraiment naturelle. Puis ils sortirent, en s'espaçant de quelques minutes. Henri de Guise et le cardinal de Lorraine, les premiers, passĂšrent dans le cabinet noir. Cosseins tira les verrous de la porte qui donnait dans l'allĂ©e. À l'autre bout de l'allĂ©e, Lubin Ă©tait toujours en sentinelle. Puis ce furent Cosseins, Tavannes et l'Ă©vĂȘque ensemble. Puis l'ancien prĂ©vĂŽt Marcel sortit avec le gouverneur de la Bastille, Guitalens. Enfin, Henri de Montmorency, demeurĂ© seul, s'Ă©loigna Ă  son tour. Alors, la trappe de la cave se souleva, et la tĂȘte de Pardaillan apparut. Le chevalier Ă©tait un peu pĂąle de ce qu'il venait de voir et d'entendre. C'Ă©tait un formidable secret qu'il venait de surprendre, un de ces secrets qui tuent sans rĂ©mission. Et Pardaillan, qui n'eĂ»t pas tremblĂ© devant dix truands, Pardaillan, qui avait tenu tĂȘte Ă  un peuple dĂ©chaĂźnĂ©, Pardaillan, qui, avec un sourire, avait risquĂ© de s'ensevelir sous l'Ă©croulement d'une maison, Pardaillan frissonna de se sentir maĂźtre — ou l'esclave ! — d'un tel secret. Il plia les Ă©paules comme un athlĂšte qui reçoit tout Ă  coup un coup trop rude. Et il envisagea l'effrayante solution. Ou le duc de Guise apprendrait que la scĂšne de la DeviniĂšre avait eu un tĂ©moin. Et dĂšs lors, ce tĂ©moin Ă©tait un homme mort ! Pardaillan ne redoutait pas la mort vue face Ă  face, une bonne lame au poing. Mais ce qu'il redoutait, c'Ă©tait de vivre dĂ©sormais en compagnie de cet hĂŽte sinistre qui s'appelle l'Épouvante ! Chaque coin de rue allait lui ĂȘtre un guet-apens ! Chaque borne allait ĂȘtre une embuscade ! Le pain qu'il mangerait contiendrait l'un de ces poisons implacables que Catherine de MĂ©dicis avait rapportĂ©s d'Italie ! Plus de libre vagabondage ! Plus de franche lippĂ©e la mort partout, la mort sournoise, lĂąche, et qui guette dans l'ombre ! Ou bien Guise et les conjurĂ©s ne sauraient rien
 Et alors, que faire ? Devait-il assister, spectateur impuissant, Ă  la tragĂ©die qui se prĂ©parait ? Non ! mille fois non ! Une haine lui venait contre ces conspirateurs
 Pardaillan n'aimait pas le roi
 Ou plutĂŽt il l'ignorait
 Charles IX lui Ă©tait indiffĂ©rent. Quel que fĂ»t le roi de France, il Ă©tait son propre roi
 Mais vraiment, ces gens lui apparaissaient bien vils ! Quoi ! Ce Cosseins, capitaine des gardes ! Ce Guitalens, gouverneur de la Bastille ! Ce Tavannes, marĂ©chal ! Ce Montmorency, autre marĂ©chal ! Tous, tous, ils devaient au roi leurs places, leurs emplois, leurs honneurs
 Tous faisaient partie de sa cour, l'encensaient, l'adulaient ! Et par-derriĂšre ils voulaient le frapper. Cela lui apparaissait comme une chose extrĂȘmement laide, lui qui, d'instinct, avait le culte du beau geste ! Alors, quoi ?
 Les dĂ©noncer ?
 Jamais, ah ! jamais cela, par exemple ! Il n'Ă©tait pas l'homme de ces basses besognes. Ces rĂ©flexions passĂšrent comme un Ă©clair dans l'esprit du chevalier. Il eut un mouvement des Ă©paules comme pour se dĂ©barrasser d'un fardeau. Et comme la contemplation n'Ă©tait guĂšre son fait, il se couvrit soigneusement le visage de son manteau et s'Ă©lança dans l'allĂ©e, juste au moment oĂč Lubin se dirigeait vers lui pour refermer la porte laissĂ©e ouverte par Montmorency. Lubin, Ă  qui frĂšre Thibaut avait fait la leçon, savait que huit personnages, huit poĂštes, devaient sortir par l'allĂ©e. Il avait comptĂ©, tout joyeux Ă  l'idĂ©e d'aller tenir compagnie Ă  frĂšre Thibaut. — HolĂ  ! cria-t-il en apercevant ce neuviĂšme personnage qui dĂ©rangeait son calcul, que faites-vous ici ? Mais la stupĂ©faction de Lubin se changea instantanĂ©ment en terreur. Car il achevait Ă  peine de parler qu'il reçut une violente bourrade, laquelle l'allongea de tout son long dans l'allĂ©e. Pardaillan sauta lestement par-dessus le gĂ©missant Lubin, et aussitĂŽt il se trouva dans la I XVII Le Tigre Ă  l'affĂ»t À cette heure-lĂ , l'hĂŽtellerie de la DeviniĂšre Ă©tait fermĂ©e. Closes Ă©galement les boutiques d'alentour. Les maisons dormaient, les paupiĂšres de leurs fenĂȘtres bien fermĂ©es. La rue Ă©tait une solitude entĂ©nĂ©brĂ©e. Le silence Ă©tait profond. Seulement, au loin, passait parfois le falot d'un bourgeois venant de rendre visite Ă  quelque voisin. Il faut bien se figurer une rue de ce temps, la nuit. Les maisons mal alignĂ©es, dĂ©bordant ou rentrant par des angles imprĂ©vus, les toits pointus, les tourelles et les girouettes qui crĂšvent le ciel obscur, l'alignement des enseignes qui, pareilles Ă  des hallebardes de deux rangs ennemis, se hĂ©rissent d'un bord Ă  l'autre, les bornes cavaliĂšres espacĂ©es comme des fantĂŽmes en faction, les façades Ă  croisillons aux vitraux desquelles la lune dessine des contours gothiques, la chaussĂ©e dĂ©foncĂ©e par places, son ruisseau au milieu, encaissĂ© de pavĂ©s disloquĂ©s, les flaques d'eau, le silence Ă©norme, pareil au silence de la campagne, silence dont le Paris moderne ne peut Ă  aucun degrĂ©, Ă  aucune heure de la nuit, donner une idĂ©e ; de temps Ă  autre, le bruit cadencĂ© d'une patrouille d'arquebusiers, ou bien la clameur d'un passant attaquĂ© par des tire-laine et, sur tout cela, sur toute cette ombre, l'ombre des Ă©glises innombrables, clochers de couvent, car le Paris d'aujourd'hui, avec ses trois millions d'habitants, n'en compte guĂšre plus que le Paris d'alors qui avait moins de deux cent mille Ăąmes — et sur ce silence, les heures graves, aigres, solennelles, criardes, impĂ©rieuses, grincheuses, lentes, rapides, qui tombent de ces clochers comme d'autant de voix de bronze qui s'envoient des salutations. Il fallait ĂȘtre un brave et hardi cavalier pour s'aventurer seul dans les rues, qui, dĂšs le couvre-feu, devenaient le vaste et inextricable domaine des truands, gueux, mauvais garçons, capons, argotiers et francs bourgeois. Un seigneur de ce temps ne sortait jamais qu'Ă  cheval, car les chaussĂ©es Ă©taient des cloaques de boue fĂ©tide ; la nuit, il ne sortait jamais qu'avec une escorte et des porte-flambeaux. Une dame ne pouvait aller autrement qu'en litiĂšre. La plupart des bourgeois avaient un cheval, une mule ou mĂȘme un Ăąne pour faire leurs courses. Seuls, les pauvres gens piĂ©tinaient le pavĂ© du roi, ce qui est encore façon de parler, car trĂšs peu de rues Ă©taient pavĂ©es. Donc, il fallait ĂȘtre un solide compĂšre, un truand ou un aventurier, pour se risquer la nuit seul, sans lumiĂšre, Ă  pied, dans une rue de Paris, ou bien il y fallait quelque puissant motif. Henri de Montmorency s'Ă©tait engagĂ© sans hĂ©siter dans la rue Saint-Denis. Sous son manteau, il tenait Ă  la main une forte dague bien emmanchĂ©e. Il marchait sans hĂąte, rasant les maisons Ă  droite, dans la direction de la Seine. Tout Ă  coup, il s'arrĂȘta net, s'enfonça dans un angle obscur, s'immobilisa contre une borne. À vingt pas, se dirigeant vers lui, il venait de distinguer un groupe confus qui, l'instant d'aprĂšs, se dĂ©gagea des tĂ©nĂšbres et lui apparut, composĂ© de quatre personnes, Ă  pied. — Des truands ! songea le marĂ©chal de Damville en assurant dans sa main le manche de sa dague. Mais non. Ce ne pouvait ĂȘtre une bande de truands. Ces inconnus avaient cette dĂ©marche assurĂ©e qui indique des gens en parfaite amitiĂ© avec le guet et leur conscience. Ils causaient librement, et le marĂ©chal entendait leurs Ă©clats de rire Ă©touffĂ©s. Ils passĂšrent prĂšs de lui sans le voir. — Messieurs, messieurs, disait Ă  ce moment l'un d'eux, ne riez pas. Cette personne a un nom. — La voix du duc d'Anjou ! murmura sourdement Henri de Montmorency. — Et ce nom, mon prince ? reprenait un autre de la bande. — Dans la rue Saint-Denis, on l'appelle Mme Jeanne, ou la Dame en noir. — Nom Ă  donner froid au dos ! — J'en conviens, messieurs. Mais qu'importe le nom de la mĂšre si la fille est jolie. Et peut-on rien voir de plus ravissant que cette petite LoĂŻse !
 Ah ! messieurs, vous allez voir la merveille, et je veux
 Le reste se perdit dans un murmure Ă©touffĂ©. Mais le marĂ©chal n'Ă©coutait plus. Au nom de Jeanne, il avait violemment tressailli. Au nom de LoĂŻse, il avait Ă©touffĂ© un rugissement, et, presque sans prendre de prĂ©cautions, s'Ă©tait jetĂ© Ă  la poursuite du duc d'Anjou et de son escorte. — Jeanne ! LoĂŻse !
 Ces deux noms avaient retenti en lui comme un coup de tonnerre. Qu'Ă©tait cette Jeanne ? Qu'Ă©tait cette LoĂŻse ? Étaient-ce elles ?
 Oh ! il voulait le savoir Ă  tout prix ! DĂ»t-il interroger le duc d'Anjou ! Oui ! dĂ»t-il provoquer le frĂšre du roi !
 — Elles ! Oh ! si c'Ă©taient elles ! Et pourquoi ne serait-ce pas elles ? Un instant, Henri de Montmorency s'arrĂȘta, suffoquĂ©. Quoi ! seize ans Ă©coulĂ©s ! Et ce nom jetĂ© dans la nuit, ce nom qui pouvait ne pas la dĂ©signer, qui s'appliquait peut-ĂȘtre Ă  une quelconque, ce nom dĂ©chaĂźnait en lui la passion qu'il croyait Ă©teinte. Jeanne ! Jeanne ! » Était-ce donc possible qu'il la revĂźt, qu'il lui parlĂąt ! Était-ce possible que, vivante, elle lui apparĂ»t encore, alors qu'il la croyait morte, alors qu'il espĂ©rait avoir Ă©touffĂ© l'amour de jadis sous les cendres de ses ambitions ! Oui. Il aimait. Il aimait comme autrefois. Plus qu'autrefois peut-ĂȘtre
 La bande avait pris de l'avance. En quelques bonds, il la rejoignit. Et brusquement, une pensĂ©e terrible fulgura parmi les pensĂ©es tumultueuses qui assaillaient son esprit, comme un coup de foudre Ă©claire soudain un ciel chargĂ© de nuĂ©es livides. Mais si c'est elle ! Si elle est Ă  Paris ! Avec sa fille !
 Si François l'apprend !
 Si le hasard ou l'enfer les met en prĂ©sence !
 S'il connaĂźt ma trahison !
 Oh ! mon frĂšre se dressant devant moi, comme jadis, lĂ -bas dans la forĂȘt de chĂątaigniers !
 François me demandant compte de l'imposture !
 Que dirai-je ?
 Que ferai-je ?
 » Il essuya les grosses gouttes de sueur qui roulaient sur ses tempes. Et un rire silencieux, un rire terrible rĂ©sonna, condensa les vapeurs d'Ă©pouvante et de vengeance qui montaient Ă  sa tĂȘte. — Je n'attendrai donc pas qu'Henri de Guise soit roi de France pour devenir le chef de la maison de Montmorency ! Et puisque François est de trop, qu'il meure !
 À ce moment, il vit que la bande s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e devant l'hĂŽtellerie de la DeviniĂšre. Montmorency — ou Damville, si on veut lui donner le nom sous lequel il Ă©tait connu — se colla contre un mur, sous un auvent, et lĂ , presque chancelant, la respiration rauque, il tĂącha de voir, il tĂącha d'entendre. — Maurevert, la clef ! dit la voix du duc d'Anjou. — La voici, monseigneur. — Allons, messieurs !
 Les quatre s'avancĂšrent vers la porte de la maison qui faisait vis-Ă -vis Ă  la DeviniĂšre
 — Oh ! gronda Henri de Damville, par l'enfer, il faut que je sache ! Il eut un mouvement pour s'Ă©lancer. Mais il s'arrĂȘta court, se renfonça sous son auvent
 Devant la porte, un homme venait de se dresser soudain. Et cet homme disait sans raillerie, sans colĂšre — Par Pilate et Barabbas, messieurs ! Vous me forcez Ă  dĂ©sobĂ©ir aux ordres de monsieur mon pĂšre ! Que cette faute retombe sur vous seuls ! — Quel est ce maĂźtre fou ? dit le duc d'Anjou en reculant de trois pas. — Eh ! pardieu, Maugiron, c'est notre homme de tantĂŽt ! — C'est lui-mĂȘme, ou Dieu me damne ! s'Ă©cria Maugiron. Ah ça ! mon digne propriĂ©taire, vous montez donc la garde, devant votre maison. — Comme vous voyez, mon digne mignon, rĂ©pondit Pardaillan. Le jour, la nuit, je suis toujours lĂ  ! Le jour, de peur des impertinents qui rient. — Et la nuit ? demanda QuĂ©lus. — La nuit, de peur des dĂ©trousseurs de logis. — Ça ! Ă©clata le duc d'Anjou, finissons-en, monsieur le drĂŽle ; ĂŽtez-vous de lĂ  ! — Ah ! messieurs, fit Pardaillan d'une voix trĂšs calme, en s'adressant Ă  QuĂ©lus et Ă  Maugiron, recommandez donc Ă  votre laquais de se tenir tranquille, ou il va se faire Ă©triller, comme vous-mĂȘmes, demain matin, sur le petit PrĂ©-aux-Clercs, vous allez vous faire estafiler ? — MisĂ©rable ! rugirent les gentilshommes. Ce n'est pas demain matin, c'est tout de suite que tu vas mourir. Pardaillan tira son Ă©pĂ©e. Maurevert, sans dire un mot, s'Ă©tait prĂ©cipitĂ©. Mais il recula avec un hurlement de douleur et de rage. Le chevalier, disons-nous, avait tirĂ© son Ă©pĂ©e, de ce grand geste ample et rapide qui faisait siffler GiboulĂ©e dans sa main. La lame dĂ©crivit un demi-cercle flamboyant, s'abattit Ă  revers comme une cravache d'acier, et cingla la joue de Maurevert. Une longue Ă©raflure sanguinolente dĂ©crivit sa trace rouge sur cette joue, et Pardaillan, du mĂȘme coup, tombant en garde, se prit Ă  dire posĂ©ment — Puisque vous voulez que ce soit tout de suite, je le veux bien, moi ! Mais, par Pilate ! que dirait monsieur mon pĂšre, s'il me voyait ici ? SĂ»rement, il me blĂąmerait ! Ah ! monsieur, je suis au dĂ©sespoir de lui dĂ©sobĂ©ir en vous portant ce coup de pointe ! Cette fois, ce fut Maugiron qui hurla et recula, le bras droit inerte laissant tomber son Ă©pĂ©e. QuĂ©lus, Ă  son tour, s'Ă©lança. — Halte ! fit la voix impĂ©rieuse du duc d'Anjou. ArrĂȘte, QuĂ©lus ! Le duc Ă©carta vivement QuĂ©lus et s'avança, dĂ©sarmĂ©, jusqu'Ă  Pardaillan, qui, baissant son Ă©pĂ©e, en appuya la pointe sur le bout de sa botte. — Monsieur, dit le duc d'Anjou, je vous tiens pour un brave gentilhomme. Pardaillan salua jusqu'Ă  terre, mais son Ɠil ne perdit pas de vue un instant ses adversaires massĂ©s derriĂšre lui. — Vous avez dit tout Ă  l'heure des choses que vous regretteriez amĂšrement si vous saviez Ă  qui vous parlez. — Monsieur, dit Pardaillan, votre politesse me les fait dĂ©jĂ  regretter. Quelque basse et indigne que soit la conduite d'un gentilhomme, c'est aller un peu loin que de le traiter de laquais. Je m'excuse, et vous m'en voyez tout marri. La phrase Ă©tait si Ă©quivoque, si ambiguĂ«, que le duc pĂąlit de honte. Mais il Ă©tait rĂ©solu Ă  passer outre et Ă  feindre de tenir pour valable une excuse qui n'Ă©tait qu'un nouvel affront. — J'accepte vos excuses, dit-il en nasillant, ce qui lui arrivait quand il voulait se donner plus de majestĂ© qu'il n'en avait en rĂ©alitĂ©. Et maintenant que nous nous sommes expliquĂ©s loyalement, je dois vous dire que j'ai affaire dans cette maison. — Ah ! ah ! Que ne le disiez-vous tout de suite !
 Affaire ! Diable ! Vous avez affaire ici ? — Affaire d'amour, monsieur ! — Je ne m'en doutais pas, vraiment ! — Vous allez donc nous laisser le passage libre ? — Non ! fit tranquillement Pardaillan. — Ah ! prenez garde, monsieur ! On dit que la patience du roi est courte. Celle de son frĂšre est encore plus courte ! En parlant ainsi, le duc d'Anjou cherchait Ă  redresser sa taille. Car il Ă©tait assez petit et atteignait Ă  peine Ă  l'Ă©paule de Pardaillan. Le chevalier feignit de n'avoir pas compris qu'Henri d'Anjou venait, en somme, de se nommer. Et, avec cet air d'ingĂ©nuitĂ© qu'il prenait dans les circonstances graves, il rĂ©pondit — Monsieur, au nom de cette amitiĂ© toute neuve dont vous avez bien voulu m'honorer, je vous supplie de ne pas insister vous me dĂ©sobligeriez cruellement
 La position devenait ridicule, c'est-Ă -dire terrible pour le duc d'Anjou. Il pĂąlit de fureur et, dans un tressaillement de rage, il leva la main. Au mĂȘme instant, il sentit sur sa gorge la pointe de l'Ă©pĂ©e de Pardaillan. Les trois gentilshommes jetĂšrent un cri et, saisissant le duc, le ramenĂšrent violemment en arriĂšre. — Chargeons ! dit QuĂ©lus. — Non pas ! rĂ©pondit le duc qui frĂ©missait de honte. Remettons la partie, messieurs. Maugiron est hors de combat, Maurevert n'y voit plus. Quant Ă  moi, je ne puis dĂ©cemment pas me commettre avec ce truand ! Rengaine, QuĂ©lus ! Rengaine, mon ami, nous reviendrons en nombre. Et, s'adressant Ă  Pardaillan qui, l'Ă©pĂ©e en garde, appuyĂ© de la main gauche Ă  la porte, attendait, immobile, silencieux — Au revoir, monsieur. Vous aurez de mes nouvelles
 — Je souhaite qu'elles soient bonnes, monsieur ! rĂ©pondit le chevalier. L'instant d'aprĂšs, la bande avait disparu. Pendant plus d'une heure, Pardaillan demeura Ă  la mĂȘme place, l'oreille au guet, l'Ă©pĂ©e au poing. Il attendait un retour offensif. Mais la rue demeura dĂšs lors dĂ©serte et silencieuse. Le chevalier, certain qu'il n'y aurait plus de nouvelle attaque, du moins pour cette nuit, cogna du poing Ă  la porte basse de la DeviniĂšre, se fit ouvrir, et monta paisiblement Ă  sa chambre. Alors, sous prĂ©texte de se rassurer encore, il ouvrit sa fenĂȘtre et plongea sur la chaussĂ©e un regard perçant. Mais, de cette hauteur, il ne voyait plus rien, ou s'il voyait quelque chose, ce n'Ă©tait que la petite fenĂȘtre d'en face vers laquelle ses yeux se trouvĂšrent invinciblement ramenĂ©s. La fenĂȘtre Ă©tait d'ailleurs obscure. LoĂŻse et sa mĂšre dormaient — si on peut appeler sommeil cette sorte de fiĂ©vreux assoupissement mĂȘlĂ© de rĂȘves qui, depuis des annĂ©es, Ă©tait l'unique repos de Jeanne de Piennes. Quant Ă  LoĂŻse, elle dormait de tout son cƓur, Ă©tant encore Ă  cet Ăąge heureux et si vite Ă©coulĂ© oĂč les ennuis de la vie se dissipent comme une vision dĂšs que se ferment les yeux. Nous devons dire que Pardaillan demeura tout d'abord atterrĂ© de ce qu'il venait de faire. Il avait parfaitement reconnu le duc d'Anjou. Et maintenant que le feu de l'action Ă©tait tombĂ©, il comprenait l'Ă©normitĂ© de son acte. Le frĂšre du roi, hĂ©ritier de la couronne, Ă©tait en effet une figure populaire Ă  Paris. Pendant les grandes guerres qui venaient d'ĂȘtre faites contre les huguenots, il s'Ă©tait couvert de gloire. Il avait Ă©tĂ© placĂ© Ă  l'Ăąge de seize ans Ă  la tĂȘte des armĂ©es royales. Il avait gagnĂ© les batailles de Jarnac et de Moncontour, il avait battu Coligny, il avait tuĂ© de sa main on ne savait combien d'hĂ©rĂ©tiques. Il en tuerait plus encore, c'Ă©tait sĂ»r ! Enfin, il Ă©tait l'espoir du peuple et de la religion. Il se trouvait bien quelques mauvaises langues pour dire que le marĂ©chal de Tavannes avait conduit ces expĂ©ditions de fait, tandis que le duc d'Anjou ne les avait conduites que de nom. Ces mĂȘmes mĂ©crĂ©ants — il s'en trouve Ă  toute Ă©poque pour dĂ©nigrer la gloire — prĂ©tendaient que le frĂšre de Charles IX n'Ă©tait bon qu'Ă  faire des tapisseries et Ă  jouer au bilboquet, ses deux occupations favorites, qu'il s'entendait principalement aux questions de toilette, et qu'en fait d'armĂ©e il n'avait jamais su commander que l'armĂ©e des mignons, lesquels, fardĂ©s, parfumĂ©s, vĂȘtus avec une indĂ©cente magnificence l'escortaient partout. Mais ce n'Ă©taient lĂ  que des propos jaloux. En rĂ©alitĂ©, le peuple de Paris, qui est grand connaisseur et jamais ne se trompe, avait fort acclamĂ© le duc d'Anjou pendant les deux ou trois entrĂ©es triomphales qu'il avait faites en mirifique costume de satin, montĂ© sur un cheval blanc qui caracolait et faisait des courbettes. AprĂšs tout, le cheval blanc et ses courbettes eussent suffi au besoin pour lĂ©gitimer l'enthousiasme populaire qui avait fort dĂ©plu Ă  Charles IX. Quoi qu'il en soit, le duc d'Anjou Ă©tait populaire. Pardaillan, badaud comme tout bon Parisien, n'avait eu garde de manquer Ă  ces entrĂ©es triomphales que nous venons de signaler, et le visage du duc d'Anjou lui Ă©tait familier. Donc, malgrĂ© la nuit, il l'avait reconnu. Et, comme nous l'avons dit, il en Ă©tait atterrĂ©. L'algarade est fort sotte, songeait-il. Que la peste m'Ă©touffe de m'ĂȘtre attaquĂ© Ă  pareil adversaire ! S'il me dĂ©couvre, je suis perdu. Quelle mouche stupide et venimeuse m'a donc piquĂ© ? Quel besoin avais-je d'aller me jeter dans les jambes de ces dignes gentilshommes ? Ah çà ! mais je n'ai donc au cƓur aucun sentiment honnĂȘte et respectable ? Quoi ! pas le moindre respect pour les princes ! Puisse ma carcasse ĂȘtre dĂ©vorĂ©e par les chiens de Montfaucon ! Quoi ! pas la moindre vĂ©nĂ©ration pour le frĂšre de Sa MajestĂ© ? Que la malĂ©diction du ciel me torde le cou ! À dĂ©faut de ces sentiments si justes, si naturels au cƓur de tout bon sujet, ne pouvais-je, en fils soumis, suivre les prĂ©cieux avis de monsieur mon pĂšre !
 Non ! il a fallu que j'allasse faire le bellĂątre, et exĂ©cuter des ronds de jambe ! Il a fallu — que la quartaine me tue de mĂąle mort si je sais pourquoi —, il a fallu, dis-je, que je me misse en travers de la volontĂ© du prince ! Et pourquoi ? Oui, pourquoi ? Qui me prouve que ce haut personnage en voulait Ă  elle ? Ne pouvait-il avoir affaire dans cette maison ? Il y a peut-ĂȘtre un marchand de bilboquets lĂ -dedans ?
 » Mais aussitĂŽt, par un revirement bien naturel chez lui, Pardaillan, aprĂšs s'ĂȘtre libĂ©ralement gratifiĂ© d'injures variĂ©es, songea que ce n'Ă©tait guĂšre l'heure pour aller acheter des bilboquets, et que, sĂ»rement, les gentilshommes avaient de mauvais desseins. Cependant, il persista Ă  trouver incongrue son intervention. Il constata avec amertume qu'une sorte de fatalitĂ© le poussait Ă  se mĂȘler de ce qui ne le regardait pas, et que, fils dĂ©naturĂ©, rebelle aux vƓux sacrĂ©s de son pĂšre, il prenait justement le contrepied de ses sages conseils, que, pourtant il se jurait chaque matin d'observer religieusement. Le chevalier de Pardaillan Ă©tait loin d'ĂȘtre un sot. Et il n'Ă©tait naĂŻf que lorsqu'il lui convenait de l'ĂȘtre. Il appartenait Ă  une Ă©poque toute de violence, de fiĂšvre, de sang, oĂč d'effroyables passions soulevaient les masses populaires comme enivrĂ©es par un subtil poison, oĂč la vie humaine comptait pour peu de chose, oĂč la morale, dans le sens que nous accordons Ă  ce mot, Ă©tait inconnue, oĂč chacun attaquait et se dĂ©fendait comme il pouvait
 Il n'y avait donc chez lui, comme on pourrait l'imaginer, aucune comĂ©die sentimentale jouĂ©e vis-Ă -vis de lui-mĂȘme. C'Ă©tait avec sincĂ©ritĂ© qu'il tenait pour excellents les avis de son pĂšre, et avec non moins de sincĂ©ritĂ© qu'il se jurait de les suivre, et qu'il s'invectivait quand il avait gĂ©nĂ©reusement dĂ©sobĂ©i. Cette gĂ©nĂ©rositĂ© d'Ăąme qui le faisait supĂ©rieur Ă  ses contemporains, il ne la sentait pas. Il attribuait plutĂŽt ses interventions hĂ©roĂŻques Ă  une sorte de manie qu'il aurait eue de tirer l'Ă©pĂ©e, par plaisir. Ce petit bout de psychologie Ă©tait nĂ©cessaire pour camper ce personnage dans sa vĂ©ritable attitude. Quant Ă  sa derniĂšre algarade, il dut convenir qu'aucune probabilitĂ© ne l'excusait. Il ne pouvait admettre que le duc d'Anjou, le plus grand personnage du royaume immĂ©diatement aprĂšs le roi, eĂ»t distinguĂ© une pauvre petite ouvriĂšre obscure et sans nom. Finalement, il eut ce haussement d'Ă©paules qui lui Ă©tait familier et qui signifiait — Allons ! le vin est tirĂ©, il faudra bien le boire ! Et au surplus, nous verrons bien ! En attendant, il se promit d'ĂȘtre prudent et de ne pas se rendre le lendemain au PrĂ©-aux-Clercs oĂč il avait rendez-vous avec QuĂ©lus et Maugiron. J'ai servi de mon mieux l'un de ces gentilshommes, songea-t-il. Quant Ă  l'autre, je chercherai une occasion de lui rendre raison. Mais quant Ă  aller au PrĂ©-aux-Clercs, ce serait me jeter dans les bras des sbires que le duc d'Anjou ne manquera pas d'aposter et qui me conduiraient tout droit Ă  la Bastille. » Content d'avoir ainsi arrangĂ© les choses, il se coucha en rĂȘvant Ă  LoĂŻse. En bas, dans la rue, le marĂ©chal de Damville avait assistĂ© Ă  toute la scĂšne sans reconnaĂźtre Pardaillan, qu'il avait Ă  peine entrevu dans cette nuit sombre, il y avait plusieurs mois de cela, et dont il ignorait le nom comme la figure. Sans bouger de la place oĂč il s'Ă©tait immobilisĂ©, il avait vu l'intervention soudaine du jeune homme, le dĂ©part du duc d'Anjou et de ses acolytes, et enfin la rentrĂ©e de Pardaillan Ă  l'auberge de la DeviniĂšre. Lorsqu'il fut certain que la rue serait dĂ©sormais paisible, il quitta son poste d'observation et, longeant les boutiques fermĂ©es, vint se placer devant la maison dans laquelle le duc d'Anjou avait voulu pĂ©nĂ©trer. Alors la question se posa de nouveau en lui Quelle est cette Jeanne ? Quelle est cette LoĂŻse ?
 Elles ! c'est certain ! CoĂŻncidence pour un nom, passe ! Mais coĂŻncidence pour les deux noms ! Est-ce possible ? Non, non ! ce sont elles !
 C'est elle qui est lĂ  !
 Oh ! il faut que je le sache, que je m'en assure !
 Je reviendrai au jour
 Oui, mais si, d'ici lĂ , elle disparaĂźt ?
 Non, il faut que je demeure ici jusqu'Ă  ce que je sache !
 » Ses yeux levĂ©s interrogeaient, fouillaient, scrutaient fiĂ©vreusement le visage muet de la maison. Des pensĂ©es tumultueuses se dĂ©chaĂźnaient en lui. Cette Ăąme violente, cet esprit sombre eurent cette nuit-lĂ  leur veillĂ©e du crime. PensĂ©e d'amour, sursaut de la passion mal Ă©teinte par le temps, projets de haine contre son frĂšre, tous ces Ă©lĂ©ments se heurtaient, comme se heurtent les nuĂ©es d'orage accourues de tous les coins de l'horizon, et de leur choc formidable sortait le coup de tonnerre, jaillissait l'Ă©clair livide d'une pensĂ©e de crime. La nuit s'Ă©coula. Le jour se leva. Peu Ă  peu, les boutiques s'ouvrirent ; la rue s'anima ; les marchands ambulants passĂšrent et virent avec Ă©tonnement cet homme pĂąle qui tenait ses yeux fixĂ©s sur la maison
 mais nul n'osa l'interroger, car dĂšs que quelqu'un faisait mine de s'arrĂȘter devant lui, l'inconnu lui dardait un tel regard, si dur, si impĂ©rieux, que le quelqu'un s'Ă©loignait en toute hĂąte. Henri de Montmorency ne bougeait pas. Parfois un frisson l'agitait. Tout Ă  coup, lĂ -haut, une fenĂȘtre s'ouvrit, une tĂȘte de femme se montra l'espace d'une seconde ; mais cette seconde avait suffi, Henri de Montmorency Ă©touffa un cri
c'Ă©tait Jeanne de Piennes !
Livre I XVIII Catherine de MĂ©dicis Il Ă©tait neuf heures du soir. Dans la maison du Pont de bois oĂč nous avons dĂ©jĂ  introduit nos lecteurs, Catherine de MĂ©dicis et l'astrologue Ruggieri attendaient le chevalier de Pardaillan auquel, on s'en souvient, le Florentin avait donnĂ© rendez-vous. La reine Ă©crivait Ă  une table, tandis que l'astrologue se promenait Ă  pas lents, venant de temps Ă  autre jeter un coup d'Ɠil sur ce que Catherine Ă©crivait, sans chercher d'ailleurs Ă  cacher cette indiscrĂ©tion, mais comme un homme qui a le droit d'ĂȘtre indiscret— ou qui le prend. Un monceau de lettres dĂ©jĂ  cachetĂ©es Ă©taient entassĂ©es dans une corbeille. Et Catherine Ă©crivait toujours. À peine une lettre finie, elle en commençait une autre. La prodigieuse activitĂ© de cette reine se dĂ©pensait ainsi. Son esprit n'avait pas une minute de tranquillitĂ©. Avec une souplesse vraiment Ă©tonnante, elle passait d'un sujet Ă  un autre presque sans rĂ©flexion prĂ©alable. C'est ainsi qu'aprĂšs une lettre de huit pages serrĂ©es oĂč elle exposait Ă  sa fille, la reine d'Espagne, la situation des partis religieux en France et oĂč elle lui demandait de dĂ©cider le roi d'Espagne Ă  intervenir, elle Ă©crivait Ă  Philibert Delorme, son architecte, pour lui donner des indications d'une luciditĂ© et d'une prĂ©cision extraordinaires sur le palais des Tuileries ; puis elle Ă©crivait Ă  Coligny en termes caressants pour l'assurer que la paix de Saint-Germain serait durable ; puis elle achevait un billet Ă  maĂźtre Jean Dorat ; elle Ă©crivait ensuite au pape, puis au maĂźtre de cĂ©rĂ©monies pour lui dire d'organiser une fĂȘte. De temps Ă  autre, et sans s'interrompre, elle jetait un mot bref. — Ce jeune homme viendra-t-il ? — Certainement. Pauvre, sans appui, il ne voudra pas manquer l'occasion de faire fortune. — C'est une rude Ă©pĂ©e, RenĂ©. — Oui, mais que voulez-vous faire de ce spadassin ? Catherine de MĂ©dicis posa la plume, jeta un profond regard sur l'astrologue et dit — J'ai besoin d'hommes, RenĂ©. De grandes choses sont en l'air. Il me faut des hommes
 et surtout j'ai besoin d'un bon spadassin, comme tu dis. — Nous avons Maurevert. — C'est vrai ; mais Maurevert m'inquiĂšte. Il en sait trop long maintenant. Et puis Maurevert a Ă©tĂ© touchĂ© Ă  son dernier duel. Son bras a tremblĂ©. Vienne une circonstance tragique, vienne une de ces secondes terribles oĂč le sort d'un empire repose sur une Ă©pĂ©e
 que cette Ă©pĂ©e tremble un milliĂšme de seconde
 que le coup s'Ă©gare
 et l'empire s'Ă©croule peut-ĂȘtre
 RenĂ©, le bras de ce jeune homme ne tremble pas ! — Il sera Ă  nous, rassurez-vous, Catherine. La reine cacheta les derniĂšres lettres qu'elle venait d'Ă©crire et dit — À propos, RenĂ©, l'hĂŽtel que je t'ai fait construire est terminĂ©. On m'en a remis les clefs ce matin. — J'ai vu, ma reine, j'ai vu. J'en ai fait le tour par la rue du Four, la rue des Deux-Écus et la rue de Grenelle. C'est tout l'emplacement de l'hĂŽtel de Soissons. Vous faites magnifiquement les choses. — Que dis-tu de la tour que je t'ai fait Ă©lever ? fit Catherine en souriant. — Je dis que jamais Paris n'aura vu une telle merveille de hardiesse Ă©lĂ©gante. C'est un rĂȘve, pour un homme comme moi, que de pouvoir me rapprocher des Ă©toiles, de dominer les flots de toits et la mer de lire de plus prĂšs ce grand livre que le Destin a tracĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, d'entrer pour ainsi dire de plain-pied dans les douze maisons cĂ©lestes, et de n'avoir qu'Ă  Ă©tendre la main pour toucher le zodiaque !
 Mais dĂ©jĂ  l'esprit de Catherine suivait une autre piste. — Oui, reprit-elle lentement, ce jeune homme me sera utile. As-tu essayĂ©, RenĂ©, d'Ă©tablir sa destinĂ©e par la sublime connaissance que tu as des astres ? — Divers Ă©lĂ©ments me manquent encore ; mais j'y arriverai. Au surplus, ma reine, pourquoi vous inquiĂ©ter Ă  ce point de ce hĂšre ? N'avez-vous pas vos gentilshommes, vos crĂ©atures, vos femmes ? — Oui, RenĂ©, j'ai mes cent cinquante demoiselles, et par elles, je sais ce que cent cinquante ennemis peuvent confier Ă  l'oreille d'une maĂźtresse oui, j'ai mes crĂ©atures jusque chez Guise, jusqu'en BĂ©arn ; et par ces crĂ©atures je connais les plans de ceux qui veulent ma mort, et au lieu d'ĂȘtre tuĂ©e, c'est moi qui tue ; oui, j'ai mes gentilshommes et, par eux, je tiens le Louvre et Paris. Mais je me dĂ©fie, RenĂ© !
 Elle reposa dans sa main sa tĂȘte pĂąle, si pĂąle qu'on l'eĂ»t dite exsangue, comme une tĂȘte de vampire. Son regard se perdit dans le vague. Elle sembla Ă©voquer des choses passĂ©es, comme un spectre Ă©voque des choses mortes. — RenĂ©, dit-elle d'une voix glacĂ©e, j'avais quatorze ans lorsque je vins en France. J'en ai cinquante. Combien cela fait-il ? — Cela fait trente-six ans, MajestĂ© ! fit Ruggieri Ă©tonnĂ©. — C'est donc trente-six annĂ©es de souffrances et de tortures, trente-six annĂ©es d'humiliations, de rage d'autant plus terrible que je devais la dĂ©guiser sous des sourires, trente-six annĂ©es oĂč j'ai Ă©tĂ© tour Ă  tour mĂ©prisĂ©e, bafouĂ©e, rĂ©duite Ă  l'Ă©tat de servante, et enfin haĂŻe
 mais d'ĂȘtre haĂŻe, ce n'est rien !
 Cela a commencĂ© le soir de mon mariage, René  — Catherine ! Catherine ! Ă  quoi bon de tels souvenirs ? dit Ruggieri en fronçant le sourcil. — C'est que les souvenirs ravivent la haine ! dit sourdement Catherine de MĂ©dicis. Oui, la longue humiliation commença le soir de mon mariage, et dussĂ©-je vivre cent ans encore, je n'oublierai jamais cette minute oĂč le fils de François Ier, m'ayant conduite Ă  notre appartement, s'inclina devant moi et sortit sans me dire un mot
 La nuit suivante et les autres, il en fut de mĂȘme
 Lorsque mon Ă©poux devint roi de France, la reine, la vraie reine, ce ne fut pas moi
 ce fut Diane de Poitiers. Les annĂ©es s'Ă©coulĂšrent pour moi dans la solitude un jour, j'appris qu'Henri de France me voulait rĂ©pudier. Tremblante, la rage au cƓur, j'interrogeai mon confesseur sur les motifs que pouvait faire valoir mon royal Ă©poux
 Sais-tu ce qu'il me rĂ©pondit ? Ruggieri secoua la tĂȘte. Catherine de MĂ©dicis, livide comme un cadavre, reprit — Madame, dit le confesseur, le roi prĂ©tend que vous sentez la mort ! Ruggieri tressaillit et pĂąlit. — Je sentais la mort ! poursuivit Catherine de MĂ©dicis en reprenant place dans son fauteuil. Comprends-tu ? J'Ă©tais mortelle Ă  tout ce que je touchais
 Et, chose affreuse, RenĂ©, il semble qu'Henri II ait eu raison de parler ainsi
 Lorsque, poussĂ© par ses conseillers, par Diane de Poitiers elle-mĂȘme, dont la gĂ©nĂ©rositĂ© fut pour moi la derniĂšre lie du fiel, le roi se rĂ©solut Ă  me garder, lorsque, sur les instances des prĂȘtres, il consentit Ă  faire de moi sa vĂ©ritable Ă©pouse, lorsque enfin j'eus des enfants, ah ! René  que furent ces enfants ? François est mort Ă  vingt ans, aprĂšs un an de rĂšgne, d'une effroyable maladie des oreilles dont la source est restĂ©e inconnue. Seulement, Ambroise ParĂ© me dit qu'il Ă©tait mort de pourriture. Catherine s'arrĂȘta un instant, les lĂšvres serrĂ©es, le front barrĂ© d'un pli. — Regarde Charles ! reprit-elle d'une voix plus sourde. Des crises terribles l'abattent, et par moments, je me demande s'il ne va pas finir dans la folie, dans la pourriture de l'intelligence, comme François a fini dans la pourriture du corps. Regarde le duc d'Alençon, mon dernier-nĂ© ! avec son visage ravagĂ©, ne semble-t-il pas marquĂ©, lui aussi, d'un signe fatal ? Vois enfin le duc d'Anjou ! Et ici la voix Ăąpre de la reine prit une expression de tendresse qui surprenait. Il paraĂźt vigoureux, n'est-ce pas ? Eh bien, moi qui le connais, qui le soigne, je vois seule les signes de dĂ©bilitĂ© chez cet enfant incapable de lier deux idĂ©es
 Et, avec une sorte de rage contenue — François est mort. Charles est condamnĂ©. Henri, avant peu, sans doute, va monter sur le trĂŽne et poser sur sa faible tĂȘte une couronne dont le poids l'Ă©crasera. Tu vois bien qu'il faut que je sois forte, moi, pour supporter le poids de cette Couronne, et rĂ©gner sur la France, tandis qu'Henri s'amusera ! Elle se leva encore, fit quelques pas dans la piĂšce, puis, revenant Ă  Ruggieri — RĂ©gner, dit-elle, rĂ©gner enfin ! Ne plus ĂȘtre Ă  la merci de ces Guise, de ces Coligny, de ces Montmorency qui se disputent le pouvoir ! RenĂ©, songe qu'un jour Guise a eu l'audace d'emporter chez lui les clefs de la maison du roi ! Songe que j'ai Ă©tĂ© presque prisonniĂšre Ă  la cour, moi ! Songe que le Coligny maudit travaille Ă  remplacer les Valois par des Bourbons ! Songe Ă  tant d'ennemis qui m'ont abreuvĂ©e d'outrages quand j'Ă©tais faible et seule, et songe que, des dents et des griffes, je dĂ©fendrai le bien de mon enfant
 — Lequel ? demanda froidement Ruggieri. — Henri, le futur roi de France ! Henri, qui seul m'aime et me comprend ! Henri d'Anjou, que Charles jalouse, pauvre enfant ! Henri Ă  qui on vient de refuser l'Ă©pĂ©e de connĂ©table ! Henri, mon fils, enfin !
 Oh ! je comprends ce que tu veux dire ! Charles est mon fils, lui aussi, n'est-ce pas ? François d'Alençon est aussi mon fils ? Que veux-tu, une mĂšre ne se sent vraiment mĂšre que pour l'enfant qui est vraiment son enfant, selon son cƓur et son esprit !
 Ruggieri secoua encore la tĂȘte, et Ă  demi-voix, comme s'il eĂ»t craint d'ĂȘtre entendu, bien qu'il n'y eĂ»t personne dans la maison — Et l'autre, madame
 vous n'en parlez jamais
 Catherine tressaillit. Ses yeux se dilatĂšrent et plantĂšrent un regard aigu dans les yeux de l'astrologue. — Quel autre ? demanda-t-elle avec une glaciale froideur, que veux-tu dire ? Sous ce regard, sous cette parole, qui semblaient la parole et le regard d'un spectre, Ruggieri courba la tĂȘte. Vraiment, Ă  cette minute, Catherine de MĂ©dicis, selon l'effroyable expression qu'elle avait employĂ©e, sentait la mort. — Je crois, ajouta-t-elle, que tu n'es pas dans ton bon sens. Prends bien garde que jamais une question de ce genre ne t'Ă©chappe encore. — Pourtant, il faut que je parle ! Ruggieri, en laissant tomber ces mots, avait gardĂ© la tĂȘte baissĂ©e. Et ce fut dans cette attitude qu'il continua — Oh ! soyez sans crainte, madame, nul ne nous entendra ; j'ai pris mes prĂ©cautions ; nous sommes seuls, et si je me dĂ©cide Ă  vous dire des choses que, dans mes nuits sans sommeil, j'Ă©tais Ă©pouvantĂ© de me dire Ă  moi-mĂȘme dans le lourd silence de ma conscience, c'est que des heures graves et solennelles vont peut-ĂȘtre sonner au cadran de l'Ă©ternelle justice
 Si j'ose parler, ma reine, c'est que j'ai interrogĂ© les astres, et que les astres m'ont rĂ©pondu ! Catherine frissonna. L'Ă©pouvante glaça ce cƓur si ferme. Catherine de MĂ©dicis, qui ne tremblait pas devant le crime, tremblait devant la menace des astres. SĂ»r dĂ©sormais d'ĂȘtre Ă©coutĂ©, Ruggieri continua en relevant la tĂȘte — Ainsi, madame, vous pouvez dormir tranquille, vous ! Ainsi, Catherine, vous n'y songez jamais Ă  l'autre ! Moi, j'y songe. Moi, depuis longtemps, je ne dors plus que d'un sommeil fiĂ©vreux. Et chaque fois que je m'endors, Catherine, le mĂȘme rĂȘve sinistre se dresse dans ma conscience, les mĂȘmes fantĂŽmes viennent s'asseoir au chevet de mon lit. Je vois un homme qui sort d'un palais, par une nuit obscure, tandis que la femme, l'amante, l'accouchĂ©e enfin lui fait un dernier geste implacable
 cet homme a pleurĂ©, suppliĂ© en vain
 l'amante a prononcĂ© une irrĂ©vocable condamnation
 l'homme sort donc du palais
 sous son manteau, il emporte on ne sait quoi
 quelque chose qui vit pourtant, car cela vagit, cela se plaint, cela crie grĂące
 et l'homme est impitoyable, car l'homme, lĂąche une fois dans sa vie, a peur de la femme !
 Il va
 il dĂ©pose le nouveau-nĂ© sur les marches d'une Ă©glise
 et puis il se sauve ! Catherine, les traits durs, les traits durs, le visage fermĂ©, immobile et glaciale, murmura sourdement — Tu oublies une chose, RenĂ© ! Tu oublies le meilleur ! Puisque nous sommes en train d'Ă©voquer ce spectre, Ă©voque-le tout entier !
 — Non, je n'oublie pas ! Non, Catherine ! Heureux si j'avais pu oublier !
 Avant d'emporter le nouveau-nĂ© pour l'abandonner, j'avais laissĂ© tomber sur ses lĂšvres une goutte
 une seule !
 d'une liqueur blanche
 c'est cela que vous voulez dire, n'est-ce pas ?
 — Sans doute ! Puisque, grĂące Ă  ce poison, l'enfant ne pouvait pas vivre plus de deux mois. Tu fus brave, RenĂ©, tu fus stoĂŻque
 et je ne pus me repentir de t'avoir aimĂ©, puisque tu jetais au nĂ©ant la preuve de l'adultĂšre de la reine
 Mais Ă  quoi bon, encore une fois, Ă©veiller de tels souvenirs ? C'est vrai, je t'ai aimĂ© ! Tu vins Ă  une heure oĂč le roi, mon mari, me forçait Ă  saluer sa maĂźtresse, oĂč les gentilshommes de la cour me tournaient le dos, oĂč l'on haussait les Ă©paules quand je parlais, oĂč les domestiques eux-mĂȘmes attendaient pour me servir que Diane de Poitiers eĂ»t confirmĂ© mes ordres. Seule, mĂ©prisĂ©e, humiliĂ©e, dĂ©vorĂ©e de rage et de dĂ©sespoir, je vis un jour dans tes yeux un Ă©clair de pitié  Nous allĂąmes l'un vers l'autre
 Nous passions des journĂ©es Ă  causer de Florence et des nuits Ă  parler des astres. Tu m'enseignas ton art sublime. Tu fis plus tu me rĂ©vĂ©las les secrets des Borgia. GrĂące Ă  toi, RenĂ©, je connus l'acqua tofana, GrĂące Ă  toi, j'appris la science qui fait de l'homme l'Ă©gal de Dieu puisqu'elle lui donne droit de vie et de mort. J'appris Ă  enfermer la mort dans un chaton de bague, dans le parfum d'une fleur, dans le feuillet d'un livre, dans le baiser d'une maĂźtresse. Et dĂšs lors, je devins plus redoutable que les Borgia mĂȘmes, puisque Ă  la puissance de CĂ©sar, je joignais la force d'Ăąme d'Alexandre et le sourire mortel de LucrĂšce ! C'est de lĂ  que date ma fortune, René  C'est Ă  toi que je la devais. Tu en reçus la rĂ©compense qui te convenait
 Tu partageas la couche d'une reine !
 Cette sorte d'effroyable confession, empreinte d'une sombre rĂȘverie, Catherine de MĂ©dicis la fit Ă  voix basse, plutĂŽt comme si elle se fĂ»t parlĂ© Ă  elle-mĂȘme. — Et maintenant, ajouta-t-elle, maintenant que je suis devenue la reine, maintenant que l'un aprĂšs l'autre, j'ai touchĂ© du doigt mes ennemis, maintenant que sur les ruines entassĂ©es je vais Ă©chafauder une souveraine puissance qui Ă©tonnera le monde, tu viens me parler du passé  RenĂ©, hier est mort. C'est demain qui compte ! L'enfant ? Pourquoi arrĂȘterais-je ma pensĂ©e sur cet ĂȘtre disparu ? L'enfant, sans doute, a Ă©tĂ© ramassĂ© par quelque femme qui l'a emportĂ©. Et puis, comme tu lui avais versĂ© le germe de la mort, sans doute, au bout de deux mois, il est rentrĂ© dans le nĂ©ant dont il n'aurait pas dĂ» sortir
 Ruggieri saisit la main de Catherine et la serra fortement — Et si je m'Ă©tais trompĂ© ? dit-il sourdement. Catherine demeura saisie, muette, la bouche entrouverte comme pour jeter un cri qui s'Ă©trangla dans sa gorge. — Si la dose avait Ă©tĂ© insuffisante ! Ou si le miracle s'Ă©tait accompli, reprit RenĂ©. Si l'enfant vivait !
 — MalĂ©diction ! gronda la reine. — Écoutez, Catherine, Ă©coutez ! Que de fois, depuis cette nuit terrible, j'ai interrogĂ© les astres ! Et les astres m'ont toujours rĂ©pondu qu'il vivait !
 En vain espĂ©rais-je me tromper ! En vain recommençais-je mes calculs de dĂ©clinaison et de conjonction ! MĂȘme rĂ©ponse implacable m'Ă©tait donnĂ©e
 il vivait !
 — MalĂ©diction ! rĂ©pĂ©ta la reine d'un ton tel que Ruggieri sentit une sueur froide perler Ă  son front. — Je ne vous en parlais pas, reprit l'astrologue, je gardais pour moi terreur, douleur et remords. Mais maintenant, le silence, ma reine, serait un crime
 un crime envers vous qui ĂȘtes restĂ©e l'idole de ma vie !
 Cependant, Catherine de MĂ©dicis, avec cette force de caractĂšre qui la rendait peut-ĂȘtre plus redoutable que ses poisons, avait imposĂ© le calme Ă  son esprit. PlacĂ©e soudain en face d'un Ă©vĂ©nement qui pouvait ĂȘtre une terrible menace, elle rĂ©solut de l'envisager froidement. Elle contint les sursauts non pas de son cƓur, qui Ă©tait pĂ©trifiĂ©, mais de son imagination qu'elle dirigeait avec une robuste fermetĂ©. — Soit, dit-elle, admettons que l'enfant vive. Qu'est-ce que cela peut me faire ? Il vit, mais il ne saura jamais qui il est ! Il vit, mais c'est dans quelque quartier ignorĂ©, fils sans nom, enfant trouvĂ©, pauvre selon toute vraisemblance. Il vit, mais nous ignorerons toujours oĂč il est, comme toujours il ignorera le nom de sa mĂšre ! — Catherine, dit Ruggieri, apprĂȘtez toute votre force d'Ăąme l'enfant est Ă  Paris, et je l'ai vu ! — Tu l'as vu ! rugit la reine. Tu l'as vu ! OĂč donc ? — À Paris, vous dis-je ! — Quand ? Quand ? Mais parle donc ! — Hier. !
 Et avant toute chose, apprenez le nom de la femme qui l'a recueilli, sauvĂ©, Ă©levé  — C'est ? — Jeanne d'Albret !
 — FatalitĂ© !
 Catherine de MĂ©dicis s'Ă©tait redressĂ©e et avait reculĂ©, comme si un abĂźme se fĂ»t soudain ouvert sous ses yeux. La foudre tombĂ©e Ă  ses pieds ne l'eĂ»t pas frappĂ©e d'une stupeur plus accablante. — FatalitĂ© ! reprit-elle, secouĂ©e d'un frisson convulsif
 Mon fils vivant !
 La preuve de l'adultĂšre aux mains de mon implacable ennemie !
 — Elle ignore, sans aucun doute ! balbutia Ruggieri. — Tais-toi ! Tais-toi ! gronda-t-elle. Puisque c'est Jeanne d'Albret qui a Ă©levĂ© l'enfant, c'est qu'elle sait !
 Comment ? Je l'ignore ! Mais elle sait, te dis-je ! Oh ! tu vois qu'il faut qu'elle meure ! Tu vois que ma double vue ne me trompait pas en me montrant en elle l'obstacle auquel je dois me heurter ! Ah ! Jeanne d'Albret ! Il ne s'agit plus maintenant de toi Ă  moi d'une d'ambition ! Il ne s'agit plus de savoir si c'est ta race ou la mienne qui rĂ©gnera
 De toi Ă  moi, c'est une question de vie ou de mort !
 Et c'est toi qui mourras !
 AprĂšs ces paroles qui lui Ă©chappĂšrent, rauques et sifflantes, Catherine de MĂ©dicis s'apaisa par degrĂ©s. Son sein palpitant reprit une immobilitĂ© de marbre. Ses yeux fulgurants s'Ă©teignirent. Elle redevint la froide statue
 le cadavre qu'elle semblait ĂȘtre au repos
 — Parle ! dit-elle alors. Quand et comment as-tu su la chose ? Ruggieri, presque humble, Ă©pouvantĂ© de cette fureur qu'il venait de dĂ©chaĂźner lui-mĂȘme, rĂ©pondit — Hier, madame. Je sortais de chez ce jeune homme
 — Celui qui l'a sauvĂ©e ? — Oui, ce Pardaillan. Au moment oĂč je quittais l'auberge, je demeurai pĂ©trifiĂ© par une sorte de vision qui tout d'abord me stupĂ©fia un homme venait vers moi. Et, chose effrayante qui fit dresser mes cheveux sur ma tĂȘte, cet homme, il me sembla que c'Ă©tait moi ! Moi-mĂȘme ! Moi qui marchais Ă  l'encontre de moi ! Mais moi tel que je devais ĂȘtre il y a vingt-quatre ans ! Moi jeune, comme si mon miroir m'eĂ»t tout Ă  coup renvoyĂ© ma propre image en me rajeunissant d'un quart de siĂšcle
 Ruggieri passa la main devant ses yeux comme pour chasser un spectre. — Continue ! dit froidement la reine. — Ma premiĂšre pensĂ©e fut que je devenais fou. Ma deuxiĂšme fut de couvrir mon visage. Car, si cet homme m'avait vu, il eĂ»t sans doute Ă©prouvĂ© la mĂȘme impression que moi
 Quand je revins de ma stupeur, je le vis qui entrait Ă  l'auberge que je venais de quitter
 J'Ă©tais bouleversĂ©, Catherine !
 Si vous aviez vu comme il avait l'air triste !
 Et Ruggieri attendit un instant, espĂ©rant peut-ĂȘtre surprendre quelque indice d'Ă©motion, si faible qu'il fĂ»t. Mais Catherine demeura glaciale de visage et d'attitude. — Alors, reprit l'astrologue avec un soupir, une pensĂ©e affreuse traversa mon esprit. Je me souvins que les astres m'avaient affirmĂ© son existence et, dans mon cƓur, je m'Ă©criai C'est lui ! c'est mon fils ! » Ah ! Catherine je vous fais grĂące de toutes les pensĂ©es qui, Ă  ce moment, se heurtĂšrent en moi
 Puis, je songeai Ă  vous ! Je songeai au danger possible qui pouvait vous menacer, et tout disparut, tout ! Sauf l'ardent dĂ©sir de vous sauver
 Catherine fit de ces gestes comme on en fait pour caresser les dogues fidĂšles. — Palpitant, je rentrai dans l'auberge, je remontai l'escalier Ă  pas de loup, je rejoignis le jeune homme
 je le vis entrer chez ce Pardaillan d'oĂč je sortais
 je collai mon oreille Ă  la porte
 J'entendis toute leur conversation
 et de cet entretien, Catherine, est sortie pour moi la preuve implacable que c'est lui ! que c'est notre fils ! jadis recueilli, sauvĂ©, puis Ă©levĂ© par Jeanne d'Albret !
 Il se fit un grand silence. Catherine de MĂ©dicis rĂ©flĂ©chissait profondĂ©ment. Enfin, avec une hĂ©sitation, elle demanda — Et lui
 se doute-t-il ? — Non, non ! fit vivement Ruggieri. J'en rĂ©ponds. — Mais que vient-il faire Ă  Paris ? — Il est au service de la reine de Navarre et, sans doute, il va maintenant la rejoindre. Catherine tomba dans sa mĂ©ditation. Que combinait-elle, Ă  ce moment oĂč l'existence de son fils venait de lui ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e ? Quelles pensĂ©es agitaient cette mĂšre ! Il eĂ»t fallu ĂȘtre Ariel pour le deviner, pour lire dans ce sombre esprit. Et peut-ĂȘtre que l'ange ou le dĂ©mon qui eĂ»t soulevĂ© le voile de cette conscience eĂ»t reculĂ© d'Ă©pouvante. Tout Ă  coup, Catherine de MĂ©dicis tressaillit. — On frappe ! dit-elle avec un accent de terreur que doivent avoir les criminels surpris dans leur sinistre besogne. — C'est le chevalier de Pardaillan. Je lui ai donnĂ© rendez-vous pour dix heures et voici dix heures qui sonnent Ă  la tour du palais. — Le chevalier de Pardaillan ! fit Catherine de MĂ©dicis en passant une main sur son front poli comme un vieil ivoire. Ah ! oui !
 Écoute, René  pourquoi allait-il chez Pardaillan ?
 Sont-ils donc amis ?
 — Non, madame, il venait simplement remercier le chevalier de la part de la reine de Navarre. — Ainsi, ils ne sont pas amis ? insista Catherine. — Du moins, ils se sont vus hier pour la premiĂšre fois
 Un sourire livide glissa sur les lĂšvres minces de la reine. Ruggieri frissonna. — Va ouvrir, RenĂ©, va mon ami
 j'ai trouvĂ© de l'occupation pour ce jeune homme. Tu dis qu'il est pauvre, n'est-ce pas ? et orgueilleux ? Tu m'as bien dit cela de ce Pardaillan ? — Oui, madame, pauvre jusqu'Ă  la misĂšre ; orgueilleux jusqu'Ă  la dĂ©mence. — C'est-Ă -dire capable de tout comprendre et de tout entreprendre. Va ouvrir, René  — Madame ! madame ! Quelle pensĂ©e traverse votre esprit !
 — Ah çà ! perds-tu la tĂȘte ? VoilĂ  la troisiĂšme fois que notre visiteur heurte Ă  la porte ! — Catherine ! rĂąla Ruggieri
 GrĂące ! PitiĂ© pour mon fils !
 La reine Ă©tendit le bras et rĂ©pĂ©ta — Va ouvrir ! Ruggieri, sous le geste dominateur, se courba et, chancelant, obĂ©it
 Catherine de MĂ©dicis, pendant les deux minutes oĂč elle demeura seule, esquissa rapidement son plan, et composa son visage en sorte que, lorsque le chevalier de Pardaillan parut, il ne vit devant lui qu'une femme au sourire mĂ©lancolique, mais non plus sinistre, Ă  l'attitude fiĂšre, mais non plus hautaine. Il s'inclina profondĂ©ment. Du premier coup d'Ɠil, il avait reconnu Catherine de MĂ©dicis. — Monsieur, dit celle-ci d'une voix qu'elle savait rendre sinon douce, du moins exempte de cette ĂąpretĂ© qui parfois la faisait si dure Ă  entendre ; monsieur, savez-vous qui je suis ? Tenons-nous bien, songea Pardaillan. Elle va mentir, c'est le moment de mentir comme elle. » Et tout haut, il rĂ©pondit — J'attends que vous me fassiez l'honneur de me le dire, madame. — Vous ĂȘtes devant la mĂšre du roi, dit Catherine avec une majestueuse simplicitĂ©. Ruggieri admira le coup. Pardaillan se courba plus profondĂ©ment encore, puis, se redressant, il demeura debout dans cette pose naĂŻve qui lui seyait merveilleusement. Catherine l'examina avec une attention soutenue. Le chevalier avait son beau costume neuf qui faisait valoir sa taille. Il apparaissait dans toute l'harmonieuse souplesse de sa force au repos. Son visage immobile, sans inquiĂ©tude, sans curiositĂ©, son regard d'une Ă©trange fermetĂ© produisirent une grande impression sur Catherine. — Monsieur, reprit-elle alors, ce que vous avez fait hier est bien hardi et bien beau
 Se jeter ainsi dans une pareille mĂȘlĂ©e et risquer la mort pour sauver deux inconnues, c'est admirable
 Catherine s'attendait Ă  la rĂ©ponse usuelle et menteuse Je n'ai fait que ce que tout autre eĂ»t fait
 Elle tressaillit, en entendant le chevalier rĂ©pondre sincĂšrement, sans forfanterie — Je le sais, MajestĂ©. — C'est d'autant plus beau que ces deux femmes ne vous Ă©taient rien. — C'est vrai, MajestĂ© ces deux dames m'Ă©taient parfaitement inconnues. — Mais vous savez leurs noms maintenant ? Et Ă  son tour, Catherine se dit Il va mentir. » — Je sais, rĂ©pondit Pardaillan, que j'ai eu l'honneur de dĂ©fendre de mon mieux. Sa MajestĂ© la reine de Navarre et une de ses suivantes. — Je le sais aussi, monsieur, fit Catherine Ă©tonnĂ©e. Et c'est pourquoi j'ai voulu vous connaĂźtre. Vous avez sauvĂ© une reine, monsieur, et les reines sont solidaires. Ce que ma cousine n'a peut-ĂȘtre pu faire, je veux le faire, moi. Comprenez-moi, chevalier. La reine de Navarre est pauvre et ses embarras sont grands. Cependant, il est juste que vous soyez rĂ©compensĂ©. — Oh ! pour ce qui est de cela, que Votre MajestĂ© se rassure j'ai Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© selon mon mĂ©rite. — Comment cela ? — Par une parole que Sa MajestĂ© la reine de Navarre a bien voulu me dire. Catherine demeura pensive. Tout ce que disait ce jeune homme Ă©tait empreint d'une si noble simplicitĂ© qu'elle en Ă©tait comme dĂ©routĂ©e. Elle prit une attitude plus mĂ©lancolique. Sa voix se fit plus caressante. — Mais, reprit-elle, ma cousine de Navarre ne vous a-t-elle point offert quelque situation auprĂšs d'elle ? — Si fait, madame. Mais j'ai dĂ» refuser. — Pourquoi ? fit vivement Catherine. — Parce qu'il m'est impossible de quitter Paris. — Et si je vous offrais d'entrer Ă  mon service, que diriez-vous ? Attendez avant de me rĂ©pondre. Vous ne voulez pas quitter Paris ? Eh bien, c'est justement ce que je vous demanderais. Chevalier, vous qui vous jetez tĂȘte baissĂ©e Ă  la dĂ©fense de deux inconnues, voulez-vous contribuer Ă  dĂ©fendre votre reine ? — Eh quoi ! Votre MajestĂ© a-t-elle donc besoin d'ĂȘtre dĂ©fendue ? s'Ă©cria sincĂšrement Pardaillan. Un fugitif sourire passa sur les lĂšvres de la reine elle tenait le dĂ©faut de la cuirasse. — Oui ! cela vous surprend ! fit-elle de sa voix la plus sĂ©duisante. Et pourtant, cela est, chevalier ! EntourĂ©e d'ennemis, obligĂ©e de veiller nuit et jour Ă  la sĂ»retĂ© du roi, je passe ma vie Ă  trembler. Vous ne savez pas tout ce qui s'agite de sourdes ambitions et de lĂąches complots autour d'un trĂŽne
 Pardaillan tressaillit en songeant Ă  ce complot dont il avait surpris le secret Ă  la DeviniĂšre. — Et pour me dĂ©fendre, continua la reine, pour dĂ©fendre le roi, pour apaiser les alarmes de mon cƓur maternel, je suis presque seule. Ah ! s'il ne s'agissait que de moi, comme, depuis longtemps, je me serais abandonnĂ©e aux ennemis qui me guettent. Mais je suis mĂšre, hĂ©las ! Et je veux vivre pour mes enfants
 — Madame, dit le chevalier, sans Ă©motion apparente, il n'est pas un gentilhomme digne de ce nom qui hĂ©siterait Ă  vous donner l'appui de son Ă©pĂ©e. Une mĂšre est sacrĂ©e, MajestĂ©. Et quand cette mĂšre est une reine, ce qui n'Ă©tait qu'une obligation d'humanitĂ© devient un devoir auquel nul ne peut se soustraire. — Ainsi, vous n'hĂ©siteriez pas Ă  prendre rang parmi ces trop rares gentilshommes qui, ayant Ă  la fois pitiĂ© de la reine et de la mĂšre, se dĂ©vouent pour moi ? — Je vous suis acquis, madame, rĂ©pondit Pardaillan. Et si Votre MajestĂ© veut bien m'indiquer comment un pauvre diable comme moi peut lui ĂȘtre utile
 La reine rĂ©prima un tressaillement de joie
 Ruggieri pĂąlit et Ă©touffa un soupir. — Avant de vous dire ce que vous pouvez pour moi, reprit Catherine de MĂ©dicis, je veux vous dire ce que je ferai pour vous
 Vous ĂȘtes pauvre, je vous enrichirai ; vous ĂȘtes obscur, vous aurez les honneurs auxquels peut prĂ©tendre un homme tel que vous. Et pour commencer, que dites-vous d'un poste au Louvre, avec une rente de vingt mille livres ? — Je dis que je suis Ă©bloui, madame, et que je me demande si je rĂȘve
 — Vous ne rĂȘvez pas, chevalier. C'est le devoir des rois et des reines de trouver de l'occupation aux Ă©pĂ©es telles que la vĂŽtre. — Voyons donc l'occupation, dit Pardaillan qui dressa les oreilles. Catherine de MĂ©dicis garda un instant le silence. Ruggieri essuya la sueur qui inondait son visage. Il savait, lui, ce que la reine allait demander au chevalier. — Monsieur, dit alors la reine en accentuant le ton douloureux de ses paroles, je vous ai parlĂ© de mes ennemis qui sont ceux du roi. Leur audace grandit de jour en jour. Et sans les quelques gentilshommes dĂ©vouĂ©s dont je vous entretenais, il y a longtemps que j'eusse Ă©tĂ© frappĂ©e. Or, je vais vous dire, monsieur, comment j'agis lorsque je vois s'approcher de moi un de mes ennemis. J'essaie d'abord de le dĂ©sarmer par mes priĂšres, par mes promesses, par mes larmes, et je dois dire que je rĂ©ussis souvent
 car les hommes sont moins mĂ©chants qu'on ne dit
 — Et quand Votre MajestĂ© ne rĂ©ussit pas ? fit Pardaillan avec une Ă©motion dont il ne fut pas le maĂźtre. — Alors, j'en appelle au jugement de Dieu. — Que Votre MajestĂ© me pardonne
 je ne saisis pas tout Ă  fait
 — Eh bien ! Un de mes gentilshommes se dĂ©voue ; il va trouver l'ennemi, le provoque en un loyal combat, le tue ou est tué  S'il est tuĂ©, il est sĂ»r d'ĂȘtre pleurĂ© et vengĂ©. S'il tue, il a sauvĂ© sa reine et son roi, qui, ni l'un ni l'autre, ne sont des ingrats
 Que dites-vous du moyen, monsieur ? — Je dis que je ne demande qu'Ă  tirer l'Ă©pĂ©e en champ clos, madame ! Se battre pour sa dame ou pour sa reine, c'est une chose tout naturelle. — Ainsi
 si je vous dĂ©signe un de ces ĂȘtres mĂ©chants
 — J'irai le provoquer ! fit Pardaillan, qui redressa sa taille et dont les moustaches se hĂ©rissĂšrent. Je le provoquerais, s'appelĂąt-il
 Il s'arrĂȘta Ă  temps, au moment oĂč il allait s'Ă©crier — S'appelĂąt-il Guise ou Montmorency !
 Un duel avec le duc de Guise ! À cette pensĂ©e, les yeux de Pardaillan flamboyĂšrent. Il se sentit grandir. Il n'Ă©tait plus le chevalier de la reine. Il devenait le sauveur de la royautĂ©. — S'appelĂąt-il ?
 interrogea Catherine dont les soupçons se dĂ©chaĂźnĂšrent Ă  l'instant. Vous vous ĂȘtes arrĂȘtĂ© au moment oĂč vous alliez prononcer un nom. — Au moment oĂč je cherchais un nom, MajestĂ© ! fit Pardaillan en reprenant tout son sang-froid. Je voulais dire que je n'hĂ©siterai pas, si terrible que soit l'adversaire, ou si haut placĂ© — ce qui est tout un ! — Ah ! vous ĂȘtes bien tel que je vous espĂ©rais ! s'Ă©cria la reine. Chevalier, je me charge de votre fortune, entendez-vous ? Mais n'allez pas, par trop de gĂ©nĂ©rositĂ©, compromettre votre vie
 À dater de ce jour, vous m'appartenez et vous n'avez plus le droit d'ĂȘtre imprudent. — Je ne comprends pas, madame. — Écoutez, dit Catherine lentement, en sondant pour ainsi dire, parole Ă  parole, l'esprit du chevalier ; Ă©coutez-moi bien
 Un duel est une bonne chose
 mais il y a mille façons de se battre
 Oh ! certes, ajouta-t-elle en plongeant son regard dans les yeux de Pardaillan, je ne vous conseillerais pas
 d'attendre l'ennemi
 une nuit
 au dĂ©tour de quelque rue
 et de le frapper Ă  mort
 d'un bon coup de poignard
 non, non, conclut-elle vivement, je ne vous conseillerais pas cela ! — En effet, madame, dit Pardaillan, ce serait un assassinat. Moi, je me bats au jour ou Ă  la nuit, mais en face, Ă©pĂ©e contre Ă©pĂ©e, poitrine contre poitrine. C'est ma maniĂšre, MajestĂ©. Pardonnez-moi si ce n'est pas la bonne. — C'est bien ainsi que je l'entends ! se hĂąta de dire Catherine. Mais enfin, la prudence peut s'allier au courage, et ne pouvant vous demander d'ĂȘtre brave, puisque vous ĂȘtes la bravoure mĂȘme, je vous recommande d'ĂȘtre prudent
 voilĂ  tout. — Il ne me reste plus qu'Ă  savoir contre quel ennemi je dois me mesurer, reprit alors Pardaillan. — Je vais vous le dire, fit la reine. Ruggieri, d'un geste, essaya une suprĂȘme tentative. Ses mains se joignirent vers Catherine tandis que ses yeux Ă©loquents criaient grĂące. La reine lui jeta un regard foudroyant. Ruggieri recula en baissant la tĂȘte. Tenons-nous bien, songea Pardaillan. Évidemment, il s'agit du duc de Guise. ArrĂȘter Guise, impossible ! Et pourtant, Guise conspire. Elle le sait comme moi, sans doute. Un duel avec Henri de Guise ! Quel honneur pour GiboulĂ©e !
 » — Monsieur, dit tout Ă  coup la reine, vous avez reçu hier une visite
 — J'en ai reçu plusieurs, madame
 — Je veux parler de ce jeune homme qui vous est venu de la part de la reine de Navarre. Celui-lĂ , monsieur, est un de ces implacables ennemis dont je vous parlais, peut-ĂȘtre le plus acharnĂ©, le plus terrible de tous, parce qu'il agit dans l'ombre, et ne frappe qu'Ă  coup sĂ»r
 Celui-lĂ  me fait peur, monsieur
 non pour moi, hĂ©las ! j'ai fait le sacrifice de ma vie
 mais pour mon pauvre enfant
 pour Charles
 votre roi ! Pardaillan s'Ă©tait pour ainsi dire ramassĂ© sur lui-mĂȘme. Son rĂȘve d'un hĂ©roĂŻque combat contre un puissant seigneur brave entre tous, d'un duel oĂč il Ă©tait le champion d'une reine et d'une mĂšre, ce rĂȘve tombait, et il entrevoyait de sinistres rĂ©alitĂ©s. Son sourcil se fronça. Sa moustache se hĂ©rissa. Puis, soudain, ses traits se dĂ©tendirent et son visage reprit cette immobilitĂ©, ce vague sourire, avec, au coin des lĂšvres, une dĂ©daigneuse ironie. — HĂ©siteriez-vous, mon cher monsieur ? fit la reine Ă©tonnĂ©e de son silence. Et l'accent de sa voix Ă©tait devenu si menaçant que le chevalier, plus que jamais, se redressa, se hĂ©rissa. — Je n'hĂ©site pas. MajestĂ©, dit-il. — À la bonne heure ! s'Ă©cria la reine dont la voix reprit aussitĂŽt toute sa caressante douceur. Je n'attendais pas moins d'un chevalier errant tel que vous, d'un preux qui va par le monde mettant son bras Ă  la disposition des pauvres princesses opprimĂ©es. Ah ! songea Pardaillan dont le visage pĂ©tilla, tu gasconnes ici, et te moques d'un pauvre diable qui a le malheur de ne pouvoir Ă©touffer son cƓur, selon les sages conseils de son pĂšre. Attends un peu ! » Et tout haut — Je n'hĂ©site pas je refuse. HabituĂ©e Ă  voir des Ă©chines courbĂ©es devant elle, Ă  entendre des paroles balbutiantes, Catherine de MĂ©dicis eut un moment de profonde stupĂ©faction. Elle pouvait s'attendre Ă  un refus, mais non Ă  une telle attitude. Elle regarda autour d'elle comme si elle eĂ»t cherchĂ© son capitaine des gardes pour lui donner un ordre. Elle se vit seule, impuissante. Une lĂ©gĂšre rougeur qui monta Ă  son visage blĂȘme indiqua Ă  Ruggieri la fureur qui se dĂ©chaĂźnait en elle. Mais Catherine Ă©tait depuis longtemps habituĂ©e Ă  dissimuler, elle qui dissimula toute sa vie. — Vous nous donnerez au moins de bonnes raisons ? fit-elle avec la mĂȘme douceur. — D'excellentes, madame, et qu'un grand cƓur comme le vĂŽtre comprendra Ă  l'instant. L'homme dont parle Votre MajestĂ© est venu chez moi, s'est assis Ă  ma table, a Ă©tĂ© mon hĂŽte et m'a appelĂ© son ami ; tant que cette amitiĂ© ne sera pas brisĂ©e par quelque acte vil, cet homme m'est sacrĂ©. — VoilĂ , en effet, des raisons qui me convainquent, chevalier. Et comment s'appelle-t-il, votre ami ? — Je l'ignore, madame. — Comment ! Cet homme est votre ami, et vous ne savez pas son nom ! — Il ne m'a pas fait l'honneur de me le dire. Au surplus, il est moins Ă©tonnant d'ignorer le nom d'un ami que celui d'un ennemi aussi implacable. Catherine baissa la tĂȘte, pensive. VoilĂ  un homme ! songea-t-elle. Il n'en est que plus dangereux. Et puisqu'il ne veut pas me servir
 » — Monsieur, ajouta-t-elle tout haut, je vous demandais ce nom pour voir si nous Ă©tions bien d'accord sur la personne. Mais je vois qu'aucune qualitĂ© ne vous manque. Par le temps qui court, la discrĂ©tion est plus mĂȘme qu'une qualitĂ© c'est une vertu. Ne parlons donc plus de cet homme. Je comprends et respecte le sentiment qui vous guide
 — Ah ! madame, vous m'en voyez tout heureux ! Je craignais tant d'avoir dĂ©plu Ă  Votre MajestĂ© !
 — Et pourquoi donc ? FidĂšle Ă  l'amitiĂ©, cela signifie fort contre l'ennemi commun. Allez, monsieur, et rappelez-vous que je me charge de votre fortune. Demain matin, je vous attends au Louvre. Catherine de MĂ©dicis se leva. Pardaillan s'inclina devant la reine qui lui accorda son plus gracieux sourire. Quelques instants plus tard, il Ă©tait dehors, retrouvait Ă  la porte son fidĂšle Pipeau, et reprenait le chemin de la DeviniĂšre en cherchant Ă  dĂ©chiffrer l'Ă©nigme vivante qu'Ă©tait la reine Catherine
 — Elle a dit Demain matin, au Louvre, conclut-il. Bon. On y sera. Le Louvre, c'est la grande antichambre de la fortune ! DĂ©cidĂ©ment, je crois que M. Pardaillan, mon pĂšre, se trompait !
 Une heure aprĂšs cette scĂšne, Catherine de MĂ©dicis rentrait au Louvre, faisait appeler son capitaine et lui disait — Monsieur de Nancey, demain matin, Ă  la premiĂšre heure, vous prendrez douze hommes et un carrosse, vous vous rendrez Ă  l'hĂŽtellerie de la DeviniĂšre, rue Saint-Denis ; vous arrĂȘterez un conspirateur qui se fait appeler le chevalier de Pardaillan, et vous le conduirez Ă  la Bastille
 Source Wikisource

Venusde l'Europe de l'Est, les étourneaux adorent passer l'hiver à la pointe de Bretagne, région dont ils apprécient le climat tempéré.
Description On l’appelle Ă©galement Chat-huant, c’est le rapace nocturne le plus rĂ©pandu en France, et mĂȘme en Europe. On rencontre la Chouette hulotte non seulement en forĂȘt et dans les campagnes mais Ă©galement en beau milieu des villes et des espaces colonisĂ©s par l’homme, Ă  condition toutefois qu’elle y trouve de vieux arbres creux pour nicher. Cette forte densitĂ© tient principalement Ă  son rĂ©gime alimentaire trĂšs Ă©clectique la Chouette hulotte consomme aussi bien des rongeurs que des petits passereaux contrairement aux autres espĂšces de Hiboux et Chouettes plus spĂ©cialisĂ©s dans la chasse de micro-mammifĂšres. Son appellation de Chat-huant est Ă  l’origine du nom des cĂ©lĂšbres Chouans Chat-huant en VendĂ©en des guerres de VendĂ©e qui utilisĂšrent son cri comme signal de ralliement. La Chouette hulotte est un rapace trapu et puissant plus grande et plus forte que la Chouette effraie la tĂȘte est massive et dĂ©pourvue d’aigrettes, elle reprĂ©sente environ un tiers du corps, les yeux sont entiĂšrement bruns/noirs. La queue est courte, les battements d’ailes amples et puissants. Il existe plusieurs teintes on parle de morphe chez la Chouette hulotte on pourra donc observer des Chouettes hulottes grises et d’autres individus au plumage marron/beige avec des variantes de plumage foncĂ©/clair pour chacune de ces couleurs. Le plumage est entiĂšrement rayĂ© et tachetĂ© de couleur sombre noir, marron, gris. La partie ventrale est plus claire que le dos. Ce plumage cryptique camoufle parfaitement la Hulotte durant la journĂ©e oĂč elle se tient blottit contre un tronc, cachĂ©e derriĂšre d’épaisses frondaisons. On notera toutefois qu’il semble y avoir une dominance des morphes roux au Sud et, Ă  l’inverse, plus d’individus de morphe grise dans la moitiĂ© Nord du pays. Comme tous les Hiboux et Chouettes, la Hulotte arbore un disque facial dont le rĂŽle est d’orienter et d’amplifier les ondes sonores vers les conduits auditifs. En vol, la silhouette de la Chouette hulotte est tout aussi compacte et massive que posĂ©e. Par comparaison, le Hibou moyen-duc en vol parait plus fin. De jour, on peut l’observer sur une branche, soit blottie contre le tronc cachĂ©e derriĂšre les branches en train de somnoler, soit Ă  la lumiĂšre en plein bain de soleil. Quand elle dort ou somnole perchĂ©e sur un arbre la Hulotte peut s’accroupir voir se coucher sur la branche en s’appuyant sur ses poignets. Lors de ses bains de soleil, elle se tient au contraire trĂšs exposĂ©e pour bĂ©nĂ©ficier d’un maximum de chaleur. Elle se tient alors les ailes ouvertes, parfois mĂȘme pendantes, et la face tournĂ©e vers le soleil, les yeux clos. TrĂšs soigneuse, la Hulotte prend rĂ©guliĂšrement des bains dans une flaque d’eau ou une douche sous la pluie jusqu’à ĂȘtre entiĂšrement trempĂ©e. On affectionne Ă©galement les bains de sable fin ou de poussiĂšre pour se dĂ©barrasser de ses parasites. Chaque nuit, les Hulottes commencent leur pĂ©riode d’activitĂ© par un toilettage complet parfois mutuel entre jeunes et adultes, elles s’étirent et s’ébrouent. Cris de la Chouette hulotte Chant de la Chouette hulotte Longueur 38/42cm Envergure MĂąle 93cm – Femelle 98cm Poids MĂąle 330/475gr – Femelle 400/630gr ƒuf 46x38mm blanc brillant et sphĂ©rique Habitat et rĂ©partition La grande capacitĂ© d’adaptation de la Chouette hulotte lui permet d’occuper divers biotopes elle affectionne les forĂȘts mixtes et peu denses donnant une place aux allĂ©es ou aux clairiĂšres, les boqueteaux, les haies, les parcs et jardins, les grandes allĂ©es de feuillus en ville, les vergers. Pour rĂ©sumer, la Chouette hulotte est prĂ©sente partout en France lĂ  oĂč elle trouvera de vieux arbres creux pour accueillir ses nichĂ©es et de la nourriture en quantitĂ© suffisante. Pour cette raison la Hulotte est absente des zones dĂ©pourvues d’arbres, dans les montagnes françaises nous la rencontrerons donc jusqu’à la limite supĂ©rieure des arbres environ 1500m d’altitude, et de prĂ©fĂ©rence sur les versants ensoleillĂ©s adrets. C’est un rapace nocturne trĂšs territorial et sĂ©dentaire, une fois Ă©tablit sur un territoire elle ne le quitte plus et le dĂ©fend farouchement contre les intrus. Cette fidĂ©litĂ© au territoire optimise les chances de dĂ©veloppement de l’espĂšce par une parfaite connaissance de son espace, de ses dangers et de ses ressources. On compte actuellement environ 100 000 couples nicheurs en France la plus importante population de France et d’Europe de rapace nocturne. La Chouette hulotte n’est pas prĂ©sente en Corse. Chasse et alimentation Oiseau de nuit par excellence, la Hulotte entame son activitĂ© dĂšs le crĂ©puscule tombĂ©. Elle ne se posera cachĂ©e dans les frondaisons qu’aux premiĂšres lueurs du jour. Elle chasse principalement les micro-mammifĂšres surtout des campagnols, mais Ă©galement des petits oiseaux passereaux, des grenouilles, des insectes et vers de terre. Une Hulotte a mĂȘme Ă©tĂ© observĂ©e ramenant une Ă©crevisse Ă  sa nichĂ©e. Sa non-spĂ©cialisation alimentaire la rend peu sensible aux pĂ©nuries de micro-mammifĂšres ou aux hivers enneigĂ©s qui gĂȘnent leur chasse. La Hulotte, redoutable chasseur, capture habilement les petits passereaux en vol aprĂšs les avoir effrayĂ©s sur leur dortoir par de vigoureux battements d’ailes. C’est une technique de chasse typique de la Chouette hulotte. Elle chasse Ă©galement volontiers depuis un poste d’observation d’oĂč elle scrute tous mouvements. Les proies sont avalĂ©es en entier, aussi les parties indigestes comme les os, les poils, la chitine, sont recrachĂ©s sous forme de pelote de rĂ©jection par le bec. L’analyse de ces pelotes dĂ©voile le rĂ©gime alimentaire de la Hulotte. Reproduction Les couples de Hulotte sont unis jusqu’à ce qu’un des 2 partenaires meurt. Cette fidĂ©litĂ© au couple est d’abord due Ă  la fidĂ©litĂ© au territoire. En effet, comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, la Hulotte est trĂšs territoriale. Une fois Ă©tablit elle ne dĂ©mĂ©nage pas. Son territoire doit comprendre une ou plusieurs cavitĂ©s dans des grands arbres creux. Elles servent tout d’abord de site de nidification puis Ă  l’occasion d’entrepĂŽt pour les proies chassĂ©es mais non consommĂ©es. Plus rarement la Hulotte est capable de nicher dans un bĂątiment Ă  la maniĂšre d’une Chouette effraie, dans des terriers de lapins comme les ChevĂȘches, voir dans un nid abandonnĂ© de rapace ou de corvidĂ©. La cavitĂ© n’est guĂšre amĂ©nagĂ©e pour accueillir les Ɠufs et les poussins, seules quelques pelotes de rĂ©jection sont Ă©crasĂ©es dans le fond en guise de garniture. La femelle y pond entre 3 et 5 Ɠufs blancs luisant et ronds entre Mars et Mai. Elle assure seule la couvaison pendant une trentaine de jours, pendant que le mĂąle la ravitaille en proies fraiches. Les poussins sont nourris au nid entre 30 et 35 jours. La femelle donne la becquĂ©e pendant que le mĂąle chasse, puis quand les jeunes sont capables d’avaler les proies entiĂšres la femelle chasse avec le mĂąle. Les jeunes de l’annĂ©e quittent le nid vers 1 mois avant de savoir voler. Ils se cachent dans les branchages et restent sous la dĂ©pendance alimentaire de leurs parents pendant encore 2 mois. L’émancipation des jeunes se fait en Ă©tĂ© durant les mois de Juillet et d’Aout Ă  l’ñge de 3 mois environ. Ils vagabondent dans les environs Ă  la recherche d’un territoire disponible puis d’un partenaire de reproduction. Termes de recherchechouette hulottechat huantcri de la chouettechat huant cricri du chat huantcri chouettecri chat huantcri chouette hulottecri chouette chevĂȘchechouette cri
AprĂšsdeux soirs, les rapaces avaient fait fuir les Ă©tourneaux du parking des berges du Midou.À Langon (Gironde), il y a quelques annĂ©es, une autre technique a Ă©tĂ© utilisĂ©e : Profiter du chant des oiseaux est certes trĂšs agrĂ©able, mais tout dĂ©pend desquels. Et pour cause, lorsque des pies dĂ©cident d’investir le jardin, on prĂ©fĂšrerait les voir dĂ©camper. Outre leur cri qui est tout sauf harmonieux, ces grands oiseaux au plumage blanc et noir ont Ă  leur actif de nombreux dĂ©fauts. Ils sont non seulement des prĂ©dateurs terribles, mais ils s’attaquent Ă©galement au potager, au verger, ou peuvent dĂ©tĂ©riorer vos menuiseries. Pour toutes ces raisons, vous prĂ©fĂ©rez les tenir Ă  distance de votre terrain. Nous vous proposons donc de dĂ©couvrir comment procĂ©der. © istock DiffĂ©rentes raisons de repousser les pies La pie est un indĂ©sirable. En effet, son comportement peut vous pousser Ă  souhaiter vous en dĂ©barrasser. C’est un oiseau qui adore le verger, ainsi que le potager. Les pies vont donc venir picorer vos jeunes plants ou vos semis. Elles ont une prĂ©fĂ©rence pour les fraises et les tomates bien mĂ»res. Le jus de ces fruits leur permet ainsi de se dĂ©saltĂ©rer. Sur les cerisiers, elles peuvent dĂ©vaster une rĂ©colte en rien de temps, mais elles peuvent aussi s’en prendre Ă  vos groseilliers, vos framboisiers, vos pruniers, vos pommiers, etc.. De plus, les pies ont la rĂ©putation d’ĂȘtre des prĂ©dateurs, car elles s'en prennent aux oiseaux plus petits. Pour atteindre les Ɠufs dont elles se nourrissent, elles peuvent dĂ©truire les nids . Enfin, elles peuvent venir picorer les joints de vos portes et fenĂȘtres et ainsi les dĂ©tĂ©riorer. Voici donc toutes les raisons pour lesquelles il n’est pas recommandĂ© de laisser les pies s’installer dans votre jardin et qu’il est prĂ©fĂ©rable de l’en tenir Ă©loignĂ©e. Il est possible de se dĂ©barrasser des pies de façon assez simple en optant pour une ou plusieurs des solutions proposĂ©es ci-dessous en fonction de ce que vous avez Ă  disposition. Les Ă©lĂ©ments qui bougent et qui reflĂštent les rayons du soleil sont une bonne solution pour faire fuir les pies. Vous pouvez donc, par exemple, suspendre les rubans magnĂ©tiques des vieilles cassettes. Pour cela, il suffit de dĂ©monter et de torsader le ruban, puis de le fixer solidement. Dans le mĂȘme esprit, si vous n’avez pas de vieilles cassettes, il est possible d’avoir recours Ă  de vieux CD. Il suffit de les suspendre dans un arbre, sur votre clĂŽture ou tout autre support. L’air va les faire tourner et les rayons du soleil s’y reflĂ©ter repoussant ainsi les pies. Une autre option consiste Ă  utiliser des ballons gonflables. Il est prĂ©fĂ©rable de privilĂ©gier ceux de couleur jaune. Il faut alors les suspendre de maniĂšre Ă  ce qu’ils bougent au rythme du vent. Avec un marker noir, il est possible d’ajouter de grands yeux noirs dessus. Toutefois, cette solution a le dĂ©savantage de ne pas ĂȘtre trĂšs Ă©cologique, car la durĂ©e de vie de ces ballons est assez courte et ils risquent de s’envoler dans la nature. Le bruit va permettre de les Ă©loigner de façon ponctuelle. Vous pouvez donc utiliser un poste de radio que vous laisserez allumĂ©. Il faut alors l’installer Ă  proximitĂ© de l’endroit que vous dĂ©sirez protĂ©ger. Enfin, il est possible de procĂ©der Ă  la rĂ©alisation d’un rĂ©pulsif. Voici comment procĂ©der versez de l’eau dans un rĂ©cipient ; incorporez de l’ail prĂ©alablement Ă©crasĂ© dans l’eau ; enfin, ajoutez du piment de cayenne en poudre ; transvasez ensuite le mĂ©lange dans un pulvĂ©risateur et vaporisez-le sur les plantes Ă  protĂ©ger. Quelle que soit la solution pour laquelle vous optez, il sera nĂ©cessaire de la changer de façon rĂ©guliĂšre. En effet, au dĂ©but, la pie va effectivement ĂȘtre dĂ©rangĂ©e, mais ensuite, elle va s’y habituer et reprendre son train-train comme avant. Pour conserver l’efficacitĂ© des effaroucheurs, qu'ils soient sonores ou visuels, vous pouvez Ă©galement les dĂ©placer ou les utiliser par alternance. Dans certains dĂ©partements, il est possible de tuer les pies, mais pour cela, veillez Ă  vous renseigner au prĂ©alable. © istock Ne pas nourrir les pies Pour Ă©viter d’attirer les pies, il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre vigilant sur la nourriture. En effet, plus la pie aura accĂšs Ă  celle-ci, moins vous aurez de chance de vous en dĂ©barrasser. Vous pouvez donc rĂ©duire la quantitĂ© de nourriture Ă  leur portĂ©e, voire, si possible, la supprimer totalement. Si vous avez des mangeoires, placez-les de sorte Ă  ce qu’elles ne soient accessibles qu’aux petits oiseaux. Évitez donc de les installer trop en hauteur dans les arbres, puisque c’est lĂ  que les pies seront le plus Ă  l’aise. DĂ©placez rĂ©guliĂšrement les mangeoires que vous installez pour les petits oiseaux. Vous pouvez trouver dans le commerce des mangeoires Ă©quipĂ©es d’une grille anti-Ă©tourneaux qui permettent aux petits oiseaux de manger tranquillement sans que les pies ne puissent accĂ©der Ă  leur nourriture. Il est Ă©galement possible d’installer des points d’eau. De cette façon, elles souffriront moins de la soif et, en consĂ©quence, seront moins tentĂ©es de s’attaquer Ă  vos tomates ou Ă  vos fruits pour se dĂ©saltĂ©rer. Lorsque la pie verra que la nourriture est absente ou trop compliquĂ©e d’accĂšs, il est fort probable qu’elle partira en quĂȘte d’un autre endroit qui lui conviendra mieux. RĂ©pulsifs anti-oiseaux Dans le commerce, vous pouvez Ă©galement acheter divers rĂ©pulsifs anti-oiseaux. Voici quelques exemples de ce que vous pouvez trouver des sprays ou des granulĂ©s qui sont rĂ©alisĂ©s Ă  base d’extraits minĂ©raux ou d’essences naturelles, telles que le lavandin, qui vont leur dĂ©plaire ; des cerfs-volants Ă  installer en hauteur sur des mĂąts pour Ă©loigner les pies. Ils sont gĂ©nĂ©ralement en forme de rapace pour les effrayer ; des effaroucheurs en bobine il s'agit d’une bande de polypropylĂšne prĂ©sentĂ©e en bobine et que vous devez tendre entre deux poteaux. L’air qui passe sur la bande entraĂźne l’émission de vibrations dont la pie a peur ; des appareils Ă  ultrasons contre les oiseaux. Cette solution est Ă©galement assez efficace. L’appareil Ă©met des sons qui ne sont audibles que par les oiseaux et qui les font fuir. Il est Ă  noter que l’utilisation de ces dispositifs peut, dans certains cas, Ă©loigner Ă©galement les plus petits oiseaux. Il faut donc bien rĂ©flĂ©chir au lieu oĂč les placer pour continuer de profiter du chant des autres oiseaux. Parminos effaroucheurs sonores il y a le Bird X Peller Pro version Pic Vert - RĂ©pulsif sonore - Universel. Le BIRD-X peller PRO Version PIC VERT ou woodpecker, est un effaroucheur Ă©lectronique conçut pour Ă©mettre des cris. Il possĂšde une bibliothĂšque de 8 cris d'oiseaux prĂ©enregistrĂ©s pour rĂ©pondre Ă  chaque type de besoin.
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Ce dispositif est d’une grande utilitĂ© pour effrayer les oiseaux ravageurs Ă  savoir les moineaux, les pigeons, les corbeaux, les corneilles, mais Ă©galement les animaux nuisibles. Ils sont capables de provoquer de sĂ©rieux dĂ©gĂąts aux jardins potagers, semences, fruits ou bĂąches agricoles. Si on reste les bras croisĂ©s, les pigeons finissent par dĂ©truire toute une rĂ©colte et imaginez par la suite les sommes importantes perdues sur l’exploitation. À la pointe de la technologie, les fabricants ne cessent de prĂ©senter des nouveaux effaroucheurs oiseaux de derniĂšre innovation. Toutefois, leur usage peut s’avĂ©rer un jeu d’enfant. Il n’est nul besoin d’ĂȘtre un expert en la matiĂšre pour manipuler un effaroucheur oiseaux. Pour commencer, il est primordial de dĂ©tailler la nĂ©cessitĂ© absolue de son utilisation. Aussi, avec la pluralitĂ© des modĂšles disponibles sur le marchĂ©, il sera sĂ»rement difficile de faire le bon choix. DĂ©couvrez ainsi dans ce guide et comparatif les clĂ©s pour ce faire. Les principaux avantages d’un effaroucheur oiseaux Il est Ă©vident que nous avons besoin tout de mĂȘme des aides des oiseaux insectivores pour dĂ©barrasser des chenilles processionnaires, des fourmis, des mouches ou des limaces. D’ailleurs, l’usage de la dĂ©ratisation peut ĂȘtre nĂ©faste pour la rĂ©colte Ă  cause des produits chimiques. De ce fait, les Ă©tourneaux peuvent nous ĂȘtre utiles d’une part. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, ces oiseaux destructeurs peuvent Ă©galement ne nous causer que des dĂ©gĂąts irrĂ©parables. Il faut dire que certains volatiles dĂ©truisent l’exploitation. Les pigeons adorent Ă  titre d’exemple cueillir les graines qui viennent d’ĂȘtre semĂ©es. Quant aux merles, ils ne cessent de grappiller les arbres fruitiers. Devant cette situation, il n’y a rien de mieux que de se doter d’un effaroucheur oiseaux de qualitĂ©. Que cela soit pour les corbeaux, les moineaux ou les pigeons, ils se prĂ©sentent comme un vĂ©ritable danger pour notre potager. Il reste ainsi incontournable de les Ă©loigner de nos rĂ©coltes. À la pointe de la technologie, les constructeurs proposent d’innombrables modĂšles d’effaroucheur oiseaux. L’article vous dĂ©taillera alors les diffĂ©rents points Ă  comprendre pour se munir d’un Ă©quipement de protection de qualitĂ©. Comment choisir un meilleur effaroucheur oiseaux ? Le premier critĂšre Ă  scruter consiste Ă  bien dĂ©finir le type du dispositif Ă  utiliser. Pour ce faire, vous ĂȘtes d’abord invitĂ©s Ă  dĂ©terminer vos propres besoins et attentes. Le but est de prĂ©ciser si vous avez besoin des matĂ©riels anti pigeons, anti moustiques ou anti insectes. Bien dĂ©finir les besoins les oiseaux ou animaux Ă  Ă©loigner et le type de plantation Avant de prendre la dĂ©cision d’achat, il est important de connaitre le type de volatiles Ă  Ă©loigner. À signaler qu’il existe une multitude de dispositifs sur le marchĂ© qui sont particuliĂšrement conçus pour lutter contre les mouches, les chenilles ou les insectes nuisibles. Si votre cible concerne surtout les oiseaux envahisseurs ou les Ă©tourneaux, vous avez aussi Ă  votre disposition des produits uniquement anti oiseaux. Si vous optez par exemple pour des dispositifs anti pigeons, vous n’avez qu’à lire le mode d’emploi livrĂ© avec. Pour les effaroucheurs oiseaux, bon nombre de personnes tĂ©moignent que leur manipulation est tout Ă  fait simple et rapide. Vous pouvez vous attendre Ă  un rĂ©sultat positif lors de leur usage. Il est pareillement crucial de tenir compte du type de rĂ©colte Ă  protĂ©ger. Pour les arbres fruitiers, vous pouvez prendre un modĂšle d’effaroucheur oiseau qui peut ĂȘtre suspendu. Et si c’est pour votre jardin, vous pouvez accompagner le rĂ©pulsif oiseau avec des produits anti fourmis ou anti souris. Selon les habituĂ©s, le filet de protection peut s’avĂ©rer trĂšs efficace contre les Ă©tourneaux. Afin de vous guider Ă  faire le bon choix, voici quelques types d’effaroucheurs oiseaux les plus vendus du marchĂ© DiffĂ©rents types d’effaroucheurs oiseaux les plus prisĂ©s Il faut savoir qu’il existe diffĂ©rents types d’effaroucheurs d’oiseaux que vous utiliserez en fonction de vos besoins et de votre plantation ou potager. Les effaroucheurs d’oiseaux visuels MĂȘme si l’épouvantail semble efficace contre les oiseaux nuisibles. On peut tout de mĂȘme le considĂ©rer comme un moyen traditionnel en matiĂšre d’effaroucheur oiseaux. Les constructeurs proposent actuellement des dispositifs sous forme de spirales rĂ©flĂ©chissantes et colorĂ©es. Vous pouvez les suspendre oĂč vous voulez et avec le vent, ils peuvent crĂ©er des reflets pour Ă©loigner les pigeons ou les corbeaux. Tout comme l’épouvantail, l’objectif tient Ă  produire des mouvements, mais la diffĂ©rence se porte dans la couleur, la lumiĂšre ou mĂȘme la radiation qui sont plus efficaces afin de faire fuir les Ă©tourneaux sur-le-champ. Ainsi, il existe divers types d’effaroucheurs d’oiseaux visuels qui ont chacun leurs particularitĂ©s. Les cerfs-volants Ils peuvent avoir diffĂ©rentes formes, couleurs, et sont vendus en kit ou sĂ©parĂ©ment. Vous pourrez ainsi trouver des effaroucheurs en cerf-volant en forme d’aigles ou de rapaces, en forme d’?il brillant et en forme de griffes. Les guirlandes holographiques Il s’agit notamment de rubans effaroucheurs que vous utiliserez pour les micro-cultures, sur les petites plantations de fruits ou pour du maraichage. Ce type d’effaroucheur est une trĂšs bonne solution car il combine le visuel via le soleil et le bruit via le vent. Les ballons effaroucheurs Les ballons sont des effaroucheurs visuels que l’on utilise principalement dans l’arboriculture, la micro-culture, le maraichage et la plantation de fruits. Efficace, cette solution prĂ©sente tout de mĂȘme un inconvĂ©nient majeur. En effet, certaines espĂšces d’oiseaux s’en habituent Ă  la longue. Les turbines effaroucheurs Il s’agit de dispositifs rĂ©cents, fabriquĂ©s en polyester qui tourbillonnent sous l’effet du vent. Les mouvements et le bruit fourni vont ainsi Ă©loigner les oiseaux de vos cultures. Le filet de protection Le filet de protection constitue un systĂšme d’effarouchement des oiseaux trĂšs opĂ©rationnel. Le dispositif est capable de protĂ©ger la plantation ou les semences Ă  l’invasion des corbeaux, moineaux, pigeons ou autre type d’oiseau ravageur. Contrairement Ă  un grillage, un filet de protection ne blesse pas les volatiles, mais il fait seulement Ă©loigner les Ă©tourneaux aux cultures potagĂšres ou Ă  votre jardin. Le principal atout du filet de protection consiste Ă  couvrir une grande surface de plantation. Il peut simultanĂ©ment repousser d’innombrables oiseaux nuisibles ou des insectes volants. Effaroucheur oiseaux sonores les canons Ă  gaz L’usage de ce rĂ©pulsif oiseau est devenu populaire actuellement. De plus en plus d’agriculteurs et de jardiniers recourent Ă  l’emploi de cet Ă©quipement de protection pour faire fuir les moineaux, pigeons, corneilles, corbeaux et les autres animaux ravageurs. L’engin produit des bruits dont la dĂ©tonation gĂ©nĂšre des Ă©chos qui ressemblent Ă  une chasse pour Ă©loigner les pigeons destructeurs. Cette solution est purement Ă©cologique, puisqu’elle n’aura aucun impact sur la culture contrairement Ă  d’autres produits de dĂ©sinsectisation, de dĂ©ratisation ou des mĂ©thodes de pulvĂ©risation. Ces derniers sont souvent des meilleurs moyens anti insectes, anti fourmis, anti souris ou anti mouches. Mais lorsqu’il s’agit d’un effaroucheur pour Ă©loigner les oiseaux, les canons Ă  gaz sont en mesure d’effrayer sur le coup diffĂ©rentes espĂšces d’oiseaux. Aussi, il est important de savoir qu’aucune rĂšglementation n’interdit l’utilisation de ce genre de dispositif d’effarouchement. NĂ©anmoins, les administrations communales peuvent mettre en place des arrĂȘtĂ©s pour interdire ou limiter l’utilisation de canons Ă  gaz. Cela peut concerner l’emploi de ces derniers durant la nuit, le tout dĂ©but de la matinĂ©e ou le soir. Dans tous les cas, une rĂšgle a tout de mĂȘme Ă©tĂ© Ă©tablie, voulant que les canons doivent ĂȘtre placĂ©s au moins Ă  300 mĂštres d’une zone d’habitation. Vous devrez Ă©galement vous assurer que la direction du vent ne propage pas les bruits vers les maisons de votre voisinage. Il faut savoir que les canons Ă  gaz que vous trouverez sur le marchĂ© sont de deux types Les canons Ă  gaz mĂ©caniques Ces types de rĂ©pulsifs disposent d’un fonctionnement reposant sur une bouteille de gaz de propane ou de butane. Le rĂ©glage du dĂ©bit est ici nĂ©cessaire via la vanne de rĂ©gulation. Pour ce faire, vous devrez vous rĂ©fĂ©rer aux recommandations du constructeur uniquement. La particularitĂ© d’un canon Ă  gaz mĂ©canique est que la dĂ©tonation est trĂšs puissante. Cela vous permettra de chasser les oiseaux de votre domaine trĂšs facilement. Il s’agit donc d’une solution particuliĂšrement efficace, mais qu’il va vous falloir Ă©teindre lorsque vous ne l’utilisez pas ou pendant la nuit. En effet, en raison de la puissance de la dĂ©tonation, le bruit pourrait Ă©galement au voisinage. À noter que cela est aussi interdit par la loi. Vous pourrez donc ĂȘtre poursuivi pour cela. Les canons Ă  gaz Ă©lectroniques Les versions Ă©lectroniques quant Ă  elles disposent d’une fonctionnalitĂ© leur permettant de s’éteindre automatiquement lors de la tombĂ©e de la nuit. Ce phĂ©nomĂšne pourra vous Ă©viter les Ă©ventuels problĂšmes liĂ©s au bruit. En plus d’ĂȘtre trĂšs facile Ă  utiliser, un canon Ă  gaz Ă©lectronique est Ă©galement rĂ©glable en termes de puissance de la dĂ©tonation. Sachez Ă©galement que les canons Ă  gaz peuvent ĂȘtre livrĂ©s avec des accessoires. Cela va nĂ©anmoins dĂ©pendre du fabricant ou du revendeur. Dans le cas contraire, vous devrez dĂ©bourser quelques sous de plus. Il existe donc, entre autres, le trĂ©pied vous permettant d’optimiser la surface d’effarouchement. On compte aussi l’horloge permettant de couper l’alimentation du gaz via un robinet automatique. À noter que ce dispositif n’est compatible qu’avec les modĂšles de canon Ă  gaz mĂ©canique, car les variantes Ă©lectroniques disposent dĂ©jĂ  d’une fonction d’arrĂȘt automatique. Les effaroucheurs d’oiseaux sous forme de bandes Cet Ă©quipement de protection est Ă©galement trĂšs employĂ© par les jardiniers de nos jours. Il est surtout prisĂ© de sa facilitĂ© d’usage et sa praticitĂ©. Pour le mener Ă  bien, il suffit de l’accrocher sur les arbres fruitiers ou Ă  l’endroit qui vous convient. L’objectif est le mĂȘme, cela consiste Ă  Ă©loigner les pigeons ou les corbeaux Ă  vos cultures potagĂšres ou Ă  votre jardin. Ces bandes sont souvent conçues en aluminium. Bon nombre de personnes tĂ©moignent leur efficacitĂ© Ă  faire fuir les volatiles. Les effaroucheurs pyrotechniques Ce type d’effaroucheur est Ă  utiliser de maniĂšre ponctuelle d’un ordre de 3 Ă  4 jours pour Ă©loigner les oiseaux de vos cultures. Contrairement aux idĂ©es reçues, ce genre de dispositif ne prĂ©sente aucun danger et n’attente pas Ă  la vie des oiseaux. NĂ©anmoins, la vente d’un effaroucheur de ce type est rĂšglementĂ©e, notamment par rapport aux mineurs. Il s’agit donc d’une sorte de pistolet avec diffĂ©rents Ă©lĂ©ments indispensables Le revolver ; Les amorces ; Les fusĂ©es, qui ne fonctionneront pas sans les amorces. Il faut aussi savoir qu’il existe divers types de fusĂ©es. On compte donc les dĂ©tonantes, les crĂ©pitantes et les sifflantes. Afin de faire fuir certains oiseaux qui se trouvent par terre, vous devrez d’abord utiliser les fusĂ©es dĂ©tonantes en premier. Les effaroucheurs Ă©lectro-acoustiques On trouve deux familles d’effaroucheurs Ă©lectro-acoustique dans le commerce Les Ă©metteurs sonores Bruyant, ce type d’effaroucheur Ă©met un son capable de couvrir une surface importante dans un ordre de 5000 Ă  25 000 mÂČ en fonction des modĂšles. Cette nuisance sonore est particuliĂšrement efficace sur les grandes plantations en campagne. Son utilisation est nĂ©anmoins dĂ©conseillĂ©e dans un lieu urbain ou dans un endroit oĂč il y a plusieurs habitations dans les environs. Parmi les Ă©metteurs sonores, ont trouve notamment des diffuseurs de cris qui imitent des oiseaux en dĂ©tresse ou des cris de prĂ©dateurs. L’appareil dispose d’une mĂ©moire dans laquelle plusieurs types de cris sont disponibles. Vous pourrez donc les programmer en fonction des oiseaux que vous souhaitez Ă©loigner. Les Ă©metteurs Ă  ultrasons À la diffĂ©rence des Ă©metteurs classiques, ce genre d’effaroucheur ne produit aucun son audible par l’oreille humaine. Vous pourrez l’utiliser dans un lieu urbain sans peur de problĂšmes liĂ©s aux nuisances sonores. La surface de couverture est cependant beaucoup moins importante allant de 100 Ă  500 mĂštres carrĂ©s. Le budget Ă  consacrer Devant son efficacitĂ©, le dispositif constitue un bon investissement, quel que soit son prix. À signaler que ce dernier dĂ©pend surtout de la technologie utilisĂ©e lors de sa conception. Pour avoir plus de rĂ©sultats dans un bref dĂ©lai, il n’y a rien de tel que de choisir les Ă©quipements de protection plus ou moins onĂ©reux. Top des ventes Aperçu Produit Prix 1 RĂ©pulsif Oiseaux Hibou,Effaroucheur Oiseaux RĂ©flĂ©chissant,Hibou Anti Pigeons,Effaroucheur Oiseaux... 13,99 € Voir l'offre 2 Tuofang 12 PiĂšces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 DegrĂ©s repulsif Oiseaux,... 12,99 € 10,99 € Voir l'offre 3 RĂ©pulsif Oiseaux, 12 PiĂšces Effaroucheur d Oiseaux 30 cm Repulsif Pigeon 360 DegrĂ©s repulsif... 12,69 € 11,69 € Voir l'offre 4 12 PiĂšces RĂ©pulsif Oiseaux, RĂ©pulsif Pigeons, Effaroucheur d'oiseaux pour Balcon, Barre... 11,99 € Voir l'offre 5 iNeibo Effaroucheur Oiseaux Repulsif Pigeon Forme d' hibou RĂ©flĂ©chissant Lumineux, Lot de 2 Anti... 12,98 € Voir l'offre 6 RĂ©pulsif Oiseaux, Effaroucheur d Oiseaux, RĂ©pulsif Oiseaux RĂ©flĂ©chissant, Effaroucheur Oiseaux... 5,99 € Voir l'offre 7 Inter Home Bande Repulsive EFFAROUCHEUR D Oiseaux - 40 m de Long - 5 cm de Large - INTERHOME© 10,99 € Voir l'offre 8 Ribiland 07362 - Ballon Effaroucheur d'oiseaux - Lot de 3 - Jaune 20,60 € 13,43 € Voir l'offre 9 Gardigo 60091 RĂ©pulsif Pigeons Epouvantail Solaire, Effaroucheurs Oiseaux, Dispositif Ă©met... 31,99 € Voir l'offre 10 De-Bird - Ballons Repulsif - Anti Pigeon Effaroucheur d'oiseaux - pour Ă©loigner Pigeons, Corbeau et... 16,97 € 15,97 € Voir l'offre DerniĂšre mise Ă  jour 2022-08-14 125521

Malheureusement il n'y a pas de remÚde miracle pour faire fuir les étourneaux à part faire du bruit lorsqu'ils sont là (mais ils faut sans cesse les surveiller et on n'a pas que ça à faire!) ou bien avoir l'ùme d'un fauconnier et de posséder une buse ou un épervier bien dresser pour les chasser. Pourquoi ne pas essayer de leur diffuser un cri de rapace, mais pas

Les oiseaux sont de grands amateurs des cerises et ils vous mĂšnent la vie dure ? Vous aimeriez les faire partir sans les blesser mais ne savez pas comment vous y prendre ? Pas d’inquiĂ©tude, il existe des solutions faciles et efficaces qui ne blesseront pas les oiseaux. Effaroucheurs, filets, solutions olfactives
 On vous en dit plus ! Pourquoi Ă©loigner les oiseaux du cerisier ? Les oiseaux se rĂ©galent des insectes nuisibles, larves et limaces, ils sont alors de vĂ©ritables alliĂ©s au jardin. Toutefois, en Ă©tĂ©, durant la saison des cerises, ils peuvent causer de nombreux dĂ©gĂąts. C’est pourquoi, on essaye de les Ă©loigner de façon naturelle, sans les blesser. Quels sont les oiseaux indĂ©sirables du verger ? A proximitĂ© des arbres fruitiers et plus particuliĂšrement des cerisiers, ce sont les gros passereaux comme les merles noirs, Ă©tourneaux ou les pies, qui viennent se rĂ©galer et picorent les fruits. DĂ©couvrez vite nos 9 idĂ©es pour Ă©loigner les oiseaux du cerisier. A LIRE EGALEMENT Oiseaux 15 inspirations DIY pour leur fabriquer un abreuvoir Épouvantail au jardin comment en fabriquer un ? Les 6 Ă©tapes DIY 35 nichoirs et mangeoires Ă  oiseaux Ă  copier sans hĂ©siter
TÉLÉCHARGERCRI RAPACE GRATUITEMENT - Photo de "Julicarm" Le milan a une plus grande envergure Ă  cm pour le milan noir, Ă  cm pour le milan royal , ses ailes sont souvent lĂ©gĂšrement coudĂ©es. À . Skip to content. L O A D I N G. Koty Ragdoll i Maine Coon. Menu Close. TÉLÉCHARGER CRI RAPACE GRATUITEMENT. Publish on fĂ©vrier 5, 2022 By admin. RĂ©seau. publicitĂ©Paul et Eleri Johnson sont fauconniers. Ils Ă©lĂšvent des rapaces dans le but d’effaroucher les nuisibles, mais dispensent aussi des stages de formation pour les vĂ©tĂ©rinaires ou pour les chasseurs souhaitant changer de mĂ©thode de prĂ©lĂšvement. Les rapaces de nos campagnes, qu’ils soient diurnes ou nocturnes, trĂŽnent fiĂšrement en haut de leur pyramide alimentaire. Dans cette chaĂźne de consommation, composĂ©e de petits rongeurs ou de serpents, figurentt aussi certains oiseaux, comme des corvidĂ©s choucas des tours ou corneilles ou des sturnidĂ©s Ă©tourneaux. Et malheur Ă  celui qui se retrouve saisi par les serres pointues ou piquĂ© par les becs puissants
 InstallĂ©s Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt d’Huelgoat, sur la commune de Berrien 29, Paul et Eleri Johnson utilisent cette prĂ©dation pour effrayer les oiseaux nuisibles dans les aĂ©roports, les villes, les usines ou les fermes. Montrer patte blanche Originaires du Royaume-Uni, Paul et Eleri Johnson se sont installĂ©s dans le parc naturel d’Armorique il y a maintenant 15 ans. DĂ©jĂ  fauconnier depuis 40 ans dans son pays d’origine, Paul a ramenĂ© ses oiseaux dans sa valise. Mais Ă  leur arrivĂ©e, un long parcours pour pouvoir dĂ©marrer leur activitĂ© commence. Il nous a fallu 7 ans et demi pour prouver la nature de notre activitĂ© et pour obtenir les diffĂ©rentes autorisations », se souvient Eleri. Une rĂ©glementation trĂšs dure pour celui qui veut possĂ©der des rapaces et en faire une activitĂ© Ă©conomique. 100 000 personnes pratiquent la fauconnerie en Grande-Bretagne, notamment pour la chasse. La rĂ©glementation y est plus difficile pour chasser au fusil, mais plus simple pour les rapaces. La chasse avec un rapace est une vraie chasse c’est l’oiseau qui prend les dĂ©cisions », estime le fauconnier. TĂȘtu comme un pigeon L’effarouchement est un des violons d’Ingres du couple. Ils sont alors sollicitĂ©s pour faire fuir les nuisibles, composĂ©s d’étourneaux, de goĂ©lands, de pigeons, de mouettes, mais aussi de lapins ou de liĂšvres. Les choucas des tours sont aussi effarouchĂ©s. Certaines espĂšces sont plus simples Ă  apeurer les Ă©tourneaux s’installent quand ils se sentent en sĂ©curitĂ©, mais quand on casse les habitudes, ils sont dĂ©rangĂ©s ». Les pigeons sont plus obstinĂ©s, toute une batterie de solutions est dĂ©ployĂ©e pour les dĂ©loger, en utilisant en plus des oiseaux des lasers, des gels rĂ©pulsifs ou des appareils sonores. Les interventions durent au minimum une semaine, et peuvent se prolonger Ă  plusieurs semaines selon les situations et les nuisibles prĂ©sents. Fauconnerie Bretagne fait fuir les Ă©tourneaux, en cassant leurs habitudes et en les effrayant avec des rapaces. Chaque cas est unique Paul Johnson aime dans son mĂ©tier la variĂ©tĂ© de cas qui se prĂ©sentent Ă  lui. C’est une bataille, moi contre les nuisibles. Chaque contrat est diffĂ©rent ». Si certaines demandes ne peuvent aboutir, comme effaroucher des goĂ©lands Ă  proximitĂ© d’un centre de thalassothĂ©rapie en bord de mer, Paul et Eleri limitent les phĂ©nomĂšnes de gĂȘne en empĂȘchant de nouvelles nidifications sur les toits des bĂątiments. La fauconnerie Ă©lĂšve toutes sortes de buses ou de faucons. Attila, femelle grand-duc, a une vue perçante grĂące Ă  une trĂšs bonne vision et une tĂȘte pivotant Ă  270 °C. J’utilise le grand-duc pour la chasse nocturne en Écosse. Ici, c’est interdit ». Pour lutter contre la prolifĂ©ration de lapins, le fauconnier utilise quand la prĂ©fecture l’autorise, des furets. Ils sont introduits dans les galeries. Quand le lapin se sent en danger, il frappe le sol avec ses pattes. Je ressens ces vibrations, et je lĂąche ma buse qui ira cueillir ce lapin en sortie de terrier ». Fauconnerie Bretagne dispense des stages de formation Ă  qui voudra dĂ©couvrir les oiseaux. Beaucoup de vĂ©tĂ©rinaires rĂ©pondent prĂ©sent, c’est pour eux une occasion unique de manipuler ces oiseaux de proie. Paul Johnson est installĂ© avec son Ă©pouse Eleri, Ă  Berrien 29. Une balade rapace au gant Des chasseurs sont Ă©galement intĂ©ressĂ©s, pour changer de mĂ©thode de chasse, et pour apprendre les soins Ă  apporter aux oiseaux. Lors de ces stages de 5 jours, les apprenants suivent des cours thĂ©oriques, qui se marient Ă  des balades en campagne finistĂ©rienne, rapace au gant. Avoir un rapace est une grande responsabilitĂ©, il restera sauvage toute sa vie ». En captivitĂ©, les grands chasseurs ont une durĂ©e de vie de 18 Ă  25 ans selon les espĂšces. Nous les dressons tout au long de leur vie ». Le rĂ©gime alimentaire proposĂ© aux rapaces, riche en protĂ©ines, propose des faisans, des rats, des souris ou des cailles. Les rapaces font beaucoup de sport, c’est pourquoi il leur faut cette nourriture riche ». Ces repas sont distribuĂ©s morts, par respect pour l’animal », explique Paul Johnson. Les oiseaux de la fauconnerie se laissent manipuler, Ă  condition de prendre certaines prĂ©cautions, et en prĂ©sence des Ă©leveurs. Certaines espĂšces s’avĂšrent ĂȘtre joueuses, comme les caracaras qui sont trĂšs curieux », et n’hĂ©sitent pas Ă  chiper des objets laissĂ©s sur une table ou Ă  jouer avec des foulards, Ă  l’image de leur cousine la pie voleuse. [su_box title=”Joindre la fauconnerie” radius=”0″]Fauconnerie Bretagne se situe Ă  Berrien, au lieu-dit Pont ar Gaouyet. Les stages de formation se dĂ©roulent de mars Ă  septembre. Pour inscription ou renseignements 02 98 99 79 44, ou sur le site Ă  Des journĂ©es dĂ©diĂ©es aux enfants d’au moins 10 ans sont aussi programmĂ©es. La fauconnerie va migrer, toujours sur Berrien, sur un autre site oĂč des dĂ©monstrations seront organisĂ©es.[/su_box] Pourtenter d’éloigner les quelque 300 volatiles, la Ville avec la LPO mĂšnent des opĂ©rations expĂ©rimentales d’effarouchement « doux ». Du 2 au 6 aoĂ»t, des haut-parleurs diffusent des sons de rapaces et de proies pendant une dizaine de minutes, Ă  la tombĂ©e de la nuit et au lever du soleil. En mĂȘme temps, un agent agite un cerf
Fauconnier spĂ©cialisĂ© dans la capture et l'effarouchement d'espĂšces occasionnants des nuisances Capture et effarouchement de pigeons, corbeaux freux, corneilles noires, goĂ«lands, Ă©tourneaux, en RhĂŽne-Alpes et dans toute la France. Services Capture de pigeons Dans certains cas, l'effarouchement n'aurait pas l'effet souhaitĂ©. C'est pourquoi, il est nĂ©cessaire pour certaines espĂšces, telle que le pigeon de ville, d'avoir recours Ă  la capture Effarouchement par rapaces L’effarouchement par rapaces consiste Ă  amener un prĂ©dateur dans un milieu oĂč il n’est pas ou peu prĂ©sent. Le but est de faire fuir une espĂšce qui cause des nuisances Ă  un endroit donnĂ© Élevage de rapaces Rapaces pour la chasse, l'effarouchement et la prĂ©sentation au publique spectacle. Innovation 1/1 Effarouchement par Drone Notre environnement compte beaucoup de dangers pour les oiseaux voies Ă  forte circulation et Ă  grande vitesse, lignes Ă©lectriques non protĂ©gĂ©es.... C'est pourquoi, nous vous proposons la prestation d'effarouchement par drone. TrĂšs professionnel et accueillant, je vous recommande la Fauconnerie MARTEL sans aucune hĂ©sitation. J'ai eu la chance de faire l'acquisition d'une buse de Harris chez lui et je suis tout Ă  fait satisfait - par Yohan Faucher powered by Bonjour, j'ai fais l acquisition d'une Buse de Harris issue de la fauconnerie Martel fin septembre, je suis trĂšs satisfait du service conseils, suivi, Ă©coute ..., Et encore plus de ma buse qui est conforme au descriptif que m avais fait Kilian, elle remplis toutes mes attentes. Je recommande la fauconnerie Martel pour la qualitĂ© de ses rapaces et son professionnalisme. par jĂ©rome PITTET powered by Interventions de Mr Martel trĂšs professionnelles, aussi au premier contact que pour les RDV sur sites, les interventions et les retours. RĂ©sultats trĂšs positifs, nous allons de nouveau faire appel Ă  l'entreprise Martel pour l'annĂ©e prochaine. par Sebastien Huchard powered by Travail impeccable, trĂšs satisfait des deux interventions. Un contact trĂšs agrĂ©able. par joeldespesse Despesse powered by S'occupe trĂšs bien de ses oiseaux. TrĂšs professionnel. J'ai passer un trĂšs bon stage par CĂ©lestin Arnoux powered by
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